Une vie pour une autre , livre ebook

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Mon nom est Auxane, je suis la fille d'un riche industriel promue à une future belle carrière et évidemment à une vie dorée.
Une nuit de St Sylvestre, j'ai un grave accident qui m'a pratiquement couté la vie, je ne suis sauvée que par une greffe de rein.
Je vis une année catastrophique, je me remets doucement de cet accident, mais n'est plus d'envie de vivre.
Mon père décide de m'envoyer dans une clinique qui devrait me permettre de remonter la pente.
Et c'est là que je fais la rencontre de Sovann...
Notre amour sera-t-il assez fort pour surmonter les épreuves?

Venez suivre Auxane et Sovann dans quête romantique entourée de mystères...

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Date de parution

26 décembre 2022

Nombre de lectures

1

EAN13

9782493997180

Langue

Français

Une vie pour une autre…
K.F. Andrews
Une vie pour
une autre…
© Jenn Ink Éditions 2022
Tous droits réservés.
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droits, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Aucun extrait de ce livre ne peut être reproduit, scanné ou distribué sous forme imprimée ou sous forme électronique sans la permission expresse de l’auteur, sauf pour être cité dans un compte-rendu de presse.
Avertissement
Cet ouvrage est une fiction adressée à un public averti et toute ressemblance avec des personnes ou des situations ayant existé ne serait que pure coincidence.

Prologue
Cela va bientôt faire un an ! Un an que j’ai détruit une vie, une famille entière, à cause de mon insouciance. Elle, elle a sauvé la mienne, elle n’avait rien demandé.
Je m’appelle Auxane, j’ai vingt-trois ans. Mon père est le PDG d’une grande firme de médicaments : Auxana Lab, dont le siège social se situe à Lyon. Il n’a rien trouvé de plus ridicule que d’utiliser mon prénom pour créer son propre empire. Si j’avais eu mon mot à dire, je le lui aurais fortement déconseillé. Je ne suis pas la personne idéale pour redorer le blason de notre famille. Mais nous avons le mérite d’occuper la troisième place au classement  mondial de l’industrie pharmaceutique. Inutile de vous préciser qu’on attend de moi que je lui succède dans un avenir proche car je suis sa seule héritière. Je suis diplômée de H.E.C, un passage obligé pour calmer les investisseurs de mon père.  Mais comme je n’avais pas envie d’intégrer l’entreprise tout de suite, il m’a laissé un an pour vivre en accéléré ma jeunesse, avant de faire de moi sa collaboratrice pour qu’un jour je dirige Auxana Lab.
Comme dans toute dynastie qui se respecte, mon destin a été scellé à celui de Gauthier depuis nos quinze ans. Pour nos parents, il était logique que nous ne nous mélangions pas au petit peuple.
Allez leur faire comprendre que cela est dépassé.
Comme me l’a dit mon père : « Il est hors de question qu’un petit arriviste cherche à mettre le grappin sur toi juste pour prendre ma place et détruire tout ce que j’ai bâti. » Sa plus grande peur serait qu’on se serve de moi.
En effet, cela fait presque deux ans que je suis youtubeuse et que je suis devenue un personnage public. Je suis une influenceuse connue et ça dérange ma famille et celle de mon petit ami par la même occasion. On m’a même proposé d’être l’égérie d’un parfum célèbre, pour une grande marque qui travaille aussi dans le prêt-à-porter. J’ai accepté bien évidemment. Je n’avais jamais désobéi à mon père. J’ai toujours été conciliante, en gardant la tête haute, même dans les pires moments, pour ne pas déshonorer ma famille. Mais depuis mon accident, j’ai beaucoup changé. Mon père me le reproche, il m’accuse de m’autodétruire.
Mes années à H.E.C m’ont appris qu’il faudrait parfois sortir les griffes,  mais ça n’a jamais été vraiment compliqué pour moi d’écraser toutes celles ou ceux qui se mettaient en travers de mon chemin. La fortune familiale, j’en ai tellement joué au lycée, j’avais ce pouvoir grâce à mon nom, et les professeurs s’inclinaient devant mon père. Enfin, pour faire simple, je me décrirais comme la Paris Hilton française.
Mais voilà, ça ne se passe pas toujours comme on le veut…

Chapitre 1
Je fais toujours le même cauchemar.
Je viens de me disputer avec Gauthier, cette fois-ci, j’ai tout gâché, nos familles ne nous le pardonneront jamais, c’est allé trop loin. Je sais que je suis la seule fautive, alors j’ai bu plus qu’il n’en faut et je suis complètement bourrée. Et ma plus grosse erreur est de lui voler sa voiture de sport, qu’il ne me laisse jamais conduire, mais on peut bien faire une exception. Je dois trouver une ruse pour cacher à papa  ce que je viens d’apprendre : Gauthier me quitte parce que je ne suis pas à la hauteur, sans autre explication. Personne ne m’a jamais traitée de la sorte, mais je ferai comme si de rien n’était, et demain, tout sera rentré dans l’ordre. On se pardonne toujours tout, comme d’habitude, peut-être par crainte des retombées pour notre avenir commun. 
Je vais faire un live sur ma chaîne Youtube, mes abonnés me permettent de me sentir moins seule. Ça fait déjà deux fois que je me retrouve en pleine gauche, il faudrait que je fasse gaffe, mais j’ai plus important à penser : ma notoriété. Je suis en train de leur  souhaiter une bonne année :
—       Nous sommes le 1 er janvier 2022, il est minuit une, alors bonne année à tous, mes petits choux ! Qu’elle soit remplie de fantaisie, de sexe et de débauche…
Je glousse comme la dinde que je vais devoir ingurgiter d’ici quelques heures et j’ajoute :
—       À bien y  réfléchir, je vous souhaite d’avoir tout ce dont vous rêvez pour cette année, je vous fais plein, plein, plein, de gros bisous, mes petits choux, je vous aime fort !
Je ferme les yeux et mets ma bouche en cœur pour envoyer à mes abonnés des baisers virtuels, et c’est là que j’aperçois les phares de la voiture d’en face, ils m’éblouissent et foncent droit sur moi.  Je fais une embardée sur la droite et je mords l’accotement. Je tire sur le volant, croyant que ça me ramènera à gauche, mais il est déjà trop tard,  je m’encastre avec fracas dans la voiture qui arrivait en face. Le choc est d’une violence inouïe ! Mon véhicule fait la toupie puis je pars en tonneaux. J’ai l’impression d’être dans le tambour d’une machine à laver, je ferme les yeux, puis d’un seul coup ça s’arrête, dans un choc encore plus effroyable…  Je me réveille dans une chambre d’hôpital « spécial riche ».
Cela fait un mois que c’est arrivé, mais c’est toujours le trou noir. Je ne me souviens de rien, à part avoir terminé ma course contre un platane. Mes souvenirs reviennent peu à peu depuis mon réveil, après mon opération. Les infirmières m’ont expliqué que mes parents n’avaient pas quitté mon chevet depuis mon arrivée dans le service de réanimation.
Ma mère est assise dans un fauteuil qu’elle a tourné face à la fenêtre pour scruter  l’extérieur. Elle a toujours été tirée à quatre épingles. Chaque jour,  sa coiffeuse réalise des prouesses avec des chignons différents et pour toutes les occasions. Je constate  qu’elle n’a pas dérogé à cette règle et même si je suis clouée dans un lit d’hôpital depuis début janvier, elle trouve le temps de se faire belle. Ses longs cheveux bruns sont relevés en une sorte de chignon banane,  pas une seule mèche n’a échappé aux pinces, ce qui lui donne cet air sévère, même si ce n’est absolument pas le cas. Elle se fait faire un make up tout en légèreté, toutefois très distingué, sur des tons nude . Elle est habillée par un grand couturier. La robe qu’elle porte aujourd’hui, au décolleté arrondi et sage, ne laisse apparaitre que la naissance de sa clavicule. J’aperçois, autour de son cou, le collier trois rangs de perles que mon père lui a offert il y a deux ans, pour son anniversaire. Ses yeux verts me fixent :
—       Tu as bien dormi, ma chérie ? Ton père est en route pour l’hôpital. Le chauffeur l’a récupéré directement à l’aéroport. Il veut te parler, maintenant que tu te sens mieux.
La douceur de sa voix m’apaise après avoir fait pour une énième fois ce cauchemar.
—       Euh… Oui, ça peut aller ! Mais quand est-ce que je rentre à la maison ? J’en ai plus qu’assez de cette chambre, et cette odeur de désinfectant me donne la nausée.
—       Bientôt, sois patiente ! Écoute, je préfère te prévenir que ton père est quelque peu froissé par ton comportement. Tu comprends, il avait de grands projets pour toi et il prétend qu’une future PDG ne peut pas faire d’écart de conduite.
Okay ! J’avoue, sur ce coup-là, elle a raison, je me suis mal comportée, enfin plutôt, je n’ai pas suivi leurs règles. Je vais me prendre un bon savon par mon père, mais j’ai l’habitude.
Je reconnais que je n’ai pas eu une idée très brillante, mais bon, mon père se débrouille toujours pour que les journalistes restent à distance de mes frasques. C’est l’avantage d’être la fille unique d’un homme puissant.
J’ai fait une coupure forcée avec tous mes abonnés depuis plus d’un mois. Et tout le monde sait que sur la toile, on tombe vite dans l’oubli lorsqu’on ne publie plus. J’ai hâte de sortir de cette maudite chambre pour retrouver mon petit confort et surtout mon smartphone. Je suis consciente que cet accident grave aurait pu me coûter la vie, je reviens de loin. J’ai subi une greffe de rein pour pouvoir continuer à vivre. J’ai eu de la chance d’après le corps médical. On aurait dit que tout était écrit pour que je puisse continuer. J’espère que les occupants de la voiture que j’ai percutée n’ont pas eu de mal. On ne m’a rien dit d’eux, même quand j’ai posé de nombreuses questions.
Quelqu’un frappe à la porte, elle s’ouvre et je vois mon père apparaitre.
—       Papa ! lancé-je d’un air réjoui. Tu as fait un bon vol ?
Il a sa tête des mauvais jours et ce regard sombre qui l’habite parfois, mais qui ne m’est jamais destiné. Pourtant, je perçois qu’il a quelque chose de désagréable à m’annoncer. Il se racle la gorge et j’en fais autant :
—       Oui, répond-il.
Puis il ajoute :
—       Je dois juste changer mon nouveau pilote avant qu’il ne fracasse le train arrière de mon jet ! Il s’est encore posé comme un cochon…
Il lève les yeux au ciel comme si c’était un drame.
—       Bref, ajoute-t-il, je vais chercher quelqu’un d’autre pour le prochain vol.
Puis il prend un air grave en me fixant droit dans les yeux :
—       Jeune fille, j’ai à vous parler ! renchérit-il.
Je comprends à son expression que j’ai dû commettre une grave erreur et je revois aussitôt ma mère me mettre en garde. Je déglutis bruyamment et le regarde avec crainte.
—       As-tu

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