Des Elfes et des Hommes
438 pages
Français

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Des Elfes et des Hommes , livre ebook

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Description

Ce fut bien gaiement que les Hommes bleus, sous la férule d’Asmonè, se jetèrent dans les immensités de l’Empire. À Doura, sur les confins du Vexayn, un fléau encore inégalé se répandait dangereusement.
Heureusement Pasaren n’avait pas oublié qu’il était également un master, et de surcroît un habile master. Mais personne ne sort indemne de ce type d’épreuve.
L’ami de Pasaren, Saèrn, rebâtissait sa capitale. Mawer recherchait une réponse à ses questions existentielles chez les Hommes des Sables, en curieuses relations avec les dragons.
Les dissensions parmi les elfes dorés ne faisaient que grandir. Pour une nouvelle Reine tout devenait possible.
La Reine des elfes noirs pourrait-elle modifier le cours des événements ? Elle ne peut ignorer les germes de sombres désagréments.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 octobre 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332733276
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0142€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-73325-2

© Edilivre, 2014
Du même auteur, chez Edilivre
Déjà paru :
Des Elfes et des Hommes – Tome I : Prétexte, mars 2014
À paraître :
Des Elfes et des Hommes – Tome III : Eaux et feux
Dédicaces


À mes enfants.
Terriblement juste. Lis, lisez jusqu’à la dernière goutte d’encre, écrite à l’aune des larmes et du sang.



Nous sommes en l’an 4998 de l’ère du Phénix, au mois de decer 1 .
L’histoire de nos Continents méritait d’être contée.
Nous essaierons de n’en point trahir l’esprit, à défaut de ne pas toujours en approuver tous les travers.
D’autres s’y sont par le passé déjà essayé.
Nous ne ferons que poursuivre leur œuvre et la nôtre déjà entamée, à la lumière de nos connaissances actuelles.
Ainsi auront vécu les nations de Nostra Nueva Terra.
Ne nous leurrons pas, tout cela n’est que prétexte à délires et évasions !
1. Décembre, dans le calendrier grégorien de Vestera Nostra.Janvier : acer.Février : faber.Mars : aresh.Avril : arber.Mai : pars.Juin : cocakhs.Juillet : saler.Août : hippo.Septembre : adren.Octobre : ocer.Novembre : nouer.Décembre : decer.
Remerciements


Nostra Nueva Terra

Remerciements à P. Reymer, explorateur Anno 4867 edp [ère du Phénix]
Note de la rédaction


Note de la rédaction :
Tout anachronisme éventuel serait évidemment fortuit, aussi nous vous serions reconnaissants de bien vouloir le signaler à l’auteur – afin qu’il puisse enrichir ses connaissances et combler ses innombrables lacunes – via sa boîte e-mail : PhenixV@gmail.com. D’avance, merci pour lui (et pour nous)…
Prélude
Par un beau matin de mai, il m’est revenu des souvenirs d’autrefois, d’un autre matin aux couleurs dorées d’un autre mai. D’autres rayons du soleil, sur une autre terre.
Une musique des années quatre-vingt. Des sons métalliques. La pop que nous aimions, qui disparaît un peu plus chaque jour et revient par bribes, essoufflée ou renouvelée. Un air celtique dans un décor champêtre. Des habits que nous n’aimons plus et qui nous paraissent si désuets aujourd’hui. Colors, vraies couleurs. Il avait occupé le Top 10 pendant plusieurs semaines. Il est pourtant difficile de le retrouver sur Google, si vous vous y risquez. Google n’est pas l’ami de tous.
La conversation d’hier s’était poursuivie. Une conversation s’interrompt-elle vraiment, d’ailleurs ? Même pas par la mort de l’un des participants. Peut-être par la mort de tous les participants ? Et encore, cela serait réducteur. J’entends encore les conversations sous les ogives des grottes de nos ancêtres Cro-Magnon. Les couleurs, toutes les couleurs, mais leurs couleurs éclairaient la nuit. Depuis la nuit de notre passé glorieux, avant le jour merveilleux.
Préparation
Nous avons relaté précédemment les événements de la fin de l’année 4997 edp et de la suivante. Des prophéties, des songes et des avertissements non perçus et non inscrits les ont précédés. Des événements non prévus semblent les avoir accompagnés. Il n’est donc pas étonnant de savoir que seule une situation chaotique pouvait en être engendrée. Cela fut d’autant plus pernicieux que cette génération pensait avoir vécu à l’abri et pouvoir vivre éloignée du malheur. Cela fut d’autant plus destructeur pour la suite qu’elle pensait ne pas devoir vieillir et qu’elle avait tort bien sûr, grand tort.
Les troubles d’Illyamnie et les incursions des Orsks auraient pu être considérés comme peu de chose si cela n’avait pas contribué à exacerber la sagacité du flou. La République d’Illyamnie plongeait dans l’anarchie et les Orsks déstabilisaient les royaumes du Mohhawe et du Parthicéõn.
Cependant, le vrai danger semblait venir des Terres noires, appréciation somme toute rationnelle. Après vingt années d’humiliation, les Elfes noirs traversaient à nouveau le pont des Larmes. Cette fois, la victoire était au rendez-vous grâce à la Garde de Fer, sous la direction de Lord Vickaïn, le Lord invaincu, qui allait voler de succès en succès. Le Haut-roi devait même périr de ses blessures et laisser le royaume des Elfes dorés dans les mains de la reine Hétaïre. Un nouveau roi ne pouvait être rapidement élu et Lord Vickaïn se rapprochait de Centralia, la capitale jumelle des Elfes dorés.
Un compromis devenait-il possible alors qu’une Elfe dorée particulière, Fan_elle, accomplissait un périple dangereux en Terres bleues, auprès d’un roi insolite et imprévisible, Démétrios l’Impur ? Les contacts noués avec sa fille Asmonè seraient-ils fructueux ? La fille ne ressemblait pas au père. C’était déjà un point positif…
De toute manière, l’Empire coupe la route du retour, d’autant que les mercenaires sondiens, qui ont la mainmise sur ces terres, semblent ne rechercher que leur intérêt et être capables de se vendre au plus offrant. Ceux-ci ne manquent pas, des Villes libres aux Insulaires, repus des richesses du Continent nouveau découvert depuis peu, à la Guilde et à l’impénétrable royaume du Vexayn.
Si nous complétons le tableau par les Dragons de toutes couleurs, qui attirent la curiosité, intéressée à n’en pas douter, d’un Mawer, Dragons ayant contribué à l’élimination quasi complète des Druides blancs, et par les derniers Nains, dispersés ou encore organisés en royaumes minuscules, nous ne serions pas encore complets. Même les Géants et leur nouveau prince, Atlantac, ainsi que les Druides rouges, éléments qui sous-tendent chacune des révoltes, rendraient un regard tronqué sur le cours des événements. En fait, une force sous-jacente traverse les nations et semble se moquer des puissances dirigeantes, ou plutôt s’en jouer. Il ne s’agit probablement pas de la Guilde. Il est difficile d’en tirer les leçons. Elles nous parviendront, bien sûr, avec le temps.
Un message persiste, ici ou là : le monde n’est ni blanc, ni noir ; il est gris, avec une infinité de nuances, qui prennent ici le visage de Ludovicis et du Roy parfait, le petit Roy, Saèrn, le fils du Lord-Protecteur du Parthicéõn, trop tôt décédé. Une épée et des oracles favorables suffiront-ils pour un destin fameux ?
Bleu
Blanc terre
Bleu nuit
Bleu ciel
Le roi qui ne voulait pas être Roy
Lorsque Saèrn atteignit la grande esplanade de Riquewihr, il prit conscience des dégâts occasionnés par les Orsks. L’ire des Orsks et des Guildeurs s’était focalisée sur les palais Jumeaux. Tous les visages des statues avaient été mutilés. Le martelage et le feu n’avaient épargné aucun bâtiment. La pyramide de verre rouge était fracassée. Les autres bâtiments, pour la plupart, n’avaient pas été plus ménagés.
Déjà égarés sur Nostra Nueva Terra, les Parthicéõnnais se sentaient maintenant également isolés et à nu au milieu de leur capitale, qu’ils ne reconnaissaient plus vraiment. Certains pleuraient, d’autres hurlaient de douleur, les mêmes qui avaient hurlé de joie en apercevant de loin le Mont Fauve. Beaucoup se taisaient et Saèrn était de ceux-là ceux-là. Le travail n’allait pas manquer. Les charpentes brûlées et noircies s’écroulaient encore par intermittence. Les cendres ne recouvraient plus les avenues balayées par le vent du Nord, mais des traces indélébiles recouvraient les monuments, peints d’une suie noire et épaisse. Dès que les réfugiés tentaient de s’éloigner des grands axes, ils devaient se frayer un chemin plein de surprises et de dangers au milieu des murs évanouis et des portes défoncées. Tous avaient voulu revenir. Tous auraient voulu s’enfuir.
Seuls les enfants pouvaient encore trouver leur compte dans ce désordre insultant. Indifférente aux grandes catastrophes comme aux petits bonheurs, la petite Simène, trois ans et demi déjà, escaladait les détritus, loin de ses parents qui traînaient leur misérable mobilier dans la ruelle sans nom qui fait l’angle avec la rue d’Angour. Les privations des derniers jours la rendaient encore plus maigre que de coutume. Son petit physique acéré lui faisait découvrir tous les arcanes de la cité en ruines, malgré l’inquiétude mortelle qui agitait ses parents.
Simène avait fini par écorcher encore plus que d’habitude ses petits genoux osseux. Elle était revenue quelques minutes dans le giron patriarcal et matriarcal sans pouvoir rester en place longtemps, et au contraire prête à s’esquiver dès la première pause, qui ne manqua pas d’arriver, à l’approche de son second oncle. La petite s’était trouvé une compagnie complaisante en la personne d’une petite chienne qu’elle appelait Blanke, sans plus de conviction ni d’autorité. La chienne, nécessairement blanche, en était quitte pour reprendre son chemin avec une nouvelle compagnie.
Heureusement pour elles et leur famille, les maisons de leur quartier n’avaient pas été saccagées de fond en comble, leur pauvreté étant finalement une garantie contre les déprédations des Orsks et la rancœur des Guildeurs. Seuls les murs avaient été recouverts d’une couleur rouge, dont il valait mieux ne pas être trop regardant sur la provenance potentielle. D’un bond, la fillette et la chienne blanche étaient revenues à demeure.
Le nouveau Roy, quant à lui, dans cette atmosphère de fin du monde annoncée, commençait à se demander s’il n’aurait pas dû tout simplement se réconcilier plus tôt avec son père. La mort l’en avait empêché, mais c’était peut-être tout simplement la vie, sa vie ou celle de son père, qui progressivement les avait écartés, sans qu’ils aient pu le déceler, ni même que cela leur ait paru important. Ils s’en étaient allés chacun de leur côté et avaient oublié. Ils s’étaient oubliés. Ils n’avaient pensé que tardivement que cela pouvait avoir des conséquences. Lorsqu’il fut trop tard, les barrières étaient en place, mais plus que de barrières, il s’agissait de murailles infranchissables. Le R

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