Entre les deux rives
67 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Entre les deux rives , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
67 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

. ENTRE LES DEUX RIVES RECUEIL DE NOUVELLES Mains Ouvertes Editions ISBN : 978-2-6543-0912-6-5 Toute reproduction est interdite sous peine de poursuites judiciaires. À 7RXV FHX[ HW FHOOHV TXL RQW GpMj SHUGX XQ rWUH FKHU j OHXU F°XU HW TXL RQW SX FURLUH j WRUW TXH F¶pWDLW OD ILQ PREFACE La mort est-elle une fin, une suite, ou un départ ? Là est la question qui revient tout au long de la lecture de ce recueil de nouvelles.Entre les deux rives, ce recueil, ouvre à cerWDLQV OHV SRUWHV G¶XQ PRQGH P\stérieux,HW j G¶DXWUHV XQH UpDOLWp WRWDOHPHQWfamilière. ,O V¶DJLW GH GUDPHV j FHQW WDEOHDX[ DXcours desquels les personnages, derrière le voile du mystère, se révèlent au détourde circonstances aléatoires &¶HVWalors que, dans un PpODQJH G¶KXPRXU HW GH VXVSHQVH DYHF XQH RULJLQDOLWp GRQW O¶DXWHXUH GpWLHQW OH VHFUHW nous parcourons chaque histoire, chaque péripétie, chaque émotion de cet ouvrage. La YLH D XQH SDUW GH P\VWqUH 'HV ]RQHV G¶RPEUH TX¶RQ D GX PDO j H[SOLTXHU PDLV TXL existent toutefois. Et il le faut, je le crois, vivre avec ces inéquations car, sans elles, la vie perdrait un sens ; elle serait incomplète.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2022
Nombre de lectures 11
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

.
ENTRE LES DEUX RIVES
RECUEIL DE NOUVELLES
Mains Ouvertes EditionsISBN : 978-2-6543-0912-6-5
Toute reproduction est interdite sous peine de poursuites judiciaires.
À
Tous ceux et celles qui ont déjà perdu un être cher à leur cœur, et qui ont pu croire à tort que c’était la fin.
PREFACE
La mort est-elle une fin, une suite, ou un départ ? Là est la question qui revient tout au long de la lecture de ce recueil de nouvelles.Entre les deux rives, ce recueil, ouvre à certains les portes d’un monde mystérieux,et à d’autres, une réalité totalementfamilière. Il s’agit de drames à cent tableaux aucours desquels les personnages, derrière le voile du mystère, se révèlent au détour de circonstances aléatoires. C’estalors que, dans un mélange d’humour et de suspense,avec une originalité dont l’auteure détient le secret, nous parcourons chaque histoire, chaque péripétie, chaque émotion de cet ouvrage. La vie a une part de mystère. Des zones d’ombre qu’on a du mal à expliquer mais qui existent toutefois. Et il le faut, je le crois, vivre avec ces inéquations car, sans elles, la vie perdrait un sens ; elle serait incomplète. La délicatesse et la simplicité des écrits de chaque nouvellereflètent la personnalité de l’écrivaine. En effet, chaque personnage tire un bout du caractère, intrigant, calme, mystérieux ou curieuxde l’auteure. Ce sont des personnes extraordinaires quis’expriment à traversfeuilles blanches marquées à ces l’encre noire, et ceux qui découvriront le fruit muride la pensée de l’auteure, après plusieurs minutes, heures, jours de réflexion, auront sûrement faitla rencontre d’une œuvre exceptionnelle. C’est aussi cela,entre les deux rives, tout arrive à point à qui sait attendre… Nous sommes en pleine phase avec cet apophtegme. Dès lors, plongeons-nous sans tarder dans ce recueil de récits singuliers. Découvrons-les carc’est bien surle chemin de l’aventure que nous sommes désormais.
Marc-Emmanuel Amon
Economiste en Stratégie et Développement
I-
Le pacte avec la mort
J’ai senti une vive lueur sur mes paupières. J’ai ouvert les yeux. Je pouvais entendre une musique veloutée.J’ai essayé de bouger mes bras, puis mes pieds. Mes membres étaient tous engourdis. Je parvins enfin à lever une main. Je vis qu’elle était couverte d’un gant de couleur blanche. Je ressentis alors cette amère impression d’avoir un immense trou noir dans ma mémoire, comme quand on peine à se souvenir du passé récent. Tout ce dont je me souvenais, c’était que j’étais sur le point de me marier. J’allais épouser l’homme de ma vie, l’homme de mes rêves; mon meilleur ami, mon partenaire. Pour la première fois de ma vie, j’étais complètement heureuse… Mais que s’était-il passé ? Quel jour étions-nous ? La cérémonie avait peut-être déjà eu lieu, d’où les gants blancs que je portais ? Tout était confus. Ma tête semblait encore plus lourde que le reste de mon corps. L’environnement était très sombre. Je ne voyais rien. Malgré mes efforts, je n’arrivais toujours pas à bouger. J’ai essayéde crier, d’appeler à l’aide, mais je ne m’entendais pas moi-même. C’était comme si j’avais été assommée…pas par un gourdin, ce qui serait invraisemblable ; mais plutôt par des calmants, de la morphine par exemple. C’était la seule explication plausible. La cérémonie du mariage avait sûrement eu lieu. Mais quelque chose de terrible s’était sans doute produit. Un drame, une tragédie qui eût nécessité que l’on me donne des calmants. Dieu du ciel! La lune de miel, l’achat de notre maison… Tout ceci était donc trop beau pourune pauvre orpheline comme moi ! Ma tante disait souvent que quand tout semble parfait, il fauts’attendre à un malheur …
Soudain, j’entendis des pas. Enfin,quelqu’un s’approchait de moi. Une voix enrouée ordonna:
-
Fermez les volets !
Des crissements se firent entendre. Je reconnus la voix de Rachel, ma cousine. Je fulminais alors d’impatience. Elle s’avançait vers moi. Je le savais grâce au bruit de ses pas, qui devenait plus fort.
-
Je t’ai apportédes roses jaunes, tes fleurs préférées, murmura-t-elle.
J’avais crupouvoir lui répondre, lui poser des questions ; mais je dus me rendre à l’évidence. Aucun son ne sortait dema bouche. Mes lèvres remuaient. Pourtant, je ne m’entendais pas moi-même. De plus, il m’était plus difficile de voir son visage dans la pénombre que de percevoir l’éclat de la couleur vive des fleurs. Foutus calmants! La dose était décidément trop forte. Malgré tout, la présence de Rachel avait quelque chose de réconfortant. Je n’étais plus seule. Elle s’éloigna pendant quelques minutes, sûrement pour mettre les fleurs dans un vase. Puis elle revint à mon chevet, resta quelques minutes, silencieuse, se leva et sortit de la pièce. Au bruit de la porte qui se refermait, mes peurs resurgirent. Des interrogations de plus en plus poussées me venaient à l’esprit. Étais-je à
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents