Royal Romance , livre ebook

Butterfly EDITIONS SAS - Jessica Guarnaccia

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233 pages

Français

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Extrait

Description

Une princesse en plein scandale.
Un voleur fascinant.
Un défi irrésistible...

Camille Laura Mary Rose Davenport, princesse héritière de Zénobia, n’a qu’une seule façon d’obtenir la couronne qui lui revient de droit : prouver qu’elle la mérite plus que son ex-mari, un salopard infidèle.
Son problème ? Le peuple la déteste.
Son seul espoir ? Chris Sullivan, un voleur aussi charmant que sexy, qui finit sur le mauvais balcon, le sien, et conclut un pacte inattendu avec elle...
Il est là pour voler le joyau de la couronne, ce qu'elle ignore. Elle veut redorer son image, ce qu'il a parfaitement compris.
La princesse est convaincue que grâce à leur deal, il peut la transformer en une reine aimée et respectée, sans se douter qu’elle pactise avec le Diable.

Seulement, les princesses ne doivent pas tomber amoureuses des voleurs...

--------

- Est-ce que cela signifie que tu préfères ma compagnie, Princesse ? il me demande, surpris.
- Pas du tout. J’aime pouvoir me mettre au lit, lire un bon livre et...
- Te toucher en pensant à moi ? m'interrompt-il.
Je devrais en finir. Je joue avec le feu...

Sujets

Informations

Publié par	Butterfly EDITIONS SAS
Date de parution	06 décembre 2021
Nombre de lectures	29
EAN13	9782376528623
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Jessica Guarnaccia
Royal Romance

ISBN : 978-2-37652-862-3
Titre de l’édition originale : Come un diamante
Première édition : DriEditore, 2020
Edition française : Royal Romance
Copyright © Butterfly Editions 2021

Couverture © Butterfly Editions - Depositphotos
Traduction : Butterfly Editions
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n’importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n’ont d’autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l’imagination de l’auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-862-3
Dépôt Légal : décembre 2021
06122021-1500-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com

Prologue
Les princesses ne s’amusent pas (presque jamais)…
Camille

Royaume de Zénobia, 15 septembre 2018…

Comment Diable ai-je atterri ici ?
On se croirait dans la salle d’attente triste d’un gériatre réservé aux VIP. Pas à mon enterrement de vie de jeune fille.
Dans la véranda.
Avec du thé et des pâtisseries.
En présence d’un groupe de femmes nobles, très ennuyeuses, que je connais à peine, dont la mère et la grand-mère de mon futur mari. Et il n’y a aucun signe de ma sœur, la seule invitée que j’ai réellement choisie. Heureusement, ma mère ne m’a pas abandonnée sous couvert d’un engagement institutionnel. Je ne pense pas que j’aurais survécu, autrement.
Je cache un bâillement derrière l’éventail que j’ai reçu en cadeau, priant pour que ce tourment cesse bientôt.
Lady Judith, la grand-mère de mon fiancé, sort une flasque de sa pochette et en verse le contenu dans sa tasse de thé jusqu’à ce qu’elle déborde. Lorsqu’elle remarque que je la regarde, elle m’adresse un sourire édenté et m’envoie un clin d’œil complice.
Je lui demanderais volontiers de partager son Cherry avec moi, cela rendrait la soirée plus supportable, mais je n’ai pas le temps.
— N’est-ce pas incroyable ? Ce solitaire appartient aux Van Pazteck depuis des générations, a déclaré un peu plus tôt la Duchesse Hortense, en me serrant la main pour montrer à tous la bague de fiançailles que son fils m’a offerte.
— Et maintenant, elle appartient à ma Camille, lui rappelle la Reine, sans dissimuler sa satisfaction.
Elle et Papa n’auraient pas pu souhaiter une meilleure union pour moi. Je... j’aurais seulement aimé avoir un peu plus de temps pour connaître Théodore avant de l’épouser. Cependant, les princesses n’y sont pas autorisées.
— Il est enfin au doigt d’une femme de classe, commente Lady Judith avec acidité.
Quelque chose me dit qu’elle ne s’entend pas très bien avec sa belle-fille : les choses deviennent intéressantes ! Cependant, Hortense ignore complètement sa belle-mère, elle doit être habituée à recevoir ses critiques, à peine voilées.
— Eh bien, mon Théodore va, de toute façon, devenir un roi merveilleux, se console-t-elle en engouffrant une pâtisserie.
— Vous voulez dire quand mon mari sera mort ? insiste ma mère.
Elle est plutôt combative aujourd’hui, et je mentirais si je disais que je n’éprouve pas une certaine satisfaction à voir la façon dont elle remet la Duchesse à sa place.
Cette dernière manque de s’étouffer avec le chou à la crème et se met à cracher partout. La scène est tellement comique que je dois me mordre l’intérieur de la joue pour ne pas éclater de rire. Ce serait tout sauf approprié.
— Non... je n’oserais pas... Je ne voulais pas dire ça, s’excuse-t-elle en rougissant.
— Relax, Hortense, je ne faisais que vous taquiner. Je suis sûre que nos enfants dirigeront Zénobia de manière excellente, le moment venu, rétorque-t-elle, retrouvant son calme.
J’essaie de faire la conversation, mais mes invités répondent par monosyllabes, et Grand-mère, après avoir fini son thé, s’est endormie et ronfle profondément.
Quelle belle fête !
Une voix derrière moi, que je reconnaîtrais entre mille, me demande :
— Qu’est-ce que cette fête d’enterrement ?
— Elizabeth, tu l’as fait !
Je me lève et salue ma sœur d’un câlin. Elle a passé le dernier mois en Europe et j’ai l’impression de ne pas l’avoir vue depuis une éternité.
— J’ai apporté l’artillerie lourde avec moi, me chuchote-t-elle à l’oreille.
Ce n’est que maintenant que je me rends compte qu’elle n’est pas seule. Je regarde, perplexe, la... personne à ses côtés, voilée de la tête aux pieds. La seule chose que je peux distinguer, ce sont des yeux clairs, vaguement familiers.
— Bonsoir, Mesdames. Je suis désolée d’interrompre la fête, mais je n’ai pas le choix. Nous avons reçu la visite inattendue de la Princesse Jasmine du royaume d’ Agrabah. Camille est la seule à connaître sa langue et à pouvoir nous servir d’interprète, invente-t-elle, faisant appel au protagoniste du dessin animé Aladin .
Elle est si convaincante que personne n’ose la contredire, ni lui demander de quel genre de royaume il s’agit. Seule Maman nous regarde et soupire, mais ne fait rien pour nous arrêter.
— Cette fête était nulle, de toute façon. Ne laissez plus jamais mon petit-fils planifier quoi que ce soit, conseille Grand-mère, qui se réveille subitement.
— Lady Judith ! Il est scandaleux... de parler ainsi de son petit-fils, déclare la Duchesse, choquée.
— Je n’ai dit que la vérité sacrée. Votre fils a tant de qualités... toutes bien cachées, dit-elle avec conviction avant de se lever.
Ma sœur profite de cet intermède bienvenu pour m’emmener. Elle me pousse dans la voiture qui attend devant la porte d’entrée et nous partons immédiatement.
— Jasmine d’Agrabah, vraiment ? demandé-je quand nous sommes enfin seules et que la – Princesse – révèle sa véritable identité, en retirant son voile.
— Ne me regardez pas, c’était son idée, dit le Prince Alexander du Danemark, sans toutefois avoir le moindre remords.
— L’important, c’est que ça ait marché, dit-elle. Maintenant, nous pouvons célébrer votre enterrement de vie de jeune fille comme il se doit.
— Quelles sont vos intentions ? l’interrogé-je, inquiète.
— Les plus malhonnêtes, bien sûr ! répond le Prince avec un sourire narquois qui ne promet que des ennuis.
Je ne reçois plus d’informations jusqu’à ce que nous nous arrêtions, à l’aéroport.
— OK, quelqu’un veut-il me dire où nous allons ?
À aucun moment, je n’ai pensé que nous quitterions le pays.
— En Écosse, bien sûr ! explique-t-elle sans sourciller, comme si c’était naturel.
— Comme un certain Prince m’a interdit de vous emmener voir un strip-tease , il fallait que je trouve quelque chose d’aussi spectaculaire... et loin des paparazzis, résume-t-elle, tout en jetant un regard furieux à Alexander.
Le Prince danois roule les yeux.
— Nous ne discuterons plus de cela, déclare-t-il catégoriquement. Allons-y.
— Lizzy, nous ne devrions pas voyager ensemble, le Roi Angus... essayé-je de freiner leur enthousiasme.
— Père contrôle ta vie tous les jours. Juste pour aujourd’hui, oublie les règles et les protocoles.
Je lis une prière silencieuse dans son regard, ce sera probablement notre dernière chance de faire quelque chose de stupide ensemble et je ne peux pas me résoudre à dire non. Je ne parviens pas à refuser sa proposition absurde de faire la fête à la manière écossaise.

Une fois arrivés sur place, ma sœur m’attire dans un club avec une sorte de pot en plastique à la main. Les gardes du corps, sous couverture, surveillent chaque recoin et cela me rassure.
— Courage, Camille, ce soir vous n’êtes qu’une fille dans un bar. Il n’y a pas de royaume qui pèse sur vos épaules. Pensez simplement à vous amuser, m’encourage Alexander.
Lizzy place un diadème assez vulgaire sur ma tête, avec les mots – future mariée – qui brillent dessus, et dépose un boa à plumes, rose, autour de mon cou. Enfin, elle me pousse vers la piste, tout en agitant une clochette pour attirer l’attention sur nous. Avant que je puisse protester, quelqu’un glisse une pièce dans le réceptacle à mes pieds, puis pose ses lèvres sur les miennes pendant un bref instant et cède immédiatement la place à un autre. Et un autre. Ils se succèdent avec une telle rapidité que je ne peux même pas les regarder en face.
Vous vous moquez de moi ?
Embrasser des étrangers n’est vraiment pas mon trip, même si cela est de bon augure pour ma vie de couple.
Je me retourne avant qu’une ligne ne se forme, mais Lizzy et Alexander ne sont plus derrière moi. Après un rapide tour d’horizon, je les repère au comptoir du bar, se disputant comme d’habitude.
Ces traîtres !
— Vous abandonnez déjà ?
Il me faut quelques instants pour réaliser que la question m’est adressée. Je regarde l’homme qui a prononcé ces mots et j’aperçois un éclair de défi dans son regard. Il a l’air plus proche de la quarantaine que de la trentaine, mais il a quelque chose d’intriguant. Tout en lui respire le pouvoir.
Bien sûr, si vous saviez à qui vous parlez, vous ne vous adresseriez pas à moi de la sorte.
Cependant, le but du jeu est vraiment d’oublier la princesse et de n’être qu’une fill