Élisa ne lâche rien , livre ebook

Edilivre - Lisyane Barré

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130 pages

Français

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A propos
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Extrait

Description

Après avoir traversé des zones de turbulences Elisa avait repris goût à la vie.
Heureuse de se retrouver chez ses amis bretons, il va suffire d'un moment d'inattention pour qu'elle se retrouve soudainement entre la vie et la mort.
Une descente aux enfers s'ensuit ; comment va-t-elle s'en sortir sachant que la vérité n'est pas bonne à dire ni à savoir ?

Sujets

Psychological

Fiction

Littérature

Informations

Publié par	Edilivre
Date de parution	21 octobre 2019
Nombre de lectures	1
EAN13	9782414334636
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright

Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-33464-3

© Edilivre, 2021
Mes pensées vont sans cesse vers mes enfants et petits enfants,
et à l’aide généreuse de Françoise, de Catherine, de Claire
Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l’aile du zéphyr nager dans le ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peines écloses,
S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,
Secouant, jeune encore, la poudre de ses ailes,
S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté !
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté !
Alphonse de Lamartine

Élisa ne lâche rien
Le jour se lève, le ciel d’un bleu pâle s’est orné de quelques nuages cotonneux, à quelques jours du printemps.
Au 3 ème étage de la rue de Crimée, dans un immeuble situé dans un quartier populaire au nord-est du 19 ème arrondissement, près du parc des Buttes Chaumont, vit un certain Nono.
La journée s’annonce belle. En dégustant mes tartines beurrées avec un bon café frais, je jette un coup d’œil au journal du matin. A la page des faits divers, je découvre le portrait d’une femme qui me rappelle vaguement quelqu’un…
Curieux, je surfe sur internet afin d’affiner la recherche.
Quand je vois apparaître la photo sur mon écran d’ordinateur, je prends une grande respiration avant d’y croire.
Est-ce possible ! Qui m’a menti et pourquoi nous avoir séparés.
J’apprends avec stupeur, qu’elle est plongée dans un profond coma à cause d’une tentative d’empoisonnement.
Alors pourquoi cette photo n’a-t-elle été publiée qu’aujourd’hui ?
De qui se moque-t-on ! Aussitôt j’appelle Pierre, ami et détective privé, pour qu’il se renseigne rapidement sur cette affaire.
Dès le lendemain, il a déjà repéré le lieu de l’acte manqué, et le nom de la responsable.
Le temps de m’organiser, de prendre contact avec les personnes qui doivent m’accueillir, quelques jours ont passé.
Avant d’entreprendre le voyage vers le Finistère pour retrouver une personne qui me tient à cœur je m’interroge : quelle sera l’issue de cette rencontre ? Pourquoi j’y vais ? Même si j’ai une petite idée sur l’importance de cette démarche…
En attendant j’ai eu du mal à préparer ma valise : vêtements d’hiver ou d’été ? Car si je m’en réfère à la météo pour cette région, c’est compliqué.
Mon taxi m’attend au bas de l’immeuble. Billet en poche, gare Montparnasse, juste le temps d’acheter un magazine et je monte dans le train.
Paris-Quimper, installé en première classe coté couloir, j’attends avec impatience qu’il roule, quand je reçois un texto de Pierre qui m’apprend qu’un agent de police est posté devant la porte de sa chambre.
Après avoir dépassé Paris, le paysage change pour faire apparaître des prairies, des arbres, qui donnent envie d’air pur et de pensées bucoliques.
En face de moi une dame sort son ouvrage à broder et je pense à cet instant « Peu banal de nos jours ! » Après l’avoir saluée, je me lève pour me dégourdir les jambes et me rendre au wagon bar.
Après avoir bu deux ou trois cafés, un type demeurant à Quimper me raconte sa vie, vraiment navrante, mais grâce à lui le temps passe...