Fallen Angel Lain - Tome 2 , livre ebook

Mon Petit Editeur - Fazia Salhi

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308 pages

Français

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Extrait

Description

Lorsque le sceau sera brisé, sur ce monde s'abattront les ténèbres. Un double meurtre est commis à Heavendale. Le meurtrier semble en quête d'un secret qui serait lié à Lain. Cette dernière décide de se lancer à la poursuite de ce mystérieux tueur. Dès lors, Lain découvre diverses révélations sur sa véritable identité. Des révélations au sujet des véritables raisons de la mort de la mère de Stan. "Qui est Lain ?" devient alors une question de plus en plus obsédante. De mystérieux hommes habillés de noir recueillent Lain. Mais où et dans quel but ? L'un des plus grands mystères de Lain Ikari est en passe d'être dévoilé.

Sujets

Nouvelles de genre

Romans de genre

Aventure

Fiction

Littérature

Informations

Publié par	Mon Petit Editeur
Date de parution	13 avril 2021
Nombre de lectures	0
EAN13	9782342128789
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright

Retrouvez notre catalogue sur le site de Mon Petit Éditeur :

http://www.monpetitediteur.com

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Mon Petit Éditeur
194, avenue du Président Wilson 93210 Saint-Denis – France

Illustration de couverture : Amélie SARRAZIN

Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication par Mon Petit Éditeur en 2019
Du même auteur
Fallen Angel Lain, tome 1 : les enfants d’apparitions,
Mon Petit Éditeur, 2015
Remerciement

Je remercie José Herbert de m’avoir aidé à corriger ce second tome.
Résumé du tome 1 : les enfants d’apparitions.
Voici un an que Lain Ikari était arrivée à Heavendale, où elle avait trouvé du travail au « Cyberstar » en tant que serveuse. Là, elle tissa des liens d’amitié avec Parker Spiegel, Duhan Ipkiss et Faith Mc Guirre.

Elle fit la connaissance de Stan Howard, le fils unique du PDG « Howard Corporation ». Ce dernier enquêtait discrètement sur la mort de sa mère : Encia Howard. Léo Sôn, un policier et ami de longue date, l’aidait dans cette tâche. Dans cette enquête, un certain Xavier Williams fut évoqué. Ce dernier était un patient depuis des années à l’asile psychiatrique Brain Hôpital. Ce patient déséquilibré mentalement aurait contacté Stan, afin de lui donner un élément troublant concernant les véritables circonstances de la mort de sa mère. Ce qui poussait Stan à découvrir davantage la vérité.

Lors de leur rencontre, Stan s’aperçut que Lain portait le symbole de la lune. Identique sur un document appartenant à sa mère, il faisait mention d’un projet baptisé « Enfants des dieux ». Un projet confidentiel sur lequel la mère de Stan aurait travaillé, ayant vu naître sept enfants aux capacités exceptionnelles, portant chacun l’un des symboles d’une des planètes qui composaient le système solaire.

En portant secours à Elise Brooks, une ex-employée de Nexus Institut, ils apprirent l’existence des dossiers marqués. Documents convoités, car ils contiendraient l’ensemble des informations concernant le projet « Enfants des dieux ». En guise de remerciement, elle remit à Lain un petit bracelet de métal sur lequel il était gravé « NS-4 ».

Stan apprit plus tard une information dans un e-mail envoyé par Xavier Williams durant sa fuite. Ce dernier évoquait un projet nommé « plan de complémentarité » que sa mère aurait laissé en suspens. En l’ouvrant, Stan découvrit que la pièce jointe avait été volontairement supprimée par son père. En voulant la récupérer il prit connaissance également d’autres informations que son père lui avait cachées, dont six lettres enfermées depuis des années dans un coffre bancaire.

Entre temps, le patient Xavier Williams parvint à s’échapper. Mais il fut rattrapé par les autorités. Lors de son arrestation, devant les caméras du monde entier, ce dernier scandait qu’une menace grandissait et planait sur eux. Mais ces soi-disant révélations ne faisaient qu’accroître sa folie aux yeux du monde.

Cependant, ce n’était pas des phrases dénuées de sens pour ceux qui agissaient dans l’ombre, aussi bien du bon comme du mauvais côté. À présent, de nouveaux éléments de réponses vinrent compléter les passés de Lain et Stan, à savoir « NS-4 », les dossiers marqués et le « plan de complémentarité ». Sauront-ils percer la signification et les implications de leurs passés respectifs ?
Feather 51 : Célébration
Un manteau d’étoiles avait recouvert Heavendale. La ville, malgré sa déchéance, laissait découvrir toute sa beauté cachée, Lain et Stan regardaient en bas, sous les lumières, un escalator qui faisait remonter dans la nuit une rivière de phares, des ruisseaux entre les immeubles froids. Ils se dirigeaient vers le refuge d’un gang pour se procurer un vieux lecteur de CD afin de pouvoir lire le document donné par le fils Magnus. Dès l’instant où ils s’arrêtèrent, une ombre fila dans la nuit, sûrement l’un des membres du groupe. Un coup de frein, des pneus qui crissent, un coup de feu qui retentit, et un affrontement suivit. Tandis que Lain faisait diversion en incitant les membres du groupe à l’affronter. Stan s’emparait de ce qui l’intéressait.

Dans le sous-sol du commissariat se trouvaient les archives dans une pièce où seuls les anciens dossiers de la police occupaient les lieux. Depuis l’avènement de l’informatique, elle n’était plus utilisée. Mais les derniers événements poussèrent le capitaine Sôn et le commissaire à mettre à profit cet endroit. La mort d’un de leurs agents venait de confirmer la théorie qu’avait émise le capitaine Sôn, il y avait un an, à savoir l’existence d’une organisation secrète opérant partout en ville et même ailleurs. L’agent Don semblait l’avoir évoquée avant d’avaler une gélule de curare qui lui donna la mort. La même information avait été relatée par Xavier Williams lors de son arrestation. Dont les médias ne cessèrent de commenter l’événement, Léo suivait les différents débats télévisés et autres reportages à son sujet, dans l’espoir de voir l’un des membres de cette société secrète se manifester. Lors de l’autopsie sur le corps de l’agent Don, on découvrit un oméga sur l’avant-bras. Ce tatouage était le seul indice qui pouvait mener le capitaine Sôn à ces personnalités qui manipulaient la population dans l’ombre. Alors, Léo chercha sur le réseau la moindre information sur sa signification et son utilisation. Il imprima tout ce qu’il jugeait exploitable.

Dans une petite boutique de Söna où on vendait divers ordinateurs et téléphones. L’unique vendeur était en train de pianoter sur son téléphone en se balançant sur sa chaise. Ce dernier fit un signe de la main à son supérieur qui revenait pour la fermeture.
— Alors ? Bonne journée ? demanda le patron, les yeux rivés sur son porte-cartes, en se dirigeant vers l’arrière-boutique.
— Ça va mieux que d’habitude, répondit Charles, l’employé, comme l’indiquait son badge.
Une fois que la porte fut fermée, le patron se dirigea vers une petite armoire qui d’apparence n’avait rien d’extraordinaire. Cet homme posa la main sur l’une des portes, le petit meuble se métamorphosa en un ordinateur encastré. Le patron saisit un identifiant et un mot de passe, l’écran affichait des tas de fenêtres qui s’ouvraient les unes sur les autres. Sur l’une d’elles on aperçut le mot « Génésis ». Il était en train de saisir le message suivant : « je vous envoie le profil des prochaines candidates, on se retrouve à l’endroit convenu, à la date prévue ».

Stan installa un logiciel sur son ordinateur, pendant que Lain fabriquait un outil pour que cet ancien lecteur puisse se connecter à la machine sans problème. Alors qu’elle travaillait, Lain avait toujours cette sensation désagréable qu’on la surveillait et ce depuis sa rencontre avec le professeur Kayle. Parfois, des images complètement insensées traversaient son esprit, des lieux, des visages inconnus, des voix. Elle sentit une main rassurante sur son épaule qui la fit revenir à la réalité. Elle se ressaisit et brancha l’appareil sur l’une des prises beta de l’ordinateur.
— Tout va bien ? demanda Stan.
— Oui, pas de souci mentit Lain, elle savait que c’était probablement une séquelle de l’épisode avec le professeur Kayle.
La réponse de Lain, n’avait pas convaincu Stan, cependant il continuait à travailler. L’ordinateur reconnut le support, une fenêtre s’ouvrit. Sur l’écran, on entendit de la friture, puis enfin une image apparut, l’intérieur du cabinet du légiste, on vit l’homme sur le point d’entamer son travail, lorsqu’on l’interrompit, malgré son refus. On vit entrer Rober Howard.
— En quoi puis-je vous être utile ? demanda le légiste en colère.
— Vous n’avez pas encore commencé ? demanda Robert.
— Non Monsieur. Mais pourquoi vous me dérangez ?
— J’aurais besoin que vous disiez ceci dans votre compte rendu, dit Robert.
Le médecin légiste prit la tablette. Au fur et à mesure que ses yeux parcouraient les lignes, les traits de son visage changeaient, son regard se remplissait de dégoût. Il retourna le support violemment à son propriétaire.
— Non mais ça va pas ? ! Ce que vous me demandez est complètement illégal, je ne puis faire une telle chose !! s’indigna le légiste.
— Écoutez Docteur, dit Robert en faisant un pas vers lui, la vérité ne devra jamais être divulguée. Il en va de votre vie de toute façon. Si ces gens savent ce que vous allez découvrir, ils vous feront disparaître et personne n’entendra parler de vous ni ne saura qui vous étiez.
Le légiste eut une telle peur, il savait que son interlocuteur était loin de plaisanter, qu’il acquiesça de la tête. Robert fut satisfait, puis il s’en alla en téléphonant. Stan et Lain ne comprirent pas tout, mais ils avaient bien conscience qu’il s’agissait de la raison de la mort d’Encia Howard. Robert dans sa conversation évoquait diverses choses dont un certain « plan de complémentarité », une mention relatée par Xavier Williams dans un e-mail que Stan avait reçu de sa part. Dans la conversation, Stan et Lain remarquèrent qu’il répétait souvent « trois têtes ». Ils se doutèrent que c’était important, mais ils ignoraient ce que ça signifiait. Lorsque tout à coup, Lain se redressa.
— Est-ce que tout va bien ? demanda Stan.
— Ça recommence, murmura Lain en regardant dans une direction.

Au même moment, dans cette petite boutique de Söna, on procédait à la fermeture lorsqu’une personne entra. Un jeune homme d’après son apparence. L’essentiel de son visage était dissimulé par une casquette.
— Ah ! Je regrette mon pote, mais on est fermé