DES ELFES ET DES HOMMES
374 pages
Français

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DES ELFES ET DES HOMMES , livre ebook

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Description

Le cadre du récit : une planète qui ressemble à la Terre, Nostra Nueva Terra. Ses habitants sont des elfes et des hommes, mais pas seulement. Lors de leur arrivée, ces fuyards ont découvert des sociétés anciennes, étranges et puissantes, des druides, des géants, des dragons.

Vingt ans plus tôt, les elfes noirs ont immigré dans les profondeurs des Terres noires, à la suite d'une défaite, la Première bataille du Pont-des-Larmes. Depuis, Lord Vickaïn, noble elfe noir issu d'une lignée illustre, veut conduire sa nation à une revanche soigneusement préparée. Il va ainsi bouleverser à son tour le monde des haut-elfes.

Les troubles se répandent également dans les royaumes humains, notamment au Mohhawe qui ne peut plus espérer le soutien du Glorieux Parthicéõn et où le Lord-Protecteur se meurt malgré le secours de Pasaren. Plus loin, l'Illyamnie fait face à une révolte étudiante.

Une force inconnue traverse les nations et semble se jouer des puissances dirigeantes. Ces dernières se regroupent ou s'affrontent en une mêlée bigarrée, fresque en pleine mutation, dans des combinaisons multiples, dont une elfe, Fan_elle, est dépositaire de certaines clés.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 mars 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332626851
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0127€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-62683-7

© Edilivre, 2014
Du même auteur
Du même auteur, à paraître :
Tome II : Couleurs
Tome III : Eaux et Feux
Dédicace


À mes enfants,
Terriblement juste,
lis, lisez jusqu’à la dernière goutte d’encre écrite à l’aune
des larmes et du sang
Nous sommes en l’an 4 997 de l’ère du Phénix,
au mois de decer.
L’histoire de nos continents méritait d’être contée.
Decer est le premier des mois en Terres Bleues et chez les Hommes Libres,
mais il est le dernier en Terre d’Empire, dans les Royaumes nordiques et elfiques.
Nous essaierons de n’en point trahir l’esprit,
À défaut de ne pas toujours en approuver tous les travers.
D’autres s’y sont par le passé déjà commis.
Nous ne ferons que poursuivre leur œuvre,
à la lumière de nos connaissances actuelles.
Ainsi auront vécu les Nations de Nostra Nueva Terra
Mais ne nous leurrons pas,
Tout ceci n’est que prétexte à délires et évasions !
Remerciements


Nostra Nueva Terra
Remerciements P. Reymer, explorateur,
Anno 4867 edp [ère du Phénix]
Note de la rédaction : Tout anachronisme serait bien évidemment fortuit et nous vous serions reconnaissants de bien vouloir le signaler à l’auteur, afin qu’il puisse enrichir ses connaissances et combler ses innombrables lacunes, sur sa boîte mail : PhenixVIIpm@gmail.com. D’avance merci pour lui (et pour nous)…
Prélude
Par un beau matin de décembre, il m’est revenu des souvenirs d’autrefois, un autre matin ou plutôt un soir d’un autre décembre. Il y a bien longtemps. Le cliquetis, le martellement des roues du train qui nous emmenait tous les soirs vers la grande cité qui accueillait nos facultés. L’aube de nos dix-huit ans, qui nous conduisait à refaire le monde.
Des wagons surchargés d’étudiants et surchauffés, rien de bien étonnant à vouloir laisser errer sa pensée, hormones, chaleur du bar du wagon-restaurant de tous ces véhicules bondés, pas de contraintes, pas d’échéances, pas de conditions, pas d’implications. Une discussion de soirée, qui s’allongeait en raison du trajet interminable, lié au retard, occasionné par la neige et le verglas, qui gelait les rails.
Un étudiant d’une autre faculté s’était joint à nos conciliabules. La discussion d’alors portait sur le bien et le mal, tout un programme ! La bonté des uns, la méchanceté des autres. Jusqu’à sa conclusion, qui m’avait alors convenu et que j’avais mémorisée de par son laconisme efficace : « Les hommes ne sont ni blancs, ni noirs, ils sont gris, avec une infinité de nuances ! » Les hommes ne sont ni blancs, ni noirs, ils sont gris avec une infinité de nuances. La vie avait fini par m’apprendre qu’il n’avait pas forcément toujours tort, alors que je redécouvrais la puissance des mots.
Je me suis toujours demandé ce que nous pourrions faire, si nous avions cinq mille ans de vie devant nous. Pire, mieux, la même chose ?
BLANC
Blanc mathématique
Blanc véritable
Blanc inaltérable
La Porte de Glace
La Tour de Glace et au-delà, toute la Côte des Hommes Libres et plus loin encore celle des Naufrageurs semblaient ravagées par un incendie céleste. Des flammèches pourpres ou bleutées dépassaient par intermittence la Tour, que d’aucuns appellent encore la Porte de Glace. Tels des rideaux géants, striés de lumières qui se balançaient dans les airs, les formes féeriques étaient apparues au mois d’adren 1 , à la fin de l’automne. Revenues de leur surprise, voire de leurs terreurs, les populations de la côte jusqu’à Faltheret s’étaient habituées au spectacle. Les voyageurs avaient rapporté que ce mirage était fréquent plus au nord près des glaces des pôles, où ne vivaient que quelques rares tribus isolées chassant le phoque et l’ours blanc, Hubolsqs, Vascers, Amenawaskis et autres Lipanors. L’éblouissement chatoyant et quelquefois sonore de ces lumières ne durait que quelques dizaines de minutes. Après leur disparition, la vie nocturne reprenait son cours. Il se renouvelait toutes les nuits depuis quarante-deux jours, tant le ciel était clair et immobile en dehors de ces activités qui chargeaient l’air de particules magnétiques. Mais sous ces latitudes plus méridionales, le phénomène était inédit.
Decer est le premier des mois dans les Terres libres du Nord-Ouest, avec son cortège neigeux et de frimas mélangés. Ce soir, le crépuscule finissant était auréolé du feu d’artifice des « rideaux de la nuit », dont les pauvres hères s’étaient emparés du nom et imaginaient l’origine divine. Les premières fois, ils s’étaient attendus à voir fondre sur eux toutes les divinités funestes du ciel étoilé. Ne voyant rien venir, les soirs suivants, ils s’étaient accoutumés à la répétition du phénomène et pensaient qu’il s’agissait peut-être d’une bénédiction. Cette nuit, les rideaux laissèrent la place à une nouvelle facétie de la nature, un arc, qui cernait la ville surplombée par la Tour. L’arc se réverbérait dans le fleuve à ses pieds, créant une symétrie dramatique et attendrissante. L’eau du fleuve crépusculaire paraissait comme chargée du pétrole qui avait été découvert récemment à la Passe d’Urrturth. Celui-ci affleurait le sol depuis peu et était hautement inflammable. Il avait ainsi surpris plus d’un des villageois du sud du Parpar, mais plus en amont. Curieusement la texture et la couleur, dont se revêtait le fleuve vespéral lui ressemblaient étrangement.
La ville elle-même, Iskandar, dominée par son antique forteresse, était bâtie à proximité de la rive sud de la Côte des Hommes Libres, à soixante stades 2 de l’embouchure du Parpar. Elle fut fondée il y a quatre cent cinquante ans au nord du fleuve, le long de la route côtière qui relie Faltheret à Troïan dans la République d’Illyamnie. Cette route, dans sa portion méridionale, traverse des paysages charmants, agrémentés par les villas de bord de mer de l’intelligentsia illyamnaise, avant de circuler parmi les dunes, au sud d’Iskandar et de se transformer en chemin de chèvre à proximité de Faltheret. Cette dernière portion fut construite en dix longues années et au prix du sacrifice de dix mille captifs orsks et de deux milles esclaves bleus. Chaque coudée fut gagnée sur le vide des falaises méridionales de Faltheret, chacune au prix de vies innombrables et fauchées, tant par les éléments déchaînés que par les mauvais traitements des Maîtres Esclaves. Les mulets de la Côte des Esclaves, telle que fut nommée la Côte des Hommes Libres dans cette zone, dévalaient chaque jour les précipices. De mont en mont, la route progressait, malgré ou en raison des pertes. De mont en mont, les esclaves payaient le prix du sang, sous les coups de fouet de la Guilde des Bâtisseurs 3 , dont les ramifications et les profits s’étendaient déjà à l’époque à tout le Continent Ancien. Le résultat seul comptait, et ce fut le cas. Les ponts de pierre ou de lianes balayaient les obstacles. La nature elle-même reculait devant l’adversité et la détermination humaines.
De nombreuses années durant, les étendues situées entre Faltheret au nord, l’Illyamnie au sud, la Côte des Hommes Libres à l’ouest et les Terres de l’Ouest furent dénommées les Terres à prendre. Les voyageurs évitaient autant que possible de traverser ces terres sauvages et arides. Nos légendes abondent en récits décrivant les tristes destins qui frappèrent les infortunés, pris en chasse par des armées d’orsks ou de gibelins, voire pire encore, si possible, à la lumière de nos sens humains… Depuis quelque temps, de nouvelles menaces semblent peser sur les caravanes des marchands. Certaines disparaissent. D’autres s’enfuient vers le nord. Comme partout, sur Nostra Nueva Terra l’heure semble grave, sans pour autant que nous ne sachions vraiment pourquoi.
Toutefois, depuis peu, la ville d’Iskandar a retrouvé sa splendeur d’autrefois. On s’affaire aux abords des portes. Au nord, la Porte de Glace se dresse, superbe et inquiétante. Elle a été confiée à la garde du Comte Ehromam-Tranchant, l’un des quatre comtes qui dirigent la ville. Celui-ci commande à la Compagnie militaire de la Porte de Glace, aux couleurs blanches et noires éclatées.
La Porte de Glace est l’une des quatre portes fondées par les elfes à leur arrivée sur Nostra Nueva Terra, il y a près de cinq mille ans, raconte la Vérité des Anciens 4 . Aussi impressionnante que ses trois sœurs, ou ce qu’il en reste, à l’exception de celle du Sud Étincelant, qui n’a pas été retrouvée, elle est construite sur neuf étages, chacun d’entre eux mesurant vingt et une coudées. Les étages sont réunis par un escalier extérieur qui en fait le tour, afin d’en permettre l’ascension et surtout la défense. Tel un donjon titanesque, la légende voulant d’ailleurs que chacun des neufs étages ait été construit par une titanide, ils sont le symbole de la présence de la civilisation au nord des Royaumes, dès les temps anciens. Du sommet, les gardes du Comte Ehromam-Tranchant, dit-on, peuvent voir au loin la Grande Mer de Glace au nord, par-delà Faltheret, les terres d’Aztica à l’ouest, le Sud aride et étincelant, et l’Est brumeux. Le froid est si intense que les relèves se font toutes les trois heures. En permanence, un immense brasier, et c’est la particularité de la Porte de Glace, illumine la nuit et le jour. Tout un système d’approvisionnement en bois a été mis en place par les Comtes successifs, afin d’assurer la sécurité des terres et des mers du Nord.
Le Conseil des Quatre est composé également d’Omers Longue-Épée, tête pensante du Conseil, et en occupation de la sécurité, de Colèrenr, en charge de la diplomatie, et de Lillianen Beth, première femme à exercer cette fonction, chargée du commerce. Dès son entrée en charge, elle autorisa le négoce six jours sur sept. Les voya

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