Fenêtre sur le monde
142 pages
Français

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Fenêtre sur le monde , livre ebook

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Description

Au cœur du Poitou Charente, Fabrice est un homme tout à fait ordinaire.... anodin. Un quotidien ordinaire. Un métier ordinaire. Une vie sociale anodine, à l'exception de ses relations virtuelles qu'il tisse avec des inconnues via des sites de rencontre : un peu de piment dans sa vie terne et nostalgique. " Rescator 86, parcourant le monde à la recherche de celle qui lui prit le cœur [...] je n'ai pas encore trouvé mon Angélique, si tu te caches derrière cet écran d'ordinateur, sache que mon amour pour toi est infini " Beaucoup de déceptions, jusqu'au jour où l'Angélique qu'il attend depuis si longtemps lui répond ! Échanges de mails. Rencontre. Tout semble idyllique. Mais Fabrice sait-il qui se cache véritablement derrière ce pseudo ? Sait-il quel monde se cache derrière cette fenêtre sur le monde ? Action, intrigue, complot politique, meurtres, amour et sexe en plein cœur des Deux Sèvres et de la régions Poitou Charente. Un récit palpitant, et incroyable mêlant à la fois fiction et réalité, un délice pour l'esprit.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 juillet 2010
Nombre de lectures 0
EAN13 9782353354368
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-72543-1

© Edilivre, 2014
Prélude
À l’ère de l’informatique à démesure, nul ne peut en ignorer le bénéfice. Ainsi par souci de praticité, de rapidité et de facilité de vie, force est de constater que cet outil est devenu parfaitement indispensable. Fabrice, jeune homme de trente-cinq ans et céli- bataire, ne conçoit pas de vie sans technologie, sans femme dans sa vie et de surcroît sans pouvoir fonder une famille. Mais voilà, les soirées seul devant son écran d’ordinateur ne favorisent pas les rencontres, les sorties et le plaisir de partager. Seul il imagine la vie, enchanté des créatures superbes qui posent sur les innombrables sites de rencontre.
Fenêtre sur le monde
 
 
Recherchant comme tout un chacun un espoir en maquillant un peu la réalité de son quotidien quelque peu banal, il s’invente une vie trépidante et généreuse, qu’il fait partager aux nombreux messages dont sa boîte mail est envahie. Lui qui n’a pas beaucoup de temps, s’adonne à cet unique plaisir. Exerçant un métier qui lui prend la quasi-totalité de son temps, ce logisticien excelle au sein d’une entreprise de fret internationale. Méritant dans son travail, il fait le bonheur d’un patron peu scrupuleux, qui, lui, s’abandonne volontiers aux délices du pouvoir en harcelant, avec gentillesse, les superbes secrétaires qui emplissent les bureaux de son entreprise, dissimulant son incohérence et ses ignorances derrière une sympathie quelquefois douteuse.
Rien de bien alléchant en somme, ce soir, fait unique, Fabrice va, avec la délicatesse que tous lui revendiquent, organiser un pot de départ pour une secrétaire dont secrètement il s’émerveillait poétique- ment des formes du corps, de la beauté du visage et du style vestimentaire qu’elle s’octroyait. Valérie, c’est comme cela qu’elle s’appelle, Valérie s’habillait avec divinité, mêlant très agréablement le sexe, le charme et la domination, dont elle faisait preuve parfois dans les petites plaisanteries qu’elle lançait aux hommes de ce bureau. Fabrice, lui, organisait donc une petite fête en l’honneur de la belle, dont les compétences et le dévouement furent unanimement reconnus par la concurrence. Elle quittait donc son entreprise pour en intégrer une autre, avec le titre suprême de secrétaire de direction. Au vu de la jupe que Valérie affichait, la soirée allait être chaude, très chaude, les moqueries fusaient et les complices féminines dans toutes les confidences, en savaient toutes bien trop, annonçaient la couleur, en essayant de caser Fabrice qui n’était pas un vilain petit canard. Ce trentenaire plutôt joli garçon ne collectionnait pourtant pas les conquêtes. Ses sentiments, il les réservait à celle, qui, un jour, bouleverserait sa vie. Dix-sept heures sonnaient soudain et les préparatifs en place, Fabrice ouvrit la cérémonie. Les participants arrivèrent les uns après les autres, Valérie finissait de vider les tiroirs de son bureau, lorsqu’un coup de téléphone retentit, ralentissant de plus belle la venue de l’égérie de cette réception. Tous attendaient sym- pathiquement et chose d’autant plus amicale, s’adonnaient aux plaisanteries, rappelant au passage les mérites et les qualités de cette jeune femme, se faisant désirer davantage, Fabrice alla s’enquérir de la belle. Assise sur le bord de son bureau, elle était complètement désorientée, affichant une conster- nation blanchâtre, elle accusait apparemment un rude coup. Déduisant maladroitement un rapport profes- sionnel avec le coup de fil, Fabrice tenta de la rassurer, songeant un bref instant que son nouveau poste lui avait été soudain refusé. Elle lui annonça la triste nouvelle, elle venait de perdre sa sœur, qui laissait derrière elle un mari et trois enfants. Fabrice, lui, parfaitement déconfit, mesurait la stupidité de son égoïsme tant secrètement il désirait qu’elle reste. Elle reprit le dessus et sans s’éterniser assuma quelques minutes son pot de départ. Remerciant gentiment ses hôtes, Valérie s’éclipsa en laissant un souvenir agréable et joyeux aux nombreux collègues qui ne s’aperçurent de rien.
Cela faisait un mois que Valérie n’était plus dans l’enceinte de l’entreprise. Fabrice ne voyait plus les choses de la même façon, il lui manquait quelque chose, une présence, un rayon de soleil, il lui manquait le visage de ce qui lui apparaissait comme une forme d’amour. Malgré tout il fallait afficher ses compétences, son dynamisme et la gaieté quotidienne qu’il faisait régner sur son lieu de travail. Réservé et un peu timide, Fabrice regrettait soudain de ne pas faire partie de cette catégorie masculine dont le palmarès des conquêtes ressemblait à un tableau de chasse. Celles des pilotes de l’armée de l’air, où encore de l’aviation civile. En quelques clics de souris, il contemplait le résultat des réponses et des messages de sa boîte mail personnelle. Des réponses se bousculaient, mais depuis près d’un an maintenant, rien de vraiment concret. Certes quelques rencontres, mais dans ce type de recherche, c’est comme pour une agence immobilière, la perception des photos et de la description ne rend pratiquement jamais la réalité des choses et souvent on s’aperçoit que rien n’est vraiment facile à assumer. En clair, les rencontres sur Internet sont très souvent tronquées par l’embellissement et les petits mensonges d’une réalité quotidienne, triste et monotone. En plus, le plus souvent l’infidélité et la recherche de sensations fortes pervertissent cette recherche d’amour, dans tous les sens du terme. Enfin, le fait de ne plus être en face de son interlocuteur, ou de son interlocutrice, favorise l’apparition de poésie, de vie trépidante et aventureuse ; dans la plupart des cas, les gens s’inventent une vie qui pourrait faire envie. Se camouflant derrière des pseudos, tous rêvent du grand amour, qui pour la majorité, se transforme souvent en triste histoire de fesses. Mais l’engouement et la rapidité du choix obligent à sélectionner ; Fabrice, lui, en matière de choix, est complètement difficile, lui recherche l’inattendu, l’aventure et l’adrénaline au travers de photos qui en éveilleraient les sens. Entre celles qui n’assument plus leur visage et celles qui, par souci de mode, se font tirer les traits, l’amour aujourd’hui n’est pas une chose aisée. On fournit des obstacles à tout : la beauté, la plastique, l’ethnie, la rondeur, le physique, la sportivité et par-dessus tout les revenus, comme si aujourd’hui l’argent permettait d’obtenir l’amour ; certes parfois il y contribue. Alors entre ses recherches et ses pratiques, Fabrice attend patiemment l’égérie de sa triste vie, laquelle ne se résume qu’à travailler et se nourrir, souvent seul, ou quelquefois en partageant les plaisirs de la foule s’accumulant au guichet des fast-foods . Malgré tout, il persiste, persuadé que cette fenêtre d’écran d’ordinateur lui offrira une vie trépidante. Parmi les nombreux messages qu’il doit trier ce soir, pas un seul ne lui inspire la joie, ni même l’envie d’aller plus loin. Parfaitement éduqué, il répond en toute courtoisie aux femmes qui, il l’a bien remarqué, n’hésitent plus à afficher leurs recherches de plaisir et plus si affinité. Fabrice, pourtant, n’aspire pas uniquement aux choses du sexe, certes cela le travaille comme tout homme normalement constitué et il n’est pas insensible au charme féminin, toutefois l’amour est pour ce célibataire endurci une chose importante, ce qui lui a valu du reste quelques refus. De nos jours les sentiments sont un peu délaissés au profit du matérialisme confortable d’une vie organisée par le travail et les loisirs. Les choses du sexe demeurant encore aujourd’hui une priorité de motivation pour une vie bien remplie, certains, et Fabrice en faisait partie, se réfugient dans la recherche d’un amour hors du commun, celui que tous cherchent, mais que peu trouvent ; lui, ne lâchait rien, persuadé qu’un jour ou l’autre le véritable amour sonnerait à sa porte : il n’engageait que des rencontres sans lendemain et cela lui convenait. Il préservait ainsi son cœur de tous attachements, se réservant pour l’élue qui, il en était persuadé, ne tarderait plus à se manifester. Internet en étant le parfait vecteur, ce soir, il finissait de répondre délicatement aux profils compatibles avec la description un peu mensongère de son compte qui répondait au pseudo de « Rescator ». Un hommage à son côté fleur bleue, qui comme dans le feuilleton d’ Angélique, marquise des anges , désignait le comte Joffrey de Peyrac, celui qui fit chavirer le cœur de la belle Michelle Mercier, sous les traits de l’acteur Robert Hossein. Fabrice était un peu comme cela, une histoire d’amour presque impossible, toujours compliquée par la jalousie et l’envie des autres qui gravitaient autour. Il avait envie d’une magnifique histoire d’amour, même si cela devait lui arracher le cœur. Fabrice, dont l’éducation n’avait pas été des plus rigides, conservait toutefois les conseils de sa mère en matière d’amour : le respect de l’autre, la sincérité en toute occasion et toujours rester soi-même et cela quel qu’en soit le prix. Jusqu’à maintenant ça ne portait aucun préjudice à la vie de Fabrice, qui ne se contentait que des rencontres sans vraiment de lendemain : il faut bien reconnaître que ça représente certains avantages, du moins jusqu’à aujourd’hui, car, la trentaine passée, Fabrice ressentait fortement le besoin d’une vie de famille et si possible la sienne. Après avoir éconduit poliment les prétendantes intéressées par le profil enjolivé de son annonce, qui remportait un certain succès. L’annonce invitait quand même au rêve et à l’aventure, « Rescator de Poitiers, parcourant le monde à la r

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