Ce que l école ne nous apprend pas sur la vie
118 pages
Français

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Description

Si l’école est considérée comme le lieu d’apprentissage par excellence pour acquérir des connaissances académiques et professionnelles dans une certaine mesure, la vie, quant à elle, nous apprend à nous construire sur la base de nos aspirations personnelles en association avec nos expériences quotidiennes. Inspiré de faits réels, "Ce que l'école ne nous apprend pas sur la vie" nous présente le vécu d’un jeune homme pétri d’espoir après sa sortie de l’université. Pensant avoir appris le nécessaire à l’école pour faire face au monde professionnel, il découvre, contre vents et marées, un univers aux réalités très hostiles. Injustement, il va se retrouver en prison, accusé à tort par son employeur. Dans une confusion d’émotions, il remet en cause ses convictions au regard des situations qu’il affronte. Son nouveau schéma de pensées le contraint à prendre conscience de sa propre vulnérabilité et à découvrir de nouvelles potentialités, jusque là insoupçonnées en lui. Par l’agencement de plusieurs idées, l’auteur nous laisse découvrir onze thèmes, tous porteurs d’un message fort.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 avril 2020
Nombre de lectures 21
EAN13 9782414461509
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson - 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-46149-3

© Edilivre, 2020
Avant-propos
Le septième jour du mois de janvier de l’année deux mil vingt, en pleine méditations musicales, je ressens soudainement le besoin de mettre sur écrits, un certain nombre de faits. Ce sont des évènements fortuits qui peuvent se produire malencontreusement dans la vie de tout individu. Animé par un esprit à la fois carcéral, religieux et dépressif, il est difficile pour moi à pareil moment de trouver la paix de l’âme. Selon la religion catholique, Dieu a créé l’homme à son image. De fait, nous sommes dotés d’une âme divine qui ne prend tout son sens que lorsqu’elle entre au contact de l’esprit saint. Dans le monde actuel, l’esprit saint s’est détaché de la chair pour laisser place à des âmes très opportunistes et avides des biens de la terre. La plupart des hommes se retrouvent désormais coincés dans un cercle vicieux où ils recherchent à la fois « l’avoir, la gloire et le pouvoir ». Tous les moyens sont bons pour y arriver. L’innocence, la simplicité et l’honnêteté ont laissé place aux apparences. Le pouvoir de l’image a conquis le cœur des Hommes. Le mal a pris une forme humaine, et s’est épris du pouvoir de l’hypnose.
Ce roman s’inspire d’une histoire vraie. L’expérience ci-après, retrace les détails de la désillusion d’un jeune homme dans un univers sensé le protéger de certains aléas de la vie. Ce récit, fruit d’un constat de diverses natures, représente à lui tout seul le miroir d’une société à l’intérieur de laquelle le vice et l’opportunisme ont pris le dessus sur les règles éthiques.
Introduction
J’ai vu le jour dans un hôpital, en plein cœur de l’Afrique centrale. Depuis tout petit, mon existence a toujours été des plus agréables, avec quelques petites erreurs de jeunesse que l’on peut retrouver chez la plupart. Pressenti pour servir la religion catholique dès ma plus tendre enfance, j’ai grandi dans un petit séminaire qui m’a donné l’illusion d’un monde parfait à priori. Là-bas, tout est organisé de telle sorte que vous ne suiviez que le programme qui est préétabli pour vous. Au sortir de cette institution, deux principaux choix s’offrent à vous. Le clergé ou la vie de laïc. Le second choix qui se veut être le plus aguicheur, est également le plus cupide, le plus vicieux et le plus austère. En optant pour ce choix, vous avez l’impression dès les débuts de découvrir un univers qui vous a longtemps été caché, plein de belles sensations. Halte ! C’est un rêve de courte durée. Juste le temps de s’acclimater, vous comprenez qu’il ne s’agissait que d’un leurre. Dans ce nouveau monde, la solidarité entre les hommes est rudement mise à l’épreuve. Les mots « loyauté et amitié » sont très rares. Lorsqu’on les identifie dans un groupe d’individus, il faut fouiner en profondeur pour connaître les réelles motivations qui lient ces personnes. La franchise est une gageure et un risque pour tous ceux qui rêvent d’un monde parfait. Les relations humaines deviennent très incestueuses ; les conflits sont pour la plupart latents entre les hommes, jusqu’au jour où ils prennent une forme physique. L’amour du prochain est désormais fonction de la nature des intérêts en jeu. Aimer Dieu devient un slogan scandé par les plus érudits et les plus nécessiteux. Raison pour laquelle une divergence d’églises voient progressivement le jour.
Pendant la phase estudiantine, on se crée de présupposés liens amicaux et affectifs avec de nouvelles personnes. On espère que ces nouveaux contacts ne soient pas nos concurrents dans l’univers professionnel de demain. On reste loyal envers ceux qui semblent l’être avec nous, et distant à l’endroit de ceux qui ne manifestent aucun intérêt pour nous. Dès cet instant, on peut avoir un bref aperçu de ce à quoi ressemblera l’univers professionnel. Entre carriérisme, cupidité et trahison.
Une fois dans le monde professionnel, on pense avoir la science infuse et la maîtrise des procédés tout simplement parce qu’on se dit que l’école nous a tout appris. On se laisse convaincre qu’à l’école on a appris la logique, et celle-ci facilitera notre compréhension des choses. Nous rencontrons des personnes plus âgées que nous, ayant tantôt l’âge de nos grandes sœurs et frères, tantôt l’âge de nos cadets, tantôt l’âge de nos parents. Toutes ces personnes sont considérées comme nos collègues. Ici, le respect se veut être mutuel et la collaboration entre les collègues est considérée comme le socle de la prospérité de l’entreprise qui vous emploie. Cependant, la frustration vous guette à quelques pas.
D’abord, vous constaterez que l’un de vos collègues est plus en vue par votre hiérarchie. Intérieurement, cela pourrait causer en vous un choc psychologique si vous n’avez pas assez de maîtrise de soi. C’est la naissance en vous de l’esprit de concurrence. Il vous incitera involontairement à vouloir faire mieux en comparaison de vos collègues. Ensuite, vous vous détournerez, pendant un moment, de la véritable raison pour laquelle vous avez choisi cet emploi. Dès lors, le but qui vous animera sera d’être l’employé qui trouvera grâces et faveurs auprès de votre hiérarchie. Parfois vous y parviendrez, parfois vos efforts seront vains. C’est à ce moment que la frustration vous envahira et créera par ricochet des brins de jalousie vis-à-vis de vos collègues. C’est une sensation normale lorsqu’on est dans un processus concurrentiel. À l’exception que la plupart préfère intérioriser cette réalité là. Les plus malins développent une forte maîtrise de soi et se reconcentrent sur l’essentiel. Les plus faibles quant à eux, se vouent à des pratiques occultes chez des tradipraticiens pour s’attirer à eux seuls l’attention et les faveurs de la hiérarchie. Le vice prend forme et laisse place à la désolation. Des clans naissent, des guerres se préparent minutieusement et les coup bas sont les principales actions qui matérialisent le combat dans ce milieu. Il faut être psychologiquement brave et rusé pour ne pas tomber dans cette spirale nocive.
Certains se laissent croire qu’ils sont neutres. Ils ignorent qu’ils sont eux-mêmes en pleine guerre psychologique. Car, sous cette forme, le combat n’est pas frontal. Il est intrinsèque parce qu’il se déroule dans leur esprit. Ils se refusent d’avoir un parti pris ouvertement, au risque de perdre certaines faveurs de l’une ou l’autre partie antagoniste. Ils se disent malins. Ils veulent convaincre l’opinion qu’ils ne s’intéressent pas à l’actualité des faits ; mais ils sont les plus informés. Ils fonctionnent comme des espions. Parfois même, ils jouent double jeu. On veut bien comprendre que chacun développe des actions personnelles pour maintenir sa propre survie. Mais cette catégorie là, il faut s’en méfier.
Au cœur du dispositif professionnel, selon que vous êtes affecté à une direction, un département ou un service, vous agissez inéluctablement avec d’autres unités différentes de la vôtre. Selon votre niveau d’influence ou de relationnel, vous vous liez d’attache avec de nombreux collègues. La plupart d’entre-eux ne vous montreront leur sourire que lorsque vous leur rendrez un service.
Dans mon cas, la gestion des ressources humaines est une fonction capitale au sein de toute organisation. Si vous travaillez dans une telle direction, vous avez une visibilité sur la vie professionnelle et parfois personnelle de l’ensemble de vos collègues. De plus, c’est une fonction qui vous donne accès à beaucoup de secrets sur l’entreprise qui vous emploie. Il vous revient donc l’obligation de faire preuve de discrétion. C’est dans cette direction que j’ai été recruté, et que j’ai appris ce pseudo-vécu. Chacun a des secrets qu’il aimerait garder pour soi. À ce titre, tout le monde se méfie de vous, et tout le monde voudrait également avoir une relation privilégiée avec vous. Quel paradoxe ! Vous êtes une référence dans l’entreprise. Tout le monde se réfère à vous pour le moindre renseignement ou service. D’autres tentent par moment de vouloir acheter vos services, même les services les plus insignifiants. Chacun voudrait se rassurer que ses secrets restent en sécurité et qu’il a du contrôle sur vos faits et gestes. Par ailleurs, il peut arriver que vous vous fassiez de vrais amis grâce à cette fonction. Toutefois, vous devez rester vigilant, parce que la plupart du temps vous êtes une proie. Être disponible et serviable dans cette fonction est un avantage pour votre carrière, mais en même temps un inconvénient. Si jamais vos pairs voient en vous un concurrent, et que leurs intentions ne sont pas saines, votre destin peut être scellé d’avance.
L’histoire d’une vie commence dès notre avènement sur terre et se termine lorsque nous passons de vie à trépas. En ce qui me concerne, ma vie poursuit son cours, mais a connu un léger frein. D’aucuns accuseront l’action de l’homme ; je dirais qu’il s’agit plutôt de la Providence. Parfois, nous nous idéalisons un avenir somptueux et prospère. On voudrait ressembler à certaines icônes. Mais jamais, nous n’avons le courage de vivre les mêmes expériences, et les mêmes épreuves que nos modèles ont vécu avant de connaître leur moment de gloire. Tout ce qui nous intéresse à ce moment là, c’est l’idée d’une vie glorieuse, pleine de charme et de séduction.
Par cette brève transition, je voudrais illustrer un temps soit peu le vœu d’un enfant. Dès son plus jeune âge, il s’est promi de faire partir de l’élite, bien que sortant d’une famille modeste. Cet enfant, au regard de son parcours académique, a bravé beaucoup d’échelons et s’est juré de matérialiser son projet de vie. Toutefois, pour y parvenir, ils sont des préalables qu’il faut satisfaire.

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