Délire dans une école
50 pages
Français

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Délire dans une école , livre ebook

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Description

C’est une histoire vraie, vécue par l’auteur.

Elle raconte neuf mois de délire dans une école. Un décor de désordre inqualifiable...

Chaque jour dans les classes, le sol est jonché de chaussettes et d'habits, de feuilles, manuels et cahiers déchirés ainsi que de stylos et de crayons mis hors d’état d’usage.

Les cours sont sans cesse saucissonnés : des élèves en retard, d’autres sans cahier ou stylo. Des surveillants entrent en classe pour apporter des sandwiches. Mieux encore (ou pire !) la directrice adjointe vient avec la liste des élèves qui n’ont pas pris leur sandwiches au réfectoire et, au beau milieu du cours, les leur distribue elle-même !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 novembre 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414382460
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-38587-4

© Edilivre, 2020
Dédicace
À ma mère qui m’a transmis quelque peu de son pouvoir inné de comprendre le sens subtil des mots.
Introduction
On y ressent le sérieux et on apprécie le cadre professionnel qui procure l’envie d’exercer avec passion l’enseignement. De loin, c’est un bel édifice blanc, immaculé, construit sur deux niveaux et dès l’entrée on ne peut s’empêcher d’admirer une cour tapissée de sable fin. Pourtant, nul enseignant ne peut soupçonner qu’au sein d’une si belle école, des scènes qui dépassent l’imaginable puissent se dérouler.
En effet, les profs sont choqués de composer avec des élèves indisciplinés sur fond d’impunité totale. Ni la direction de l’école ni les parents ne recourent à des sanctions qui dissuadent les élèves ou leur font regretter ce qu’ils ont commis en actes ou en paroles.
Entrer dans une seule classe suffit pour renseigner sur ce qui se passe dans l’établissement tout entier. Des caméras de surveillance sont placées dans chaque classe en plus de celles existant déjà au niveau des halls de l’établissement scolaire.
Il n’y a pas un jour où des élèves n’ont pas levé le doigt pour dire qu’ils n’ont plus de stylos pour écrire. Invraisemblable, mais les corbeilles débordent au quotidien de dizaines de règles, de stylos et de crayons cassés.
Après la recréation de la matinée, il y a toujours des élèves qui traînent avec leur sandwiche. Que ce soit au niveau des allées de l’école ou bien devant l’entrée des classes, ils sont toujours là avec leur nonchalance et leur arrogance. En fait, dès qu’ils s’assoient sur les chaises, ils n’arrêtent pas de boire, mais surtout de passer leur temps à manier les bouteilles dans tous les sens. Ils en rapportent plusieurs et se permettent de les prêter les uns aux autres.
En plein cours et alors que le professeur est concentré sur la leçon, un surveillant entre en classe pour apporter un croissant. Mais aussi et très fréquemment, des sandwiches à donner aux élèves.
Bien que la quasi-majorité des élèves habitent sur un rayon de 10 km, la direction de l’école impose aux enseignants d’accepter les élèves en classe même si c’est après vingt minutes de retard. Donc, à tout moment un élève arrive. Cela sans compter que nombre d’entre eux demandent, de bon matin, à aller aux toilettes. Dans ce grand cafouillage, il y a une chose à laquelle l’école tient beaucoup, notamment sous la pression des parents d’élèves : « les permissions d’aller aux toilettes ». C’est en fait le deuxième point mentionné dans un procès-verbal d’une réunion entre la direction et les professeurs : « les maîtres s’accordent à dire que dorénavant ils donneront la permission à tout élève qui voudra aller aux toilettes ».
En classe, on aperçoit un sol jonché de chaussettes, de chaussures et même de pantalons, robes ou gilets qui se mêlent bien évidemment aux cahiers, manuels scolaires, stylos… mis hors d’usage. Alors que le prof est occupé à écrire au tableau, des élèves s’occupent plutôt de leur tenue vestimentaire. Mais pas dans le bon sens !
Les élèves en retard, qui s’absentent ou ont un comportement d’indiscipline ne reçoivent aucune sanction. Ils sont punis en étant tout simplement envoyés à la bibliothèque. Il en est de même quand un élève est renvoyé par le prof pour oubli de cahier, manuel scolaire ou pour ne pas avoir fait un devoir à la maison.
L’exercice de casser les stylos
Simple coïncidence ou signe prémonitoire : la première image qui s’offre aux yeux dès qu’on met les pieds à l’intérieur de la classe est un tableau fissuré de haut en bas. Un tableau bien entendu fait, en entier, de ciment et peint au vert foncé. Juste en bas, par terre, est déposé un grand morceau d’une éponge découpée, ou plutôt déchirée à partir d’un matelas, aux côtés de quelques bouts de craie blanche.
Chaque matinée, il faut se démener pour retrouver cette éponge. Alors soit elle a été prise par un autre prof, soit elle a été emportée dans la corbeille à ordures par les agents d’entretien. C’est pratiquement une histoire de « toison d’or », sauf qu’ici il s’agit d’une simple éponge.
Presque quotidiennement, le prof est obligé de chercher une solution. À la place de l’éponge et pour effacer le tableau, il faut trouver la bonne astuce. Des fois, des serviettes en papier. D’autres, une petite brosse scolaire proposée par les élèves. Fort heureusement un jour survient l’idéale solution. Au lieu de l’éponge, le prof a commencé à utiliser un sachet en matière synthétique fourni gracieusement par les commerçants lors de l’achat des produits dans les boutiques. Depuis, il en ramène pour lui-même ainsi que pour les autres profs qui se retrouvent, chaque fois, à la recherche du « chiffon perdu ».
Dès la...

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