Héritière du nouveau monde
278 pages
Français

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Héritière du nouveau monde , livre ebook

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Description

«?Avant-hier, 10 septembre 2023, à 5 h 54 du matin, j'ai découvert un champ de force inhabituel au niveau du tropique du Cancer. Ce champ de force est oblique, ce qui m'a paru très étrange. J'ai compris qu'il activerait dans moins de deux semaines des tempêtes qui, elles, entraîneront des avalanches et de nombreuses autres conséquences dangereuses pour l'homme. Si nous restons ici sans rien faire, nous n'avons aucune chance de nous en sortir. Chers concitoyens, je vous conseille aujourd'hui de fuir.?» Presque un siècle après que le brillant scientifique Devick Mayson a sauvé l'humanité d'un gigantesque cataclysme, sa petite-fille Judy, qui n'a connu que la vie post-apocalyptique, veut fuir la déchéance dans laquelle a plongé sa famille. Par chance, un concours de pâtisserie est organisé spécialement pour les débutants à Dallas. Son évasion semble toute trouvée, mais dans ce monde en reconstruction, qui sait quelles tristes vérités sont cachées sous les décombres. Cet ouvrage est le premier roman d'aventures pour adolescents d'Irena Xeka.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 septembre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342155792
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Héritière du nouveau monde
Irena Xeka
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Héritière du nouveau monde

Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
Prologue
Devick Mayson est un jeune homme de 56 ans. À cet âge, il a déjà accompli de grandes choses. En effet, étant un homme étranger au pays qui l’a accueilli, il n’a pas eu que de la chance dans la vie et pourtant il a réussi. Réussi à faire en sorte que le monde devienne le sien et celui de sa fille, tout en étant un homme étranger. Il a également tout fait pour que son monde, ainsi que celui de sa fille, soit en sécurité. N’avait-il pas pensé à celui de sa petite fille ?
Ce que nous allons voir aujourd’hui, c’est comment un homme de grand honneur a réussi à tout détruire, malgré lui, afin que ses proches lui succèdent.
Devant lui, il y a un miroir, un grand miroir avec du marbre sur les côtés, seulement Devick a du mal à se regarder aujourd’hui. Aujourd’hui, en effet, n’est pas un très grand jour pour lui. Il n’a pas eu le Prix Nobel de Physique et celui de la Paix pour rien. Hier il a découvert quelque chose qui risquerait de changer son monde à jamais, cette information est de la plus haute importance, c’est pourquoi il se prépare, en ce moment, à parler au monde, à son monde. Lui, il ne veut pas que le monde change, pas de cette manière en tout cas. L’évolution, ce n’est pas pour lui mais il est obligé d’accepter ce qui va arriver, car cela, il ne peut pas le contrôler. Personne ne peut contrôler une catastrophe. Le monde doit évoluer, certes, mais pas de cette façon. Physicien ne veut pas dire non-croyant et Devick se demandait ce que les gens avaient fait pour mériter une telle catastrophe, ou plutôt ce qu’ils n’avaient pas fait. La façon dont les choses humaines évoluent est si triste. C’est triste de voir que les erreurs humaines nous amènent à la mort. C’est à se demander à quoi ont servi toutes ces technologies, toutes ces avancées, tous ces apprentissages, si c’est pour, au final, tout perdre. Alors, oui, toutes les évolutions ont des conséquences. Mais, pourquoi n’y avions-nous pas pensé plus tôt ?
Si Devick est si stressé aujourd’hui, c’est parce qu’il doit convaincre dix milliards de personnes de la nécessité de fuir. Où ? Il ne le sait pas, enfin… il n’en est pas sûr. Ce que l’on sait, c’est que lui seul est capable de trouver une solution à ce problème.
 
— J’ai de la visite pour vous, Monsieur. La présidente, Monsieur.
C’est Jacky, sa secrétaire. Elle sera toujours là pour lui. Du moins, il l’espère.
Jacky est une jolie blonde, elle est grande et porte des lunettes. De plus, avec son uniforme et son éloquence quasi parfaite, elle donne l’image de la secrétaire idéale. Devick l’admire énormément car elle est intelligente, ponctuelle et extrêmement polie. De nos jours, ce genre de femmes n’existent plus beaucoup.
— Faites-la entrer, Jacky, dit-il le plus calmement possible.
La présidente des États-Unis d’Amérique se tenait devant le seuil de la porte de son bureau.
— Mayson, j’espère que vous avez une très bonne raison pour déranger dix milliards de personnes, s’exclama-t-elle.
Mrs Kaliforn est une grande dame. Elle est brune aux yeux verts et elle sait comment se faire respecter. Elle est habillée tout de noir comme à son habitude. Ses cheveux sont placés soigneusement en chignon sur sa tête. Devick se demandait souvent quelle était son origine. Elle ne vient pas d’ici, ça paraît clair. C’est grâce à cette grande dame que Mayson se demandait souvent ce que voulait vraiment dire le mot étranger.
— Le fait qu’un cataclysme gigantesque nous attend dans moins de deux semaines, suffirait-il à vos attentes, Madame ?
Cette phrase l’acheva.
— Ce que vous avancez est-il réel, Mayson ? demanda-t-elle, inquiète, tout en s’asseyant.
— Mes collègues et moi-même, nous avons remarqué un champ de force inhabituel qui accélère la puissance du vent, ce qui fera bouger le sol. Une chose horrible arrivera, Madame la présidente.
— Quoi ! ? Mais comment ? Il ne devrait pas y avoir des traces ?
— Je suis trop occupé pour vous expliquer tous les détails de la situation, Mrs Kaliforn.
— VOUS VOUS MOQUEZ DE MOI, s’écria-t-elle, vous dites que nous allons mourir mais nous n’avons pas le luxe de savoir pourquoi. Moi, je dois être au courant de tout ce qui se passe, Mayson. Vous n’avez pas le droit de faire peur à autant de personnes, s’il ne se passe rien. Elle baissa d’un ton à la dernière phrase.
— Si je peux vous l’assurer, vous me laisserez parler ?
— Non, je veux des preuves, Mayson. Je suis désolée, mais c’est moi qui décide, et il est de mon devoir de rester consciente et de me rendre compte que ce n’est pas la première fois qu’un scientifique avance quelque chose de ce genre. J’ai prêté serment, Monsieur !
— Vous savez très bien que je ne suis pas qu’un scientifique ordinaire et que je ne réunirais pas toutes les nations du monde si ce n’était pas aussi important, fit-il furieux.
— Sachez que c’est justement parce que vous n’êtes pas un scientifique ordinaire que j’ai peur.
— VOUS SAVEZ TRÈS BIEN QUE J’AI RAISON !!!
Cette fois-ci, il tapa sur le bureau avec son poing, il ne s’était jamais énervé de la sorte auparavant. La présidente, elle, continua à le regarder droit dans les yeux. Elle n’avait peur de rien, sauf quand Devick Mayson était calme.
— Je vous ai dit que je voulais des preuves.
— J’ai appelé les attachés de presse pour midi. Il est 10 h 56.
— Il fallait y penser avant.
— OK, je vous emmène au laboratoire.
Dans le bureau il y avait deux portes, une qui menait aux salles très chics ; tout le monde pouvait y accéder, et Madame la présidente y était déjà allée évidemment, l’autre porte était plus mystérieuse, seuls Devick et ses scientifiques y avaient accès, même la présidente ne s’y était jamais rendue. Peut-être parce qu’elle avait une confiance aveugle envers Devick, mais aujourd’hui son intelligence et sa capacité à convaincre les gens n’ont pas marché sur elle, il devra montrer ses salles cachées.
— Pourquoi tenez-vous tant à garder secret votre laboratoire ? demanda la présidente alors qu’ils se dirigeaient vers la première salle.
— Parce que mes secrets, je préfère les préserver jusque dans mon cercueil, ce sont MES secrets.
— Pourtant vous me montrez une partie de vos secrets aujourd’hui.
— C’est que vous ne m’avez pas vraiment laissé le choix, Mrs Kaliforn.
 

Ils arrivèrent enfin devant une grande porte, cela fut comme un choc pour la présidente qui n’avait pas remarqué la porte au bout de ce couloir si large et bleu. Sur la porte il était marqué en grand, en noir : Salle des expériences du domaine Physique, et juste en dessous une tablette collée à la porte où il était écrit en noir sur un fond blanc : 12 septembre 2023, ne l’oubliez jamais. Fortuna uacua est . 11 h 02
— Fortuna uacua est ?
— Vous n’avez pas fait de latin à l’école ?
— Non, à l’époque j’avais choisi le grec ancien.
— Intéressant. Les deux sont des langues magnifiques mais plus vraiment utilisées, malheureusement.
— Et donc, ça veut dire…
— Vous ne lâchez pas le morceau vous, dites donc, fit-il en souriant.
— Oui, quand j’étais petite je me suis promis de tout savoir, d’être au courant de tout ce qui se passe. Oui, je sais, j’aurais tout aussi bien pu être la rédactrice en chef d’un grand magazine people. J’adore les potins.
— J’espère que vous ne révélerez rien sur le fruit de mes recherches.
— Ne vous inquiétez pas, je veux tout savoir mais je garde tout pour moi, fit-elle en souriant. C’est pour ça que j’ai finalement choisi la politique.
Il ouvrit la porte.
Cette pièce est très grande, il n’y a que des baies vitrées, aucun mur, il y a plein de machins et de bidules posés sur des tables blanches.
Là, on ne pouvait plus voir le monde de la même manière, c’était comme… magique, surtout lorsqu’on remarque tous ces scientifiques qui travaillent comme des petites fourmis.
La porte avait disparu à nouveau.
Bizarre , pensa Mrs Kaliforn. Pourtant elle ne devrait pas être très étonnée, elle connaît Mayson.
— Voici votre demande, Monsieur.
— Merci, Braxton.
Braxton est un des nombreux scientifiques qui travaillent pour Mayson. Seul Dieu sait à quel point ils sont dévoués.
Mrs Kaliforn observa les fichiers en silence, elle prend du temps pour tout comprendre mais au moins elle comprend.
Mayson avait raison. Elle parut indifférente mais la vérité était tout autre. En effet, elle était effondrée. Dans des moments comme ça, il faut réfléchir vite. Très vite.
 
— Ça m’a l’air cohérent, vous pouvez lancer la conférence de presse, je vais vous écrire un texte tout de suite.
— Je l’ai déjà écrit, mon texte.
— Je veux juste être bien sûre que vous allez tout dire.
— Je ne peux pas, j’ai préparé mon texte et je le connais par cœur. Je ne peux pas tout dire.
— Mais pourquoi donc ?
— Parce que tout le monde n’est pas comme vous, Mrs Kaliforn, les gens ont peur.
— S’ils ont peur, ils auront davantage envie de fuir.
— Non, ils auront trop peur pour ça.
— Qu’est-ce que la peur pour vous, Mayson ?
— Parce que vous croyez que j’ai le temps de débattre avec vous sur le mot peur.
— Alors laissez-moi écrire le texte.
— D’accord.
 
Bien sûr qu’un homme si égocentrique que Devick Mayson n’allait jamais laisser Mrs Kaliforn lui écrire son texte. Son plan était de refaire vite fait

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