Au nom de jupi… terre
580 pages
Français

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Au nom de jupi… terre , livre ebook

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Description

Curieuse révélation : un être qui vit, pense et agit comme un humain avec un cœur qui bat mais qui est parfois si étrange ! C’est l’histoire pleine de fureur et de rebondissements d’une espèce d’extraterrestre ayant trébuché dans l’espace-temps.
Raphaël avait le pouvoir de fusionner le temporel avec l’éternité. Bien des choses échappent à notre compréhension en ce bas monde, quand est-il pour l’autre ? Pour lui tout était clair... Allait-il renaître pour réapparaître dans un au-delà sans mystères ? Suivez-le dans un récit alerte, parsemé de scènes burlesques, théâtrales, où les passages philosophiques font bon ménage avec la poésie et l’humour.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 juillet 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332689559
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0142€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-68953-5

© Edilivre, 2014
Dédicace

A la mémoire de Madeleine B.
A Michelle et Anne
Citations

Avenir de ma vie ne vois-tu rien venir ?
Non, répond le présent, je ne vois
Que ton passé trépassé.
Mon présent deviendra-t-il
Passé sans avenir ?
Résigne toi et accepte.
Seul l’au-delà comptera
A répondu l’avenir.
L’instant rejoint l’éternité.

Suivons la voie de nos rêves même si le chemin est difficile.
Ce n’est pas parce que certains sont « borgnes »
Qu’il faut se crever un œil pour leur ressembler.
Au royaume des « aveugles » qui croient voir et savoir,
Les muets sont plus éloquents qu’une… cataracte de mots.
P.A.L.
Introduction

L ’histoire de Raphaël débute dans les années 50, époque de fer et d’autoritarisme d’un monde finissant. Le lavage à l’eau de Javel des jeunes têtes n’allait pas souvent dans le sens de leur poil !
Moi, Sylvain. J’étais son seul ami pour un temps, si tant est qu’il en eut un ! Le suivi de nos relations fut assez éphémère. Néanmoins les moments qui nous ont réunis ont marqué ma mémoire d’un sceau indélébile… Je m’attelle donc à une curieuse tâche que j’estime nécessaire en regard de ce qui ne nous est pas complètement inconnu : un être de ressemblance humaine, et agissant comme tel, mais si étrange par moments !… C’est l’histoire pleine d’aventures, de fureur et de rebondissements d’une espèce d’extra terrestre qui avait trébuché dans l’espace temps né de parents bien terriens. Parfaitement incompris, il ne pouvait émarger qu’en dehors des grandes lignes bien tracées du socialement correct. Mais avec ou sans poigne de titane, un extra dimensionnel d’apparence humaine avec un cœur qui bat, n’a-t-il plus qu’à attendre de renaître, quitter son enveloppe pour réapparaître au-delà de ce qui reste un mystère pour ceux qui n’en sont encore jamais revenus…
Raphaël a maintenant quitté cette planète pour réintégrer un monde qu’il n’aurait jamais du quitter s’il n’avait été incarné en naissant comme le « bébé d’un drôle de monsieur Toutlemonde » !
Petit mémo technique
Pour indiquer les lignes directrices qui ont tracé la trame de ce roman, et afin que tout soit cohérent dans cette clarté diaphane, il y a en fait trois narrateurs :
– Au début l’ami psychiatre rencontré plus tard, retranscrit le récit autobiographique des années de jeunesse de Raphaël, d’après son journal ;
– Puis des circonstances particulières font que « le double » du héros raconte le déroulement des évènements épisodiques de sa vie ;
– Enfin, l’auteur lui-même devient son médiateur, témoin de la « transformation de son drôle de personnage ».
Avertissement
L’auteur tient à préciser que ce roman à la fois réel et onirique est une œuvre de fiction quant à la véritable nature du père, personnage principal, moteur de cette histoire, même si beaucoup d’évènements de fond reflètent des épisodes vécus par son original de fils, dans la réalité.
Toute ressemblance avec des personnes réelles existantes ou ayant existé, serait pure coïncidence.
Préface

Un écrivain porte en lui quantité de graines de semence qui ne demandent qu’à s’épanouir. Son aimable public, c’est l’eau bienfaisante qui fera pousser « les germes de son esprit » qui peuvent parfois fleurir pour le plaisir du lecteur.
Nous vivons pour la plupart l’aventure de notre vie. Lecteur, si je ne suis qu’une curiosité pour toi, le pari que je me suis fait à moi-même sera réussi.
Un esprit avide de renouveau, imaginatif, éveillé, ne vieillira peut-être pas desséché. Une vie bien remplie, n’est-ce pas un voyage de tous les instants, une découverte toujours recommencée de ses semblables ? Beaucoup ne nous ressemblent pas mais tous son t fréquentables.
Un ancien Sage avait dit : « Est-il plus important de chercher la considération que d’atteindre la vérité de son être ? »
A défaut de gentils lecteurs, je dédie cette œuvre à Dieu,
Même si son souffle n’est pas pour moi celui des chrétiens .
Dieu et le Diable ne seraient-ils pas ailleurs qu’en nous ?
Ceux qui mal y pensent ne seront pas honnis.
P.A.L .
Première partie Un homme singulier
Chapitre 1 Portrait d’un roi de pique
Parmi des millions de pierres des plus communes à la plus précieuse qui ont édifié l’humanité, la sienne portait le nom de Raphaël. Elle ne brillait d’aucun éclat. Son père Grégoire était ancré dans les réalités d’un monde imparfait que justifiait celui des lois indéfectibles. L’aspect du personnage affichait une ressemblance avec un officier prussien genre Erich von Sroheim mais avec un regard beaucoup plus dur.
Comme dans le Roi des Aulnes, le fameux poème de Goethe, cet homme de principe et de devoir aimait son fils également pour le principe en le détruisant inconsciemment. Il était pour lui un étranger familier qu’il assistait et nourrissait en lui fourrant dans la bouche de tranches de pain de seigle trempées dans une bonne soupe à la maïzena et aux patates, bien bourrative.
Mais quand on n’a pas l’allure d’un prince charmant dans sa jeunesse, on ne peut être qu’un roi de pique à l’âge adulte sans être un monstre dénaturé pour autant !…
Qui était donc cet homme terrible et intransigeant qui avait imposé la vie à ce fils qui lui ressemblait si peu en dépit de quelques traits communs de caractère peut-être. Mystère des gènes ! Raphaël aurait-il pu choisir d’être le produit d’une autre semence que celle de ce personnage inflexible auquel il devait appartenir jusqu’à sa majorité ? Si certains prétendent être maîtres de leur destin, pourra-t-il jamais échapper à sa destinée tant qu’il sera revêtu d’une enveloppe de chair ?
Grégoire Deguerlande était « fils de famille ». Cela impliquait-il qu’il était né avec une cuillère en argent dans la bouche ? Non, elle n’en avait que l’apparence, car, tout comme des vessies que l’on prend pour des lanternes, sa cuillère à lui avait plus l’éclat de l’étain que celui de l’argent, dans les deux sens, apparenté à la classe dite bourgeoise. Que vaut « l’avoir » du à l’argent si un petit n’est pas comblé d’affection dans son être profond, hormis celle qu’une mère porte à ses enfants par instinct maternel.
Curieusement Grégoire n’était pas non plus le fils choyé par un père qui préférait de loin sa fille aînée, sœur de Grégoire. Brillante et très habile, elle fit un mariage de bonne lignée qui allait la positionner en haut de l’échelle sociale. Brimé et délaissé par ce père partial et très exigeant, Grégoire n’en avait que pour sa mère qui acceptait son peu d’enthousiasme pour les études. Il les termina tout de même à la fin de la 3 ème . Décelant en lui un réel talent pour le dessin, elle le poussa à entrer à l’école des Beaux arts (pas besoin du Bac à cette époque), d’où il sortit avec le diplôme requis pour devenir professeur d’histoire de l’art et de dessin (arts graphiques aujourd’hui). Il en vécut assez modestement. De fait, sa vraie vocation était celle de peintre paysagiste. Paradoxe vivant, il avait deux faces : artiste et homme d’affaires. Cette singularité soulignait l’ambiguïté d’un comportement déroutant : ni rêveur ni poète. Un poète est soumis au pouvoir subjectif de sa nature inspirée. Il dépeint les paysages de son âme et du monde qui l’entoure. C’est la force de son tempérament qui lui dicte son mode d’expression à travers les visions qui le hantent.
Grégoire Deguerlande n’était rien de tout cela. Ce n’était pas un « créatif » qui peint sous l’impulsion de ses passions tumultueuses. Ce qui le motivait c’était de reproduire la Nature simplement, en photographe pictural, pour l’embellir, la magnifier dans nombre de ses paysages méticuleusement léchés, qu’il n’a jamais « déformé » par le prisme d’une perception intellectuelle. Il se dégage de son œuvre une sorte de rayonnement qu’il a traduit avec une certaine euphorie lumineuse. Traditionnellement attaché à un conservatisme néo impressionniste, il continuera à vivre à travers ses gouaches qui resteront le seul point positif de sa nature à mon sens.
En revanche, le côté Mr Hyde constituait la deuxième face de la porte « triangulaire » de son Janus psychologique, la troisième étant celle de Mr Fangio.
Ultra autoritaire à tendance paranoïde, il ne tolérait aucune contradiction, aucune opposition déclarée, aucune revendication au nom du droit légalement reconnu du paterfamilias tout puissant dans l’exercice de ses fonctions d’éducateur. Son fils Raphaël, de nature plutôt frondeuse et rebelle à toute oppression, en fit largement les frais en tant qu’aîné !
Troisième aspect de sa personnalité : tout en respectant l’ordre institutionnel établi, ne circulant qu’en scooter, il aimait néanmoins braver les interdits, les règles fixées par décrets préfectoraux pour se prémunir des défectuosités humaines, des irresponsables, des fous dangereux, des fraudeurs, des égoïstes, de tout ce monde frelaté dont il affirmait avec force ne pas faire partie. Il avait tendance à confondre sens interdit avec non sens, bande d’arrêt d’urgence avec passage public, passage clouté piétonnier avec passage prioritaire pour scooters, ligne continue avec dépassement autorisé pour les deux roues, épaisses comme des frelons mais bien plus mobiles que les autos, etc… La dessus, son rejeton Raphaël avait hérité de cet esprit marginal en beaucoup mieux car il était doté d’un sixième sens « infaillible »… ou presque ! Ce qui était parfaitement évident pour tout le monde, l’était pas du tout pour lui, compte tenu que les lois étaient faites pour endiguer la bêtise, les pulsions négatives et les crises d’ego bafoué qui sont l’apanage des gens branchés sur basse fréquence. Raphaël lui, sans faire montre d’une vanité prétentieuse – on est comme

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