Entre paradis et enfer , livre ebook

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246 pages

Français

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A propos
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Extrait

Description

« Loïc, l'homme que j'aime... Ou que je hais. »
Le cœur de Victoria Boum est troublé, bien que sa détermination la guide vers le mariage avec le riche Loïc Bihina. Pourtant un autre Loïc est prêt à tout pour la garder dans sa vie et réaliser ces rêves d’une famille heureuse malgré la pauvreté qu’ils ont tant chéris.
Se soumettre à un homme qui t'aime d'un amour schizophrène est un choix de vie. Mais à quel prix ?

Sujets

Romance

Toute la romance

Fiction

Informations

Publié par	Edilivre
Date de parution	23 janvier 2020
Nombre de lectures	34
EAN13	9782414330225
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright

Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson - 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-33023-2

© Edilivre, 2020
De la même auteure :

30 – Le prix du pardon, tome 1 et 2
1 – Quand la glace se brisa… 2 – Un amour au goût chantilly
22 – Aimer ou le défi de panser les plaies du cœur, Amour 3.0
3 – Princesse malgré elle
23 – Mariage à hauts risques
4 – Cœurs rebelles
24 – Le pari de l’amour, Tome 1 à 3
5 – Coup de cœur royal
25 – Mon sang, ma douleur
6 – Un papillon nommé Ida 7 – L’amant de ma femme
26 – Jumelles et différentes, Sœurs Yanga, tome 1
8 – Le goût de vivre 9 – Quand les envies s’emmêlent
27 – Jumelles entre cieux et ténèbres, Sœurs Yanga, tome 2
10 – Un homme entre casseroles et passion
28 – Mariée à un millionnaire
29 – Je t’aime, moi non plus
11 – Au-delà des larmes
12 – Dans la peau d’un serial lover
31 – Eros, bouts de désir. Tome 1 et 2
13 – Gigolo : tous les chemins mènent à Rome
32 – Un cœur dans une cage dorée 33 – Apprends-moi à t’aimer
14 – Baiser mortel
34 – Ma bonne et moi
15 – Un bébé à tout prix
35 – Infidèle
16 – Le destin d’une femme amoureuse
36 – Méprise dangereuse
37 – Amoureux d’un ange
17 – Comme une envie de te caresser
38 – De la haine à l’amour, tome 1 à tome 5
18 – Amoureux d’une escort girl
39 – Divorcés de cœur
19 – La passion du pouvoir
40 – Pincements d’amour
20 – Elixir de passion, tome 1 et 2
41 – La pierre de Dieu
21 – Quand amour rime avec déception, Amour 3.0
42 – La princesse des eaux
Exergue

Le bonheur a un prix qu’on n’estime très souvent pas .
Prologue
Les heures passent et l’anxiété grandit lentement en moi. Mais comme une véritable amazone, je me dis qu’aucun combat ne sera insurmontable pour moi. Ce ne sera qu’un parmi tant d’autres.
Le miroir renvoie l’image de mon fin visage, rehaussé par le blanc du voile. Il a été coupé dans un tissu soyeux et fin. Mes doigts glissent sur le tissu et crissent suavement à mes oreilles. La qualité de ce vêtement est incontestable. Je baisse la tête, puis je la relève pour détailler mon visage. J’ai fait le maximum pour avoir une bonne mine, mais la fatigue et le stress me donnent des cernes et un visage de craie. Je pousse un long souffle et je me lève. Le petit miroir ne m’est plus utile. Avec soin, je retire le voile et je le range dans la housse avec la robe.
Je me saisis de mon sac à main posé sur une chaise, l’un des rares endroits de cette chambre à ne pas être encombré par des vêtements ou des sachets. Je vais vérifier mon maquillage dans le miroir. Je lisse mon tissage qui est d’un noir si sombre qu’il contraste avec la clarté de ma peau presque translucide. Les soins que je lui donne depuis peu rehaussent encore plus sa beauté. Je suis lumineuse et cela n’est pas un euphémisme.
– Victoria !
– J’arrive.
Ma voix basse ne porte pas très loin, mais je sais que ma sœur qui attend impatiemment derrière la porte de la chambre l’a parfaitement entendue. Je vais ouvrir la porte et je m’arrête pour faire face à Liliane.
– C’est quoi cette robe ? Du noir ?
Je baisse la tête et j’observe ma tenue en tournoyant sur moi-même.
– Ne me trouves-tu pas bien ? Je pensais avoir de la classe dans cette robe.
– Tu as un corps sublime, mais ça ne le fait pas de porter une robe noire maintenant ! Tu es une future mariée. Tu dois rayonner de bonheur.
– Mais je suis heureuse. Tu sais bien que…
– Viens et change-toi. Je vais t’aider. Il faut que ton chéri bave d’amour en te voyant.
Elle me tire de force dans la chambre et s’en va fouiller dans les sachets en plastique. Je demeure plantée au milieu de la pièce. Liliane me rapporte une robe rose à manche unique. Elle est courte, m’arrivant à la moitié des cuisses. Elle m’apporte une paire d’escarpins blancs avec un sac de la même couleur. Avec des gestes empressés, elle m’aide à changer de tenue, non sans pouffer de moquerie en voyant l’ensemble de lingerie violet que j’ai porté en dessous de ma robe noire. Je suis obligée de me débarrasser du soutien-gorge. Je porte un bonnet B. J’ai une petite poitrine qui passe partout.
Au pas de course, nous sortons de la chambre. Une voiture attend dans la cour. Liliane m’envoie des baisers en fermant la portière et elle regarde la voiture s’en aller. Je me tiens bien droite dans le siège. J’essaie de passer en revue tout ce qu’il me reste encore à faire. Je sursaute quand le chauffeur me prévient que nous sommes arrivés au siège de la société. Je descends de la voiture et je reste à quelques mètres de cette dernière.
– Victoria ?
Je me retourne, un sourire déjà plaqué sur mes lèvres.
– Bonjour, dis-je avec gaieté.
– Quelle est… Comment t’es-tu vêtue ?! Nous allons chez mes parents, pas en boîte de nuit !
Je baisse le regard sur le bas de mon corps, lorgnant mes pieds, une main glissée dans mes cheveux.
– Tu n’aimes pas ma robe ? demandè-je faiblement.
Loïc a l’air scandalisé. Il secoue énergiquement la tête avant de se la frapper d’agacement. Il sort tout droit du bureau, mais il est beau et vêtu avec perfection, comme d’habitude. De taille moyenne, d’un teint clair, les cheveux coupés mi-courts et entretenus avec soin, il donne envie de se coller à lui.
– Victoria, ne me fais pas honte, s’il te plait ! grommèle-t-il. Je te donne assez d’argent pour prendre soin de toi. J’espérais que tu me ferais honneur et que tu comprendrais que tu n’as pas besoin d’étaler ton manque de niveau au monde entier. Pitié ! Va te changer.
– Chéri, il est déjà 17h. Nous sommes en retard.
– C’est vrai.
Loïc réfléchit, puis il me fait signe de monter dans la voiture. Je sens des vibrations dans mon sac. Je m’installe et je regarde Loïc prendre place et donner des instructions au chauffeur. Les vibrations reprennent. Avec discrétion, je sors mon téléphone du sac et je glisse mon doigt sur l’écran pour le déverrouiller. Plusieurs appels en absence et un message. J’ouvre ce dernier.
« Je t’aime »
Mes yeux ont du mal à se détacher de l’écran. Pourtant la voix de Loïc me rappelle à l’ordre. J’efface le message et je range le téléphone. Je tourne la tête sur la gauche, le temps d’observer Loïc qui passe des coups de fil professionnels. L’homme d’affaires en lui domine toujours en journée. J’espère tout de même revoir l’homme tendre que j’ai connu bientôt.
– Me bouderais-tu par hasard ? demande-t-il tout de go.
– Non.
– Tant mieux ! Le mariage est dans une semaine et je ne veux pas de migraines à cause de tes caprices de fille pauvre. Je ne t’ai pas demandé de tomber enceinte au mauvais moment. Tiens-toi à carreaux, surtout devant ma famille, et tout ira bien.
– J’ai compris.
Je détourne la tête vers la fenêtre de ma portière. J’étouffe les sanglots qui montent dans ma gorge. J’espère pouvoir avoir la force d’étouffer la douleur qui menace d’assombrir mon bonheur et ma vie toute entière. Je sais que j’ai fait le bon choix. Je vais me marier avec Loïc dans une semaine et nous formerons une famille heureuse. Ma grand-mère m’a certifié que l’amour trouve toujours sa place dans une union maritale. Je serai heureuse avec lui. Mon téléphone vibre à nouveau et je ferme les yeux en serrant les paupières à en avoir mal. Pitié, qu’il m’oublie.
1. VICTORIA BOUM
− C’est bon ? Tu peux descendre là ?
Le ton narquois et sec de Loïc, reflet de son impatience constante, me fait toujours autant d’effet. Je pensais qu’il prendrait du temps au téléphone comme d’habitude, mais il est bien pressé de se rendre à ce dîner chez ses parents. J’aurais bien besoin de quelques minutes pour me faire une contenance. Je prends sur moi et je façonne un magnifique sourire que je colle à mes lèvres. Loïc attend déjà de l’autre côté de la voiture, tenant la portière ouverte d’une main.
– Bien sûr.
Le chauffeur qui a ouvert la portière à Loïc ne semble pas du tout intéressé à répéter la même procédure pour moi. Je descends donc toute seule comme une grande. Les vitres fumées me cachaient beaucoup de choses. Extasiée, je regarde autour de moi. Des dizaines de voitures sont garées dans cette cour qui semble bien trop immense. En me tournant, je découvre une maison immense, je dirais même un château et j’en demeure bouche bée.
– Ferme ta bouche, bon sang ! gronde Loïc en venant vers moi, le regard outré.
En quelques secondes, il a déjà la tête baissée sur son téléphone, mais grogne toujours.
– Cesse de faire comme une gamine des rues. Je n’ai pas dit à mes parents que tu es vraiment pauvre, alors tiens-toi bien. Tu vas me foutre la honte !
Il piaffe et avance déjà vers la maison. Perchée sur ces chaussures hautes, j’essaie tant bien que mal de le suivre. Je suis un peu embarrassée, car ma robe remonte trop souvent sur mes cuisses et menace de dévoiler mon fessier.
– Nous attendent-ils vraiment ? demandè-je à Loïc, un peu essoufflée. Crois-tu que je vais leur plaire ?
– Ils n’ont pas trop le choix, vu la situation. Avance.
Les portes d’entrée qui doivent bien être hautes de trois mètres s’ouvrent toutes seules. Des bruits de voix et de couverts en sortent. Les invités sont plus nombreux que je ne le pensais. Tapie derrière Loïc, je salue du bout des lèvres tous ceux qu’il approche, avançant très rapidement. Il marque pourtant un arrêt devant une femme qui discute, entourée de deux couples. Elle se détache et s’approche pour embrasser affectueusement Loïc. Je vois aussitôt la ressemblance et je souris grandement. Le bras droit autour des hanches de Loïc, elle me dévisage, me détaillant du regard.
– Maman, je te présente ma fiancée, Victoria.
– Enchantée, Madame, dis-je en souriant.
Je veux faire un pas en avant pour lui faire la bise, mais elle ne bouge pas. Ses yeux passent mon corps au scanner. Elle lève soudain la main avec désinvolture.