131
pages
Français
Ebooks
2020
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Ebook
2020
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Publié par
Date de parution
21 août 2020
Nombre de lectures
1
EAN13
9781716812095
Langue
Français
Jay Delaney a six ans. Il est temps pour elle d’intégrer la prestigieuse École Galactique des Armées de Terraë. Son rêve, avoir autant d’étoiles que son héros favori : Mojo ! Elle quitte le foyer qui l’a vue grandir pour intégrer les rangs de cette immense famille qu’est l’armée. Jay fera la rencontre de la petite Dikon, Montana. Une amitié indéfectible va se tisser entre elles dès le premier jour et durant leurs années de formation. Découvrez les premiers pas de vos héroïnes préférées de la trilogie Terraëen.
Publié par
Date de parution
21 août 2020
Nombre de lectures
1
EAN13
9781716812095
Langue
Français
Terraëen EGAT
Cherylin A. Nash & Lou Jazz
Copyright © 2020 Homoromance Éditions
Tous droits réservés.
ISBN : 9798656151689
REMERCIEMENTS
Nous aimerions remercier toutes les personnes qui nous ont soutenues dans cette grande épopée spatiale. Nous lancer à l’assaut de « Terraëen » et ses horizons étendus avec les titres qui ont vu le jour depuis la trilogie originale est pour nous une aventure encore plus spectaculaire que la première. Nous remercions donc notre éditrice, notre correcteur et l’équipe qui a travaillé sur ce texte, et naturellement les lectrices qui nous ont permis de rêver un peu plus loin en nous poussant à imaginer plus de détails dans ce monde fictif. Bien sûr, nous adressons un remerciement tout particulier à nos bêtas lectrices et correctrices qui travaillent auprès de nous chaque jour dès les premières lignes d’une nouvelle aventure.
Table des matières
Partie 1 : EGAT
1 Soldat Jay Delaney
2 Soldat Première Classe Montana Hunter
3 Soldat Première Classe Jay Delaney
4 Soldat Première Classe Montana Hunter
5 Caporal Jay Delaney
6 Sergent Hunter
7 Adjudant Jay Delaney
8 Adjudant-Chef Montana Hunter
9 Major Jay Delaney
Partie 2 : Forces Spéciales
10 Aspirant Montana Hunter
11 Sous-Lieutenant Jay Delaney
12 Sous-Lieutenant Montana Hunter
13 Sous-Lieutenant Jay Delaney
14 Sous-Lieutenant Montana Hunter
15 Sous-Lieutenant Jay Delaney
16 Sous-Lieutenant Montana Hunter
Partie 3 : Primonion
17 Sous-Lieutenant Jay Delaney
18 Lieutenant Montana Hunter
19 Lieutenant Jay Delaney
20 Lieutenant Montana Hunter
21 Capitaine Jay Delaney
BIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
Pour nous rejoindre sur notre réseau :
Partie 1 : EGAT
1 Soldat Jay Delaney
Les uns derrière les autres, les enfants sortent du bus qui les a conduits à l’écart de la capitale. Je suis l’avant-dernière. Dans mon dos, il y a une nouvelle. Je ne l’ai jamais vue avant. Elle a l’air plus petite que ceux de mon groupe. Moi j’ai six ans.
— Restez en file, un major va venir nous trouver.
Je relève la tête en direction de madame Heas, ma nourrice. C’est chez elle que j’habitais avant d’arriver ici. Elle est gentille. J’aime sa façon de s’occuper de moi. Ce n’est pas ma maman, mais elle fait tout comme, je crois. Le ton qu’elle a me rend triste. Nous savons tous que c’est le grand jour. Aujourd’hui, nous entrons à l’école. On nous dit que c’est la première étape, la plus importante de notre vie. Moi je comprends surtout que je ne verrai plus jamais ma maison.
Sur le parking, il y a plusieurs bus. C’est la rentrée pour tout le monde. D’autres enfants de mon âge sont en train d’attendre comme nous. On est tous différents, mais nous serons tous les mêmes ici : les recrues de l’EGAT. Je suis contente d’être là, même si c’est effrayant. Il y a des lignes et des lignes d’enfants en face du bâtiment. Ce lieu a l’air très important.
Le soleil est fort, si fort que le sol est chaud. Je le sens sous mes pieds à travers mes chaussures.
— Garde à vous !
Je n’ai pas vu le jeune homme en tête de file. Il porte un uniforme foncé avec des galons. Je les reconnais. Ce sont les mêmes que ceux des livres que nous lit madame Heas le soir. Grâce à elle, je sais ce que je veux avoir et c’est des étoiles. Les mêmes que Mojo dans « Mojo futur Générale ».
Tout le monde se met au garde-à-vous, pendant que le major fait le tour de la file. D’une voix claire, devant le regard d’un autre homme plus âgé, il nous dit :
— Bienvenue à l’École Galactique des Armées de Terraë (EGAT).
— Merci, Major, répondons-nous en chœur.
Un sourire naît sur le visage de madame Heas. Je suis contente de la voir comme ça. Elle est fière de nous. On a beaucoup appris pour être les meilleurs ici.
— Je suis le major Reed. Je vais vous conduire dans vos quartiers. Désormais, l’EGAT s’occupera de vous, recrues ! En avant, marche !
Devant moi, Reiley se met à pleurer. Elle n’est pas la seule, mais c’est mon amie et ça me fait de la peine. Elle est plus grande que moi de deux doigts. On mesure tous les soirs. Elle a les joues rouges et une tresse dans ses cheveux blonds. Toutes les deux, on avait le même lit chez madame Heas.
La file se met à marcher, comme d’autres sur ma gauche. Certains ne sont pas en rythme, mais pas moi. Avec mes amies, on s’est beaucoup entraînées dans le couloir du sous-sol de Madame Heas. Les garçons se moquaient de nous. Et puis, un jour, ils nous ont imités. Tous les dix, nous avançons ensemble dans la ligne. Je regarde ma nourrice, ses cheveux châtains courts et sa belle pince argentée. Elle est en train de monter dans le bus. Malgré mes essais pour la voir à nouveau, elle ne tourne pas la tête. Ça me rend triste.
Le major marche d’un pas rapide. Je suis obligée de rester concentrée pour suivre le groupe de près. Dans mon dos, des moteurs se font entendre, mais c’est l’envolée des avions qui attire mon attention vers le ciel. Tout est grand et beau ici. J’ai l’impression d’avoir la meilleure chance du monde. Ceux qui viennent vivre ici apprennent tout ce qu’ils veulent. Moi, j’aime apprendre.
Après l’imposante entrée, nous allons sur la gauche dans le bâtiment.
— Suivez la ligne blanche. Elle vous conduira à vos quartiers. Prenez chacun une place et attendez-moi en silence !
La file s’arrête. Pourtant, ce n’est pas bien difficile d’écouter ses instructions. Des murmures encourageants se font entendre et le premier se met à marcher. Nous dépassons le major Reed qui nous compte en appuyant sur un appareil. Il émet un clic. Je crois qu’il a fait une erreur sur mon passage, parce qu’il a pressé deux fois.
— Toi, me dit-il. Quel est ton nom ?
— Jay Delaney, Major.
— Très bien, Delaney. Tu conduis ta plus jeune camarade avec toi. Tu en es responsable jusqu’à mon retour.
— Oui, monsieur.
Curieuse, je tourne la tête au départ du major. Un sourire grandit sur mon visage. Je le cache de mon mieux. Madame Heas dit qu’il faut savoir masquer ses émotions. Je n’y arrive pas bien, mais c’est à moi qu’on a confié une mission ! En plus, je voulais parler à cette fille depuis que je l’ai croisée tout à l’heure. Avec ses grands yeux bleus, elle vient se placer derrière moi en faisant un pas. Vu la distance qui nous sépare, j’en aurai fait deux. Est-ce que ça l’amuse ou est-ce qu’elle essaie de ne pas se fatiguer ? Elle ne dit rien et m’observe étrangement. Je n’ai pas le droit de sourire, mais je ne peux pas m’en empêcher. Je l’ai vue à la descente du bus. Le major nous tourne le dos. Il abaisse les épaules et trouve quelqu’un de son âge plus loin dans le couloir.
J’en profite pour demander à la petite fille :
— Comment tu t’appelles ?
Elle ne me répond pas. C’est gênant, et un peu bizarre. J’imagine qu’elle est inquiète, même si elle n’en a pas vraiment l’air. Son visage ne montre aucune émotion. Ses cheveux sont très noirs, et elle a des yeux comme je n’en ai jamais vu. Ils sont beaux, ils brillent comme des bijoux. Je décide de lui tendre la main pour être sûre qu’elle me suive.
— Tu as quel âge ?
Je suis bien la ligne blanche en attendant une réponse. Comme elle ne dit rien, je me demande si elle me comprend. Peut-être qu’elle ne sait pas parler. En tout cas, nous arrivons devant le dortoir.
Dans le groupe conduit par le major, nous nous connaissons tous. L’espace est impressionnant. Il y a beaucoup de lits. Beaucoup plus que je ne l’imaginais. Je devine que nous serons très nombreux ici. Je ne sais pas si je suis curieuse ou inquiète. Je n’aime pas dormir dans des lieux aussi ouverts. Ça me rappelle la sortie dans le désert et la nuit qu’on a passée dehors avec madame Heas. J’ai eu peur. Il fallait profiter du ciel et des étoiles, mais je n’ai pas pu.
Naturellement, je vais vers les personnes que je connais. Mon amie Reiley me fait un signe. Ça me rassure.
— Tu viens, Jay ?
Elle me montre le lit superposé qu’elle a choisi. J’aimerais bien accepter de prendre celui du haut, mais je préfère trouver une autre place pour être avec la nouvelle.
— Je ne peux pas. Je vais me mettre là, plutôt.
— Mais tu avais dit qu’on resterait ensemble, insiste Reiley.
Elle a toujours les joues rouges et des larmes dans les yeux. Confuse, j’observe tour à tour les deux filles. C’est vrai qu’on se l’est promis. Moi aussi ça me rend triste et je ne veux pas lui faire de la peine. Je n’aime pas devoir choisir. J’aimerais qu’il y ait un lit à trois étages. Qui a dit qu’ils devaient être par deux ? Même si je devais grimper tout en haut tous les jours, j’aurais préféré !
— Elle en a plus besoin que toi. Je ne serais pas loin, dis-je gentiment.
— Tu seras plus mon amie si tu fais ça.
Blessée, je sens ma gorge se serrer. C’est méchant. Je me détourne d’elle pour aller chercher un lit superposé libre plus à l’écart que je ne le voulais avant qu’elle ne me dise ces mots.
— Je vais t’aider à monter, viens, dis-je à la nouvelle.
Je n’ai même pas besoin de le faire parce qu’elle trouve l’échelle du lit aux barreaux blancs. Rapidement, elle grimpe. Quand elle est en haut, je regarde autour de nous. D’autres enfants entrent par les grandes portes. D’un œil, je compte le nombre de couchettes. J’arrive vite à deviner qu’il y a trente places. Ils sont disposés le long des murs gris clair. Chacun d’eux est bordé par une armoire métallique. Au centre de la pièce, il y a de longs lavabos blancs. Personne ne fait de bruit pour chahuter, mais il y en a quand même beaucoup. Ça résonne ici.
Nous devons tous attendre encore un moment avant que trois majors entrent dans la salle. Il y a deux garçons et une fille aux cheveux courts. Ils ont l’air sérieux. Je me demande si je serais comme eux plus tard.
— Garde à vous !
Tout le monde se met debout dans l’allée. C’est la fille qui a pris la par