La lecture à portée de main
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Je m'inscrisDécouvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Je m'inscrisVous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Description
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 24 février 2017 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782414029709 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-414-02968-6
© Edilivre, 2017
Traumatisme
Comme un bateau qui coule dans la mer
Salée, débinée sur des joues rendues amères
Les vagues qui nous emportent au loin de tout ça
Comme ce prisonnier que l’on embarque là-bas
Son esprit prisonnier se mélange sans cesse
De ces accusations si horribles
Par ses gestes et ses traces imbibés de tristesse
Pris à la gorge par son passé si indescriptible
Que l’on affiche sur des poteaux d’imputation
Par sa blessure emmenée et nettoyée par le vent
Gravée à vie sur une plaque d’immatriculation
Fume une cigarette et s’évade dans le temps
Afin de remonter le temps en le passant
Dans des souvenirs d’enfance pour y retrouver des gens
Laissés qu’on aimerait emmener en toute sincérité
Dans ce fameux bateau qui a coulé sans rescapés
Qui manque à l’intérieur de nos cœurs serrés
De pleurs insuffisants pour mémorer leur fidélité
Qui nous ont liés pendant ces années vécues
En souvenir de tous ces disparus perdus
@uredes
TRAUMATISME « Fait à Angers en 1996 »
Hommage
II y a dix ans, on s’est rencontrés
A distance, des regards s’échangeaient
En silence, les voix se sont croisées
Grâce à l’aide d’un dossier
Et de lignes dans le cahier
J’ai mis à nu mon passé
En m’le rendant, un jour tu m’as dit
Un commentaire, je l’aurai bien mis
Plus la peine, je l’ai brûlé depuis
Je t’ai fait lire mes autres écrits
En pleine figure, tu les as pris
Comme une bombe à retardement
Qui se démine avec le temps
Pour une fois, quelqu’un me voyait
Malgré mes yeux handicapés
Sans crainte obscure d’être contaminé
Par cette maladie non demandée
Qui a frappé mon potentiel génétique
Et qui à l’époque défraya la chronique
Ce qui arrive quand on est différent
On se fait mettre de côté par les gens
Mais toi, tu as réagi autrement
Et je t’en remercie infiniment.
Il me semble, du moins avoir trouvé
Pourquoi tu as bien voulu m’aider
A cause de mon côté intérieur caché
Qui jusqu’à présent restait non divulgué
Si j’avais réfléchi au lieu de foncer
J’aurais su préserver cette complicité.
En déposant ces mots, des larmes ont coulé
Mais pas assez pour laver tant de regrets.
J’avais trop le nez dans la poudreuse
Pour sortir de ma vie amoureuse
J’ai quitté cette chute vertigineuse
Et lutté pour une vie plus heureuse
Car pour vouloir s’en sortir
Il faut savoir souffrir
Accepter de mourir
Afin de mieux repartir.
Avec le recul, aucun regret
C’est une délivrance de l’avoir fait
C’est ce qui a tout fait basculer
Dans ma...