Americana
274 pages
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Americana , livre ebook

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Description

Jesse et Milo sont faits pour voyager. Leur prison dorée derrière eux, il est temps de découvrir la vie sur les routes américaines. Vassili Rodavian aurait préféré rester loin de sa Russie natale, mais les fantômes du passé l'ont maintenant rattrapé et l'horreur de son enfance est sur le point de recommencer. Pauvre Démon sans cœur. Pauvre Magicien sans avenir. Pauvres petits garçons riches et célèbres... les fous se nourrissent de vos souffrances ! Les voyages temporels mèneront David Williams à sa perte, à moins qu'il ne trouve un moyen d'échapper au temps. Tandis que les anarchistes de 1958 restent coincés dans le passé, Judith Mars et les Coper-Feeld se tournent vers une révolution « steampunk ».
Malgré les dangers et les risques, l'aventure ne saurait se refuser. Êtes-vous prêts à embarquer ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 février 2017
Nombre de lectures 2
EAN13 9782334194051
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-19403-7

© Edilivre, 2017
Dédicace

À mes parents, mes frères,
la famille Tabanaud (soit ma seconde famille).
Ce voyage est pour vous.
Ainsi que mes compagnons « conventionnels »,
car nos périples à travers la France et le « monde » sont inoubliables !
Americana

Deux hommes sont entrés alors que je dormais.
Je me croyais encore dans un rêve, j’ai fermé les yeux.
Le sang dans ma bouche avait un goût amer de défaite.
Le temps de m’en rendre compte, j’étais déjà loin de ce monde.
Je flotte entre un rêve et une vie, autrefois mienne.
Mon enfer m’attend. Ou alors est-ce mon paradis ?
Je sais que je n’aurais plus le temps pour les regrets.
Mais cette vie, je m’y accroche, je la veux encore !
C’est ma dernière nuit sur terre, je le sais.
Une douleur s’empare de ma tête.
Je suis allongée sur le carrelage froid de mon salon.
Du sang, rien que du sang… suis-je seulement consciente ?
Le rire des deux hommes retentit.
Je ne veux plus me battre, je ne veux plus pleurer.
Mais je m’accroche encore. Je veux vivre.
Mais cette bataille n’a jamais été la mienne.
Les ombres autour de moi me rappellent des spectres.
C’est un bain de sang dans lequel je lave mes regrets.
Mon cœur ralentit, je suis prête à partir.
La lumière s’allume enfin et lève le voile de la vérité.
Je n’ai jamais été en danger. Je n’ai jamais rêvé.
Tout ceci s’est pourtant bien passé.
Sauf que ce cauchemar n’a jamais été le mien.
Mais celui des deux hommes qui ont essayé de me tuer.
1958
La Loi 1958. Ou « comment rendre le monde meilleur »
Article de presse, 14 Janvier 1950
C’est le nouvel amendement prévu pour le 3 Juillet 1958. Gérer la criminalité dans les États-Unis d’Amérique. Depuis la fin de la guerre, le gouvernement a relevé des chiffres alarmants. La criminalité est des plus élevées : deux fois supérieure à celle de l’Europe, six fois à celle de l’Afrique et trois fois à celle de l’Asie ! Ainsi notre président, Harry Truman, a-t-il décidé d’adopter une politique radicale : les prisons ont été vidé, ces derniers jours. Les personnes accusées de vols ou d’autres délits mineurs ont été relâché mais seront surveillé de très prés. Quant aux meurtriers, violeurs, pédophiles et autres personnes accusées de crimes graves, ils ont tout simplement été exécutés.
Est-ce là, la nouvelle politique de notre pays ? Devenir pire que nos ennemis communistes et fascistes ? La terreur qui s’était emparée de l’Amérique s’est quelque peu adoucie : les gens sortent tard le soir, les jeunes filles n’ont plus peur d’être pris en stop par des étrangers. Comme notre président nous l’a récemment affirmé : l a situation est sous contrôle . Je me dois de poser une question néanmoins : est-elle ou sera-t-elle toujours sous contrôle concernant des innocents ?
Article de presse, 10 Mai 1952
La nouvelle politique en vue d’accorder la loi 1958 a été mise en place et adoptée par tous les états des États-Unis. Les prisons se transforment en chambres de l’enfer : des procès sont prévus pour les délits mineurs, tels que vols, braquages (sans meurtres, prémédités ou non),… et autres crimes qui n’entraînent pas la mort de qui que ce soit. Ces derniers sont condamnés à la prison (la durée varie selon le type et la gravité de leur crime). Leur calvaire commence alors : horaires instables, nourris selon l’envie des gardiens, aucune activité productive, seulement des tortures psychologiques et parfois physiques. Avec ce genre de publicité en sortant, aucun de ces détenus ne recommencera. Ceci est la première catégorie. Vient ensuite les maisons de correction pour les enfants jusqu’à 14 ans ; passé cet âge, ils sont jugés comme des adultes et peuvent croupir dans ces prisons pendant des mois.
Le pire des traitements va aux criminels. Les meurtriers ont droit à un procès pour déterminer si leur crime a été prémédité ou non. Les tueurs en séries passent leur vie en prison et finiront par y mourir, au vue des traitements. Si le crime est non prémédité, seules quelques années suffiront… mais certains ne sortiront jamais, soit par oubli, soit parce qu’ils meurent avant la fin de leur peine.
Les pédophiles et violeurs, qu’ils aient tué ou non, n’ont pas droit à un procès. Leurs actes et leur mode de vie les désignent d’entrée. Ils sont tout simplement conduis en prison et dans les jours qui suivent, sont exécutés.
Voici donc à quoi se résumera notre pays dans sa gestion de la criminalité. Des affiches arborant un « votez 1958 » ont été placardé dans toutes les villes d’Amériques, des spots à la radio et à la télévision passent le message en boucle. Le monde sait de quoi sera fait l’Amérique de demain… de millions de cadavres. Certes de criminels, mais aussi d’innocents, victimes du système dit « infaillible ».
Article de presse, 21 Octobre 1953
La loi 1958 deviendra bien officielle du point de vue national au début de l’année prochaine. C’est une confirmation que nous a fait notre président, Dwight Eisenhower, plus tôt dans la matinée. Le système semble marcher cependant, et a fait taire tous les sceptiques. Tandis que le reste du monde crie à l’atteinte aux droits de l’homme, la moitié de la planète nous envie l’idée. Si la loi passe au point de vue national, il se pourrait qu’elle s’étende au point de vue international d’ici quelques années. La Chine et quelques pays africains essayent déjà de l’intégrer chez eux.
L’arrivé de la loi 1958 sur un plateau d’argent pouvait paraître violente mais elle n’en est rien. Tout le monde est au courant du traitement infligé aux prisonniers et criminels. Cette crainte fait en sorte que l’ordre soit maintenu.
Article de presse, 10 Décembre 1955
Cette année, Noël ne sera pas un moment heureux pour tous. Ce matin, le corps de la jeune Elisa Downey, disparue trois jours plus tôt, a été retrouvé sur les rives du Lac Michigan. D’après les premières constatations, elle aurait été violée, puis étranglé. Son père, George Downey, le célèbre homme d’affaires anglais, est en ce moment même en train de donner tous les moyens possibles à la police du Wisconsin pour retrouver l’assassin.
Elisa Downey, quinze ans, avait rejoint son père la semaine précédente, avec sa mère pour passer quelques jours ensemble avant ses premiers examens de l’année. D’après son père, elle est allée se promener avec leur chien sur les petites routes de campagne (qu’elle connaissait par cœur). Après deux heures sans donner de nouvelles, son père s’est inquiété. C’est en voyant le chien rentrer seul qu’il a appelé la police.
Depuis que la loi 1958 est entrée en vigueur, nous savons tous ce qu’il adviendra du meurtrier… et si la police ne le trouve pas, il se pourrait qu’il recommence. Il est aussi évident que, connaissant lui-même le sort qui lui est réservé, il ne lui prendra pas l’envie de se rendre. Tout est désormais entre les mains de la police.
Article de presse, 6 Octobre 1957
Cela devait arriver ! Nous assistons à une première faille du système de gérance de la criminalité ! Il y a quelques jours, dans une petite ville de l’Indiana, un jeune homme, Heydan Smith a échappé à la police lors de son arrestation. Ce dernier, apparemment sans histoires, mari et père de trois enfants, a été accusé du viol et du meurtre de la jeune Elisa Downey.
D’après sa femme, il serait incapable de faire une chose pareille, mais toutes les preuves indéniables convergent vers lui. Mr Smith a profité de l’inattention des policiers pour se débarrasser de ses menottes et prendre la fuite en voiture. Toutes les polices du pays le recherchent et passent son visage en boucle à la télévision. Plusieurs affiches ont d’ailleurs été placardées dans tout le pays. Nous ne savons pas s’il est armé, mais il reste très dangereux. Nous supplions alors la population de ne pas prendre d’initiatives et de laisser faire les forces de l’ordre.
Article de presse, 10 Octobre 1957
Heydan Smith a été localisé dans le Wisconsin. Nous ignorons comment il a pu passer les barrages et autres dispositifs de la police. Par contre, nous savons qu’il n’est pas seul. Il a été vu avec une complice (ou une otage) : Paige Granger.
Son nom est aussi diffusé dans les médias. Cette jeune fille, originaire de Californie, a vu ses parents se faire assassiner sous ses yeux. Son témoignage a permis l’arrestation du criminel qui a été reconnu coupable. Il est récemment mort en prison. Nous pouvons alors nous demander comment cette jeune fille, fervente croyante du système, peut aider un criminel… c’est pour cette raison que la police pense plus à une prise d’otage qu’à une complicité, d’autant plus qu’ils ne se sont jamais rencontré auparavant.
Mais ce qui inquiète le plus la police, c’est qu’Heydan Smith semble se diriger vers l’Est du pays, vers Washington.
Article de presse, 14 Octobre 1957
Il pourrait s’agir d’un moment historique… mais pas dans le bon sens du terme. L’affaire Heydan Smith vient de rebondir de façon inattendue. Avec l’aide de Paige Granger, il a pu démasquer le véritable assassin.
Hier, à Washington, Smith et Granger ont réussi à pénétrer dans la Maison Blanche. Leur but n’était pas de nuire au Président mais de trouver le sénateur Lodge. Après s’être enfermé avec lui dans son bureau, Smith lui a dit connaître la vérité, et qu’il la connaissait par son chauffeur. En effet, le sénateur est un vieil ami de Mr Downey. Et le jour de la disparition de sa fille, il se trouvait chez eux !
Voici les faits :
Le jour de la disparition d’Elisa, le sénateur Lodge quittait la maison des Downey. Sur le chemin, il a demandé à son chauffeur de s’arrêter. En effet, Elisa se trouvait au bord de la route. Le sénateur a discuté un peu av

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