Fairy le peuple de l eau
160 pages
Français

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Fairy le peuple de l'eau , livre ebook

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Description

Nina et Fillan mènent une vie paisible dans leur appartement d’étudiants. Mais un matin, ils apprennent que leur ami Ewelstan souffre d’un mal mystérieux.
Ils découvrent que le fidèle majordome cache un incroyable secret. Pour l’aider, les jeunes gens devront remonter aux origines du vieil homme et partir à la recherche de sa famille. Ils seront à nouveau plongés dans une dangereuse aventure et confrontés à une situation encore plus effroyable qu’ils ne l’avaient imaginée.
Ils feront une nouvelle fois appel à la solidarité sans faille des femmes de la communauté pour affronter des adversaires de la pire espèce.
Les héros vont vivre une épopée fabuleuse et pleine de rebondissements qui confirmera, une fois de plus, que l’amour est la clef de la réussite.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 juillet 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334182348
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-18232-4

© Edilivre, 2016
Déjà paru
Déjà paru :
Fairy la communauté sylvestre
Fairy le clan des hommes-loups
Dédicace


A Philippe
Chapitre 1 Un couple peu ordinaire
Nina s’était levée tôt et préparait déjà le petit déjeuner. Elle entendait Fillan chanter sous la douche.
Il lui arrivait souvent de devoir le rappeler à l’ordre.
– Il va falloir te dépêcher un peu monseigneur si tu ne veux pas être en retard à la fac ! cria-t-elle.
– J’arrive ma princesse, mais tu sais bien qu’il me faut un certain temps pour me raser.
Depuis qu’il était membre à part entière du clan des hommes-loups, Fillan devait composer avec sa pilosité plus que généreuse. Mais fort heureusement, la pousse de sa barbe restait stable contrairement à ses pouvoirs qui semblaient s’accroître de jour en jour.
La première année de licence d’histoire permettait de choisir une option sportive. Fillan s’était inscrit aux cours de musculation. Il ne lui fallut pas longtemps pour s’apercevoir que sa force devenait tout à fait hors du commun. Il gérait les poids soulevés afin de ne pas attirer l’attention des autres étudiants. Son corps s’était rapidement transformé. Il arborait désormais de larges épaules, des biceps rebondis, des pectoraux bien dessinés et des abdominaux parfaitement sculptés. Ce qui n’était pas pour déplaire à Nina toujours aussi fière de lui.
La jeune Régente lui disait souvent qu’elle se sentait en sécurité à ses côtés. Fillan savait pertinemment qu’elle était capable de se défendre toute seule, mais il était heureux d’avoir le sentiment de pouvoir la protéger.
Tous deux étaient conscients que leurs destinées exceptionnelles pouvaient les exposer à bien des dangers. Ils s’efforçaient toutefois de vivre comme les jeunes gens de leur âge.
Malgré leur existence peu banale, les amoureux donnaient l’image d’un couple tranquille et serein. Leurs préoccupations paraissaient communes à celles des autres étudiants.
Leur appartement confortable et gai offrait un véritable havre de paix. Les fenêtres laissaient pénétrer les rayons du soleil dès le matin.
La décoration de Céline, la mère de Fillan, avait fait l’unanimité. Les couleurs et le mobilier le rendaient agréable et également très pratique.
Nina invitait parfois ses nouveaux amis de la fac de langues à venir réviser avec elle sans craindre de déranger Fillan. En effet, il disposait de sa propre chambre pour travailler.
Il devait toutefois mettre un casque audio, car son ouïe surdéveloppée lui permettait d’entendre distinctement toutes les conversations même la porte fermée.
– Me voilà ! Tu as raison, une fois de plus je dois me dépêcher. Hum ! Tu nous as acheté des croissants. Tu es un amour ma douce.
Il trempa une viennoiserie encore chaude dans son thé.
Quand elle était prête de bonne heure, pour lui faire plaisir, Nina faisait un saut à la boulangerie au coin de la rue.
Fillan possédait un fameux appétit. Le premier croissant terminé, il en enfourna aussitôt un second.
– Merveilleux ces croissants pur beurre ! J’ai une faim de loup !
– C’est rien de le dire. Hugo ne nous avait pas prévenus que cette expression allait prendre tout son sens, songea Nina en souriant.
Son petit déjeuner terminé, Fillan se leva et enfila son blouson.
– J’ai invité Boubou à manger avec nous ce soir. Ça ne te dérange pas, j’espère ? Ne t’inquiète pas, je ferai la cuisine. Je termine mes cours à seize heures. Je passerai chez l’épicier pour faire quelques courses.
– Tu sais bien qu’il peut venir quand il veut, et puis il ne rechigne jamais à faire la vaisselle avant de partir. J’avoue que j’apprécie. Travaille bien mon chéri.
Nina avait encore un peu de temps avant de se rendre en cours, aussi, après avoir débarrassé la table, elle décida d’envoyer un mail à Marion. Son amie faisait ses études à Lille, mais la distance ne les empêchait pas de se donner mutuellement des nouvelles.
Le midi, Fillan retrouva Nina au restaurant universitaire. C’était pratique, rapide et on y mangeait tout à fait correctement.
– Comment s’est passée ta matinée ? demanda-t-il en posant son plateau à côté de celui de Nina.
– Très bien. Ce matin j’avais un message de Marion dans ma boîte mail. Tu sais que ça devient sérieux entre elle et Boubou. C’est vraiment cool.
– Ouep t’as raison. Je trouve aussi qu’ils vont bien ensemble, dit Fillan en contemplant son assiette de spaghettis.
Il se serait bien laissé tenter par la sauce carbonara et ses adorables petits lardons, mais Nina ne mangeait pas de viande. Par solidarité, il s’était donc habitué à refouler les envies carnivores qu’il éprouvait encore de temps à autre.
Leur repas achevé, ils retournèrent en cours.
Nina rentra à l’appartement en fin d’après-midi. Une douce odeur d’encens au patchouli envahissait délicatement le salon.
Fillan travaillait dans sa chambre.
– J’ai bientôt fini mon exposé pour demain, ensuite je me mets aux fourneaux. J’ai prévu une quiche au thon pour ce soir et de la mousse au chocolat en dessert ! claironna-t-il.
Elle s’installa dans le canapé et téléphona à son grand-père. C’était un rituel. Tous les soirs elle appelait à « Fairy » pour donner des nouvelles.
Elle venait à peine de raccrocher quand Fillan la rejoignit.
– Tu as embrassé Hugo de ma part j’espère ?
– Bien sûr, tu sais que je n’oublie jamais. Il m’a dit que papa était submergé de travail. Le maire de Kerlevel l’a embauché pour faire des travaux dans la salle des fêtes. Il est content car il rentre plus tôt à la maison.
Ils s’affairaient tous deux à la préparation du dîner, quand subitement, Fillan leva le nez et renifla bruyamment.
– Voilà Boubou qui arrive.
Il s’essuya les mains pour aller l’accueillir.
Boubou avait encore le bras tendu et le doigt à proximité du bouton de la sonnette quand il lui ouvrit.
– Je peux savoir comment tu fais, chaque fois que je viens chez vous, j’ai pas le temps de sonner que tu m’as déjà ouvert la porte, grommela-t-il.
– C’est ton parfum, je crois que Marion doit le sentir jusqu’à Bray-Dunes ! s’esclaffa Fillan ravi de le taquiner.
– Groumf ! J’en ai même pas mis aujourd’hui !
Le repas se déroula dans la bonne humeur habituelle.
Boubou raconta quelques anecdotes sur son voisin de palier. Il louait un studio au premier étage d’un immeuble.
Le monsieur qui habitait juste en face de chez lui possédait un bouledogue français. En rentrant de promenade, le petit chien avait la fâcheuse habitude de déposer une crotte sur le tapis en bas des escaliers. Son vieux maître, qui avait une mauvaise vue, ne s’apercevait jamais que son terrible animal particulièrement indiscipliné traînaillait derrière lui pour accomplir tranquillement son méfait.
– Hier j’ai pas fait gaffe et j’ai marché dans la crotte. Alors, après avoir monté les escaliers sur la pointe des pieds, je me suis payé le culot de sonner chez son maître. En fait je n’ai même pas râlé, parce que lorsqu’il m’a ouvert, son fauve est sorti pour me dire bonjour et là vous n’allez pas le croire ! Cette bestiole s’est mise à péter si fort que j’ai failli en tomber à la renverse. L’odeur m’a coupé la parole. J’ai tourné les talons et je suis rentré chez moi sans rien dire. J’ai lavé ma chaussure en pestant. Le vieux se demande encore ce que je pouvais bien lui vouloir.
Ils attrapèrent un fou rire en imaginant la scène.
– A l’occasion, quand on viendra chez toi, je toucherai deux mots à cet individu, proposa Fillan.
Nina savait qu’il avait l’intention de parler au chien et non pas au vieux monsieur comme le pensait Boubou. Mais elle se garda, bien sûr, de lui expliquer que Fillan et elle possédaient la faculté de se faire comprendre des animaux.
La vaisselle faite, Julien prit congé en remerciant ses hôtes pour cette excellente soirée.
Nina dormait depuis un moment lorsqu’un bruit de verre cassé la réveilla brutalement.
Elle se leva d’un bond et se dirigea prudemment vers la cuisine. La pièce était plongée dans le noir. Une forme sombre s’agitait au ras du sol. Tout à coup, elle distingua deux yeux jaunes phosphorescents qui la scrutaient fixement.
– Désolé ma princesse, j’ai cassé un verre. Il m’a échappé des mains. J’avais soif, je crois que la quiche au thon était un peu trop salée, s’excusa Fillan en se relevant.
Nina, interloquée, ouvrit la lumière.
Son ami tenait une balayette et un ramasse-poussière à la main.
– Tes yeux ! On aurait dit un vrai regard de loup ! En plus tu ramasses les morceaux de verre dans le noir comme si tu voyais aussi distinctement qu’en plein jour !
– Ah ! Euh oui c’est vrai que ces derniers temps, je me suis rendu compte que je vois de mieux en mieux la nuit. C’est cool je trouve.
Nina avait l’air extrêmement troublée. Fillan lui promit de téléphoner à Hugo le lendemain à la première heure pour lui demander si ce phénomène était normal.
La Régente possédait les mêmes dons que les hommes-loups, car elle les avait hérités de son grand-père. Mais ses capacités étaient beaucoup moins développées que celles de Fillan.
Elle s’inquiétait un peu de l’ampleur que ces pouvoirs prenaient chez lui. Même si elle restait persuadée que ni Hugo, ni Laimonius ne lui auraient fait courir quelque danger que ce soit. Il devait donc y avoir une explication à tout cela.
Fillan ne semblait pas du tout perturbé par la situation. Au contraire, il revendiquait fièrement son appartenance au clan en portant tous les jours le médaillon que lui avait offert son ami Walguenard.
Le lendemain matin, ils appelèrent Hugo pour lui raconter les événements de la nuit.
– Ne vous tourmentez pas. Je ne possède pas ce don mais j’en ai déjà entendu parler. Je téléphonerai à mon frère pour l’inform

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