33 ans après Jésus-Christ
354 pages
Français

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33 ans après Jésus-Christ , livre ebook

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Description

Si quelqu’un vous donnait la chance de revivre un événement dans l’histoire de l’humanité, lequel choisiriez-vous ?
Pour Frank Baxter, milliardaire américain, aucune hésitation. Depuis la mort tragique de sa famille dans un horrible accident, il ne rêve que de mettre en lumière tous les mensonges sur lesquels s'appuie l’Église. Pour réaliser ce rêve, il fera appel à son vieil ami William, ancien soldat Seal maintenant à son compte, pour participer à la plus formidable aventure de l’histoire humaine : faire un voyage de deux mille ans dans le passé afin de prouver que Jésus-Christ ne ressuscita tout simplement pas. Ce périple sera semé d’embûches et d’imprévus. Devra-t-il espionner Dieu ? Le Vatican sera prêt à tout pour défendre la résurrection du Christ, qui est à la base de son existence.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 septembre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334003988
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0120€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-00396-4

© Edilivre, 2015
Dédicace


À ma famille et mes amis qui ont toujours été là pour moi. Pour mes enfants à qui je dis, rêvez et dépassez vous.
Remerciements


Merci à Jean-Guy et Mireille et aussi à ma fille Élizabeth pour ses conseils littéraires, Raphaël et Alexandre pour avoir inspirés mes personnages. Merci à un autre Alexandre, pour le graphisme de la couverture du livre.
Citation


Le seul homme à ne jamais faire d’erreurs est celui qui ne fait rien.
Theodore Roosevelt
Prologue
La brume enveloppait le bas de la vallée quand Ivanovich sortit de sa cabane. Il s’était couché tard la veille, et à voir la quantité de bouteilles de vodka vides sur le plancher, il était plutôt surprenant qu’il ait réussi à sortir du lit de si bonne heure. Mais Ivan, comme le surnommaient le peu de gens qui le connaissaient, en avait vu d’autres.
Malgré son âge avancé, que personne ne connaissait d’ailleurs, lui inclus, il gardait bon pied, bon œil. La petite église du village où il était né avait brûlé peu de temps après sa naissance, et ses parents étaient décédés d’une étrange maladie pulmonaire lorsqu’il avait à peine 3 ans. Ces événements limitaient grandement ses recherches quant à son âge. Comme il le disait lui-même, ignorer son âge ne lui ferait pas moins mal lorsque la Faucheuse passerait.
Il prit la direction des petites collines voisines pour rejoindre un troupeau de rennes qu’avaient aperçu la veille des chasseurs de son village. Après seulement quelques minutes de marche, il pouvait voir derrière lui, malgré la brume, son village qui dormait toujours. Il ne s’était jamais éloigné de plus de quelques kilomètres de Tunguska et tout son univers connu était là.
Il avait vaguement entendu parler de troubles à Moscou et de soulèvements contre le tsar Nicolas, mais ses préoccupations étaient beaucoup plus terre à terre. Éviter la famine lui semblait une meilleure idée. Que son pays ait maintenant un parlement appelé Douma ne changeait pas grand-chose dans sa vie, car tout se passait à des milliers de kilomètres de chez lui. Quelques fonctionnaires impériaux traversaient parfois la Sibérie pour tenter d’y prélever de maigres impôts et c’étaient bien les seuls contacts que les villageois de Tunguska avaient avec le pouvoir central du Saint Empire Russe.
Après deux heures de marche, Ivan arriva au pied d’une colline d’où partait une longue pente douce. Il distinguait quelques rennes, probablement quelques retardataires du troupeau principal. Il s’assit un instant pour vérifier le bon fonctionnement de sa vieille carabine. Il fallait qu’elle soit prête à tirer. Toutefois, il se questionnait souvent sur le jour où elle lui éclaterait à la figure. Pour l’instant, il était heureux de constater son bon fonctionnement.
En se levant pour poursuivre sa montée, il remarqua que les trois rennes qui broutaient dans la pente détalaient comme des lapins. Sur le coup, Ivan devint furieux, car il pensait avoir été devancé par des loups. Ceux-ci, en poussant le troupeau plus au nord, compliqueraient son retour avec les quartiers de viande.
Comme il allait reprendre sa marche, une gigantesque explosion le projeta loin en arrière. Un véritable raz-de-marée se propagea sur des kilomètres en détruisant tout sur son passage. Tous les arbres à l’épicentre de l’explosion furent changés en vapeur, mais étrangement, aucun cratère n’apparut. Sur les kilomètres suivants, la forêt fut tout simplement couchée, tels des milliers de vulgaires brindilles s’aplatissant au vent. Tous les rennes des environs furent ainsi tués sur le coup sans savoir ce qui leur était arrivé. Une véritable catastrophe pour cette région pauvre de Sibérie.
Quand Ivan finit par ouvrir les yeux, tout son corps était parcouru de douleurs et de chocs électriques. Il perdit une seconde fois connaissance et sombra dans un sommeil bienfaisant. À nouveau, l’esprit d’Ivan essaya d’émerger de l’inconscience. Cette fois-ci, il resta éveillé malgré la douleur. Après quelques minutes, son cerveau recommença à analyser les informations qui lui parvenaient. Tout lui paraissait étrangement calme. Il commença par enlever les morceaux de bois qui l’empêchaient de se relever. L’épaisse couche de lichen qui recouvrait le sol lui avait sûrement sauvé la vie lors de sa chute.
Ivan s’assit mais fut incapable d’en faire plus. Sa tête le faisait énormément souffrir. Par réflexe, il regarda autour de lui pour savoir où était son arme. Il ne savait pas pourquoi, mais quelque chose en lui l’avertissait de se tenir sur ses gardes. Il ne réussit pas à la trouver, mais après un combat contre son corps meurtri, de peine et de misère, il se releva.
Ce qu’il vit alors lui fit un tel choc qu’il retomba à genoux. Tout le paysage auquel il était habitué avait disparu. Cette mer d’épinettes dans laquelle il avait passé toute sa vie à chasser était couchée comme un tapis. Il se releva et décida de monter la côte pour savoir si ce n’était pas tout son univers qui s’était évanoui. Chaque pas lui arrachait une grimace, mais l’adrénaline l’aidait à surmonter cette douleur qui cherchait à le paralyser. Tout en sueur et un peu étourdi, il arriva sur le monticule d’où, espérait-il, il pourrait voir l’étendue des dégâts.
Ce qu’il découvrit dépassait sa compréhension. En plus des arbres couchés, il y avait une chose étrange qui semblait flotter au-dessus de la plaine. Cela ne ressemblait à rien qu’il ait connu. D’ailleurs, aucun mot ne lui vint à l’esprit pour décrire ce qu’il avait sous les yeux. C’était comme si quelqu’un avait fait une peinture du paysage et l’avait étirée de son centre vers l’arrière. Les bords étaient relativement clairs et précis, mais plus on s’approchait du centre, plus cela devenait flou. Il s’approcha lentement, prenant soin de s’assurer qu’il ne se passait rien de menaçant autour de cette mystérieuse déformation de la réalité. Tous ses sens étaient en alerte, ce qui détournait un peu son attention de ses blessures et son mal de tête.
La chose ne bougeait pas, elle semblait inerte, excepté les changements d’intensité lumineuse dans son centre. Elle devenait de plus en plus foncée et aspirait les poussières et brindilles sur le sol autour d’Ivan. Malheureusement pour lui, quand il réalisa qu’il valait mieux s’en éloigner, ses pauvres muscles ne furent pas assez puissants pour faire demi-tour. Il finit par s’agripper à un arbre tombé sur le sol mais, en dépit de cet ancrage, il fut aspiré à son tour. Quand Ivan entra dans ce qu’il avait plus tôt baptisé la « Chose », il ne vit qu’un petit point lumineux bleuté semblable à un hublot. Il perdit connaissance à nouveau, ce qui valait peut-être mieux pour lui.
Alors, la Chose devint de plus en plus claire et petite et elle finit par disparaître en provoquant un petit flash lumineux.
Il y eut bien quelques personnes pour s’inquiéter de la disparition d’Ivan, mais quand les villageois découvrirent l’ampleur des dégâts, les recherches cessèrent et il fut officiellement déclaré mort.
Un mois plus tard, un fonctionnaire de Sa Majesté le tsar s’arrêta à Tunguska pour faire un rapport. Il prit des photos et compléta un compte rendu succinct qu’il fit parvenir à Moscou par le train suivant.
En cette fin de l’année 1908, les services de renseigne­ments impériaux avaient d’autres priorités qu’une catastrophe naturelle au fin fond de l’empire. La chasse aux agitateurs et aux révolutionnaires communistes occupait à plein temps tous les services. Le dossier avec les photos fut donc classé rapidement au sous-sol du ministère des Ressources Naturelles, où il fut oublié jusqu’au début de l’année 2014, lorsqu’un employé d’un centre de recherche européen fit une demande d’accès à ce dossier.
1
Centre de recherche en physique Baxter Bruges, Belgique
Le centre de recherche Baxter occupait un grand terrain en banlieue de Bruges. Entièrement financé par des fonds privés, son champ de recherche était large et un peu flou pour la communauté scientifique mondiale. Tout son financement provenait d’un seul donateur, un riche industriel américain du nom de Frank Baxter.
Baxter avait fait fortune avec l’arrivée de l’informatique et de l’électronique de pointe durant les années 80. Sa richesse était vaste et tentaculaire. Dans certains cercles financiers, on disait souvent qu’il y avait un peu de Baxter dans toutes les grandes entreprises de la planète. Ingénieur de formation, il était sorti du MIT avec la meilleure moyenne académique de cette institution depuis une décennie. Mais avant tout, c’était sa vision et son audace qui lui avaient le plus servi. Fils unique d’une famille ouvrière de Chicago, il avait travaillé sans relâche pour bâtir son empire.
Les raisons étaient nombreuses pour expliquer le choix de l’emplacement de ce centre. L’Europe regroupait une communauté de physiciens hors de l’ordinaire et de différentes nationalités ; c’était un peu comme avoir accès aux meilleurs produits de tous les magasins en même temps. Et, point non négligeable, certaines lois européennes étaient plus souples sur la recherche. Donc, le centre pouvait se permettre de mettre la barre un peu plus haut que si ses installations s’étaient trouvées aux États-Unis.
Tous les membres de l’équipe de recherche principale du centre Baxter avaient signé une clause de confidentialité très stricte qui leur interdisait de parler de leur travail. Même les membres de leur famille ne savaient que peu de choses sur ce qui y était fait. Ils s’entendaient à chaque fois répondre la même phrase creuse et vague, que la compagnie avait apprise à ses employés.
Le but principal n’était connu que de Franck Baxter lui

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