Afssana… Contes pour Pa, mon enfant - Tome 2
318 pages
Français

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Afssana… Contes pour Pa, mon enfant - Tome 2 , livre ebook

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Description

Après avoir obtenu une dérogation divine pour revenir à la vie, un père dialogue avec son fils et pose une mise en garde contre les méfaits de la drogue et les mauvaises fréquentations...
Il souligne l’importance du respect, du devoir, du patriotisme, de la religion ; déplorant l’absence de discussion entre les générations et insistant sur le fait qu'une fois le dialogue instauré, un enfant peut malgré cela être prêt à mettre en danger sa propre vie...
C’est le cas de William, personnage principal de cette histoire, qui affronte, dans des grottes, des êtres ignobles doués de pouvoirs surnaturels... Sont alors évoquées les conditions de vie des pauvres et des ethnies dites « maudites ».
Avec quelques anecdotes fondées sur des faits réels, l’auteur montre dans cet ouvrage le vrai sens de l’amour et de la fidélité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 novembre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334002301
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-00228-8

© Edilivre, 2015
Chapitre 23 Retour sur terre, à la maison
J3 : dimanche, 10h du matin
Elle est là, sublime comme d’habitude, vêtue tout de noir avec ses yeux magnifiques de couleur émeraude dont le blanc est rouge. Elle est devant une de mes photos et lui parle : tu me manques, ce n’était pas prévu que tu partes. Nous avions projeté de passer quelques jours au Canada. Je la prends dans mes bras et je sens qu’un petit frémissement parcourt son corps magnifique. Intriguée, elle jette des regards à gauche et à droite puis se concentre de nouveau sur ma photo. J’allais déposer un baiser sur ses lèvres pulpeuses lorsque Ambre entre dans la chambre et lui dit : maman, papa me manque, je n’arrive pas à effacer son image de devant de mes yeux : pourquoi il ne m’appelle plus, ne m’envoie plus de SMS. Je pense qu’il a oublié sa Princesse, sa Boule. Ma femme la prend dans ses bras, lui caresse les cheveux, mais ne lui dit rien. Elle respecte son chagrin et la laisse parler, pleurer.
Lorsqu’elle se calme un peu, elle lui dit que papa lui manque aussi et qu’elle sent un grand vide depuis son départ mais, il faut admettre la réalité et respecter sa mémoire.
Papa avait dit : pensez aux bons moments que nous avons passé ensemble et soyez heureux. Essayons.
J’ai de la peine pour toutes les deux, je les embrasse tour à tour et pars voir Pa.
* * *
Je me rends chez Jade, il est près de midi. Je la trouve dans son séjour en compagnie de Pa. Ils discutent sur ce que mon fils doit préparer pour le trimestre qui arrive et comment gérer son temps entre ses cours, ses devoirs, ses activités sportives, ses loisirs. J’écoute et apprécie les propos de Jade en espérant que Pa les suivra et les respectera.
J’entends Pa qui dit à Jade qu’il a des partiels et qu’il préfère sacrifier le sport et les sorties pour avoir plus de temps à consacrer à ses cours. Jade lui dit non. Le sport ne doit jamais être sacrifié, c’est nécessaire à l’équilibre physique mais également mental. S’arrêter de temps à autre pour s’aérer l’esprit permet de mieux se concentrer sur son travail. Ce que tu dois faire ajoute-t-elle, c’est gérer ton temps correctement et respecter tes engagements. Pa acquiesce et cela me rassure.
Je les laisse à leur discussion et attends la tombée de la nuit pour monter voir Pa, seul.
* * *
Papa es-tu là me dit-il ?
Oui fiston. Es-tu prêt à voyager ?
Mais papa, tu sais bien que j’ai du travail.
Le temps que tu consacres à ces voyages ne compte pas dans ta vie. C’est « hors temps ».
On va commencer par l’Afghanistan, si tu le veux bien. Je voudrais te montrer ma famille, mon enfance, mon adolescence.
Comment ?
Nous remontons le temps.
Il est finalement tout excité et me donne son accord.
Nous partons.
Chapitre 24 Voyage dans le temps : l’enfance, l’adolescence, les études, la réussite
J3, dimanche, vingt-deux heures
Nous remontons dans le temps à une époque où j’étais adolescent d’une quinzaine d’année. Nous arrivons dans la demeure familiale et observons les allées et venues de ma famille.
Je désigne à Pa dans le jardin un garçon de 15 ans et lui demande son accord pour prendre sa place.
Comment je peux prendre sa place ? Ses parents s’en rendront compte.
Non Pa, approche-toi de lui et regarde-le bien, note ce qu’il fait et reviens vers moi.
Quelques minutes plus tard il me dit c’est étonnant, il me ressemble beaucoup, on dirait mon frère jumeau. C’est plus que ça, attends, sois patient et tu verras.
Viens, avant que tu te substitues à lui, il faut que je te présente les autres membres de la famille. Ainsi tu ne feras pas d’impair.
Mais ils sont nombreux, comment pourrai-je retenir leurs noms et mettre un visage dessus. Ne t’inquiète pas, cela fait partie de mon pouvoir et ton QI actuel te permettra de retenir tout ce que tu verras ou que tu entendras, même une seule fois.
J’aurais aimé avoir le même QI pour mes études.
Tu l’as Pa, mais tu ne l’exploites pas.
Laissons tes études de côté et concentrons-nous sur notre tâche actuelle. Tu voulais connaitre les us et coutumes d’une famille dans ce pays, alors allons-y.
C’est une famille qui fait partie de la classe moyenne haute. Dans ce pays, la classe moyenne n’existe pas vraiment, tu es riche ou tu es pauvre. Mais par rapport à chez nous en France, on peut dire que c’est une famille de niveau socioculturel et économique élevé.
Nous commençons par le chef de famille, que tout le monde appelle Aga Djan (Aga : père en afghan et Djan : cher). Il est de taille moyenne, un visage avenant, cinquantaine bien conservée. Il est PDG d’une grande usine qui se trouve dans le nord de l’Afghanistan et est venu passer quelques jours à Kaboul. Tu l’appelleras Aga Djan toi aussi et lui baiseras les mains matin et soir. A côté de lui, la jeune femme, élégante et élancée, que tu vois s’appelle Chahdjan, c’est sa troisième épouse. Tout le monde l’aime car elle est douce et agréable.
Les quatre filles, plus belles les unes que les autres, sont tes sœurs. Tu as l’ainée, Enjila, ta préférée Najiba – pourquoi ma préférée, je ne la connais même pas. Attends un peu – Massouda et enfin Meyriam. Les deux garçons sont Haroun et Salah, tes frères. Tes sœurs t’adorent et tes frères te suivent partout où tu vas. Mais tu t’entends mieux avec tes sœurs qui sont souvent sur ton dos.
Nous passons dans une autre pièce dans laquelle une dame très âgée avec un visage qui reflète la bonté est occupée à faire sa prière. Elle, c’est ta grand-mère que tu appelleras Bibidjan. Content de l’apprendre me dit Pa.
Dans la pièce d’à côté, se trouve la première épouse de ton père que l’on appelle Bobo.
Dans le bâtiment du fond, habite ton grand frère Hachem avec sa famille. La partie Est est occupée par ton frère et condisciple Zia et tes deux grandes sœurs Hachéma et Shazia.
Dans la dernière pièce à visiter nous trouvons une femme avec des cheveux poivre et sel, un visage qui reflète bonté et inquiétude. Elle, c’est ta mère.
Pourquoi elle a l’air inquiet me demande Pa.
Elle est comme cela. Elle ne vit que pour toi et a toujours peur qu’il t’arrive quelque chose. Elle passe ses journées à attendre ton retour et prie pour que tu rentres sain et sauf. Respecte-là, chéris-là, elle le mérite et appelle la Mother (mère). Et enfin voici tes propres sœurs, c’est-à-dire celles qui ont la même mère que toi, Amena et Sharanguine.
Mais papa j’ai combien de sœurs et frères ?
Pa, ton père (le mien en fait) a eu 3 femmes avec 8 filles, et 5 garçons. D’autres naissances, celle de Sophie et de Mostapha, viendront plus tard mais nous serons déjà partis.
Papa, tu penses que je pourrais m’en sortir avec tout ce beau monde ?
J’en suis certain.
Bon, je te laisse, tu verras que tu as une place privilégiée dans la famille. Tu as même une voiture.
Une voiture ?, Moi ? Mais tu m’as dit qu’ici, j’ai 15 ans. Je n’ai donc pas de permis de conduire et ne sais pas conduire.
Attends Pa. Il y a des choses que tu découvriras, un peu de patience. A bientôt. Je le laisse et je pars. Bien entendu, je l’observe sans qu’il le sache et suis prêt à lui venir en aide si besoin s’en fait sentir.
Resté seul, Pa va dans sa chambre, une petite pièce d’une dizaine de m 2 , meublée d’un lit et d’un bureau. Cela le change de son studio mais vu qu’ici il n’a que 15 ans, c’est amplement suffisant. De plus, il y a un grand séjour à sa disposition pour le cas où ses camarades de classe viendraient travailler avec lui.
La première chose qu’il fait, c’est de préparer ses cours, il est en seconde et étant dans un lycée français, la plupart des cours sont dispensés dans la langue de Molière par des professeurs français. Pa découvre un gamin studieux qui fait passer son travail et ses devoirs avant tout le reste. Il fait un peu de footing deux ou trois fois par semaine dans un parc pas loin de chez lui. Mais son plus grand défaut c’est sa gourmandise, il mange plus que nécessaire à la maison, au lycée, dans des petits snacks, bref partout où on peut manger quelque chose. Il est en surcharge pondérale et comme il n’est pas très grand, cela lui donne un physique un peu empâté que seule la beauté de ses traits parvient à estomper.
Il est respectueux de ses parents et de ses professeurs et tout le monde dans la famille l’aime. Il est particulière­ment agréable avec ses petites sœurs et ses petits frères notamment avec Meyriam et Najiba, deux petites-filles, belles et agréables, avec lesquelles il a des relations fraternelles privilégiées qu’il conserve d’ailleurs même aujourd’hui.
Au lycée, il est parmi les bons et son classement est toujours dans les 3 meilleurs. Cette situation, agréable, Pa la vit. Il se rend régulièrement à l’école où il a de bons amis, notamment, Emtiaz avec lequel il travaille ses cours et passe son temps libre à s’amuser et à draguer…
Durant les vacances scolaires de l’hiver, cette même année, il se rend dans le nord du pays où son père est en fonction. Le trajet se fait en compagnie de son père et de leur chauffeur à travers les montagnes de toutes les couleurs et de belles vallées à couper le souffle. Une de ces vallées, appelée Ajar, est tellement belle que des touristes du monde entier s’y rendent en « pèlerinage ».
Pa et son « père » font une halte et passent la nuit dans la vallée de Deux Awe, dans un petit motel. Il profite pleinement de la compagnie de son père qu’il ne voit guère durant l’année scolaire étant donné qu’il travaille dans le nord du pays. Le lendemain après avoir pris un copieux petit déjeuner, ils reprennent la route du nord et arrivent dans l’après-midi à destination. Après avoir pris possession de sa chambre et profité d’un re

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