Queen of Anarchy - 1. Duplicité
196 pages
Français

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Queen of Anarchy - 1. Duplicité , livre ebook

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Description

Un univers post-apocalyptique fantastique mêlé de romance.
Une héroïne badass traquée par un démon.
Une guerre sans merci entre le Bien et le Mal.


L’apocalypse s’est déroulée il y a huit ans. Depuis, sur une terre délaissée par Dieu, les monstres chassent à découvert...
Jaime vit dans la partie la plus pauvre du nouveau monde : South Village. Son destin ? Devenir une bonne épouse et enfanter. Mais aucune chance que cela n’arrive. Elle a beau être effrayée, elle est aussi déterminée à intégrer l’armée aux côtés de Keane, son meilleur ami – et la seule personne qu’il lui reste.
Derrière les remparts qui protègent les Cinq Villes, elle va découvrir un monde mortel, malfaisant, qui n’aspire qu’au chaos.
Pourtant, elle le sait, quelque chose gronde en elle, quelque chose qu’elle ne parvient pas à maîtriser. Et ce n’est pas cet enfoiré de Ciaran qui la contredira. Il est le seul à avoir deviné au premier coup d’œil sa différence.


Désormais, Jaime est en danger. Pour reconquérir son droit d’exister, elle va devoir faire face à ses plus grandes peurs et abandonner ses derniers rêves.


Qui est-elle vraiment ?
Peut-elle se fier à Keane, qu’elle aime de tout son cœur, ou à Ciaran, le soldat sexy un peu trop perspicace ?


Et surtout, quel est le rôle qu’on lui attribue dans cet échiquier géant ?





Pour les fans de Le Sang et la Cendre et de The Walking Dead.





Informations de l’éditeur :



  • La saga Queen of Anarchy a été popularisée sur la plateforme Wattpad sous le titre Jaime Caine.

  • L’aventure s’étale sur trois tomes, les deux autres tomes sortent également en 2022.

  • Ce livre contient des scènes réservées à un public averti.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2022
Nombre de lectures 2
EAN13 9782381510767
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© Océane Ghanem, 2022
© Éditions Plumes du Web, 2022
82700 Montech
www.plumesduweb.com
ISBN : 978-2-38151-076-7

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’Auteur ou de ses ayants cause est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
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Prologue

« Car le Seigneur ne rejette pas à toujours. Mais lorsqu'il afflige, Il a compassion selon sa grande miséricorde ;
Car ce n'est pas volontiers qu'il humilie
Et qu'il afflige les enfants des hommes. {1} »
Lamentations 3

Aveuglés par leur arrogance, les hommes commencèrent à se soulever contre Dieu, à réprouver ses enseignements, à rejeter sa parole. Comme un poison, la haine se distilla dans leurs veines, s'inscrivit à l'encre noire dans leurs gènes.
Orgueil. Vanité. Avarice. Luxure. Colère. Paresse. Gourmandise.
Coupable .
Le péché et le vice se mirent à chanter à leurs oreilles, et ils succombèrent avec un délice morbide à leur sinistre mélodie.
Plus de vertu. Plus de respect. Un manque palpable d'amour et d'empathie.
Les hommes s'éloignèrent du droit chemin, renonçant au nécessaire pour accumuler le superflu. Aveugles et bornés, ils s'élevèrent au rang de créateurs – d'usurpateurs. Fatalement, ils finirent par croire en leurs propres mensonges, revendiquant l'âme de cette terre qu'ils s’obstinaient à détruire, à piller et à ravager sans remords. Ils drainèrent son énergie, épuisèrent ses ressources, altérèrent sa régénération. Une torture lente et acharnée, destinée à alimenter le fléau qu’ils nommèrent Science, et sur l’autel de laquelle ils proférèrent tant de crimes et blasphèmes.
Le monde devint malsain, les instincts pervers se développèrent au point de rendre les hommes intrinsèquement mauvais. Bientôt, ils ne se définirent plus qu'au travers de leurs guerres absurdes et de leur cruauté implacable envers eux-mêmes.
Dieu en eut le cœur brisé, et son peuple – archanges, anges et séraphins – s'éloigna de ce monde ravagé dont il ne supportait plus d’en contempler la beauté assassinée.
Furieux de voir ses enfants se déchirer pour des futilités et le renier par-delà la tombe, Dieu finit par détourner le regard. Et le lien entre le paradis et la terre se brisa aussi facilement qu’un orbe de cristal. Dieu cessa de se préoccuper de l’humanité. Et alors, il n'y eut plus personne pour veiller sur les hommes. Plus personne pour les préserver, les protéger – ni d'eux-mêmes ni du Mal .
Avide, mais patient, Lucifer savoura en souriant cette victoire douce-amère. Lui qui avait été chassé du paradis, de sa Lumière Bienfaitrice, voyait en cet abandon l’opportunité qu’il attendait de prendre sa revanche en annihilant toutes formes de vie sur terre.
Jalousie – cela aurait pu être son deuxième prénom, s’il n’avait pas aussi bien porté la Trahison.
Sans la vigilance de Dieu, Lucifer parvint à percer les murs de sa prison infernale. Libéré de ses chaînes, il déversa sa colère sur la terre – ainsi que les hordes de ses propres enfants diaboliques. Les Légions Infernales mirent le monde à feu et à sang... et les hommes chutèrent brutalement de leur piédestal. Traqués, ils devinrent des proies de choix pour les créatures sanguinaires, des mets succulents pour les êtres abominables et des hôtes d'exceptions pour les esprits malins.
Mais, alors que Lucifer avait prévu de les exterminer, il réalisa bien vite qu'il avait plus d'intérêt à les maintenir en vie, sous son joug et à sa merci. En effet, leurs souffrances alimentaient son pouvoir, accroissaient son énergie, développaient son potentiel destructeur. Les hommes le nourrissaient au-delà de toutes ses espérances. Émerveillé par cette découverte inattendue, il se rendit compte que corrompre leur âme immortelle lui rendait un peu plus de sa propre lumière. À chaque être perdu ou corrompu, il retrouvait un petit fragment de son auréole. De fait, il comprit que lorsqu'il en aurait suffisamment accumulé, il pourrait de nouveau chevaucher l’Étoile du Matin et se rendre au paradis.
La liberté et la vengeance étaient enfin à la portée de Lucifer.
Il ne craignait rien.
Ni Dieu, son père.
Ni les anges, ses frères et sœurs.
Et encore moins les hommes, si faibles et pathétiques. Fragiles comme le verre, inconstants comme le vent.
Mais peut-être aurait-il dû...
Car les hommes ne comptaient pas se laisser assujettir ou supprimer aussi facilement. Leur arrogance n'a toujours eu d'égale que leur courage . D'ailleurs, tous ne s'étaient pas détournés de leur Créateur et avaient pris en considération les signes annonciateurs de l'apocalypse. Ceux-là avaient érigé des refuges avec l'aval de certaines organisations gouvernementales , prévenues par un Archange qui n'avait pu se résoudre à abandonner ses fidèles à un sort pire que la mort.
Saint Michel .
Tous les hommes ne périrent pas. Tous les hommes ne tombèrent pas en esclavage. Et ceux qui demeurèrent libres décidèrent de le rester. Ils prirent les armes et livrèrent une lutte acharnée aux démons. Dieu les avait peut-être reniés, mais ils ne pouvaient tout simplement pas permettre au Mal Absolu de corrompre leurs enfants. Leurs âmes souillées redevinrent pures grâce à leur sacrifice et leurs forces s’en trouvèrent décuplées. Alors, ils furent en mesure de rivaliser face à leurs adversaires.
La plus terrible des Guerres venait ainsi de débuter.
Celle qui pouvait ne jamais connaître de fin...
1. Réminiscences d’une vie perdue
« Et toutes les choses délicates et magnifiques sont perdues pour toi, et tu ne les retrouveras plus . »
Apocalypse 18:14

Est-ce que tu crois au destin ? me demande Keane, mon meilleur ami.
Sa voix rauque me tire de mes rêveries sur un monde qui n’existe désormais plus que dans mes souvenirs. Après avoir posé une main sur mon cœur agité, je lui jette un bref coup d'œil à la dérobée.
Une paire d’yeux verts à l’éclat presque surnaturel me dévisage d’un air impatient. Mon cœur s’emballe encore un peu plus fort dans ma poitrine. Comme d’habitude . Keane est un beau garçon. Un très beau garçon. Sa silhouette svelte, mais athlétique, est constituée de muscles noueux qui se dessinent à la perfection sous sa peau bronzée par des heures et des heures de travail forcé dans les champs, qui ont aussi éclairci ses cheveux mi-longs jusqu’à les rendre d’un blond pratiquement blanc. Quant à son visage, il m’inspire comme le David de Michel-Ange – avec lui, j'ai l'âme lyrique et l’esprit tourneboulé par des centaines de rimes romantiques. Sa beauté classique aurait pu être considérée comme féminine si un soupçon de sauvagerie dans l'arc hautain de ses sourcils dorés n’avait pas masculinisé ses traits délicatement ciselés par ses origines nordiques.
Contrairement à moi, Keane est populaire et sociable, aimé de tous dans le village et à travers les environs. Il fait tourner toutes les têtes, comme un rayon de soleil sur un champ de tournesols. Hommes et femmes, enfants et vieillards, personne ne résiste à son charme enjôleur. À South Village, il est connu comme le loup blanc, tant pour sa bonhomie séductrice que pour cette agaçante manie qu'il a de toujours poser la question de trop.
Cela fait un peu plus de huit ans que nous sommes inséparables, à la vie à la mort, et plus encore…
Pourtant, Keane parvient encore à me surprendre.
Est-ce que je crois au destin ? Notre histoire est-elle déjà écrite, là-haut ?
Avant l'apocalypse, Keane et moi étions deux étrangers l’un pour l’autre, un vague souvenir flou et lointain d’une époque achevée dans le sang. Nous vivions dans le même immeuble, à Atlanta, partagions le même bus scolaire et étudions dans la même école, mais nos similitudes s'arrêtaient là. Nous ne nous fréquentions pas – et loin s'en fallait ! À cette période de ma vie, je le haïssais sans le connaître, irritée par sa gentillesse et sa serviabilité qui mettaient en exergue mon caractère taciturne et mon indocilité. Quant à lui, il ne savait même pas que j’existais…
À présent, je suis tout ce qu'il lui reste, et réciproquement.
Je pense qu'il n'y a plus de doute à ce sujet, Ken.
Saint Jean a décrit l'apocalypse dans la Bible : la fin d'un monde désenchanté qui privilégiait l'égoïsme et les sciences à toutes autres notions de spiritualité. Hélas, nous avons été trop arrogants pour prêter attention à ces quelques élucubrations dépeintes des millénaires plus tôt dans un livre que nous ne connaissions plus que de nom. Brandissant à bout de bras nos idées modernes, défiant l'existence de Dieu en prônant l'évolution des espèces, nous sommes passés à côté de tous les signes...
Nous sommes donc les seuls responsables des rivières de sang qui ont recouvert notre terre bien-aimée, noyant les trois quarts de la population mondiale sous le carmin de notre propre extinction. Nous avons causé notre perte avec fierté et hardiesse, et œuvré de nous-mêmes à notre annihilation en ouvrant la voie à des hordes de démons voraces.
La destruction est un domaine dans lequel l’homme a toujours particulièrement excellé...
Je veux dire... Je ne sais pas, c'est étrange, bredouille-t-il. Demain, nous allons devoir choisir entre rejoindre les rangs de l'armée ou continuer à faire vivre la communauté, et... le choix te paraît-il aussi évident qu'il l'est pour moi ?
Un frisson de pure terreur me hérisse les poils des avant-bras. Je l’ignore et m’efforce de me concentrer sur la préparation de notre repas ; un affreux mélange de fèves et de minuscules morceaux de bœuf bouilli dans une soupe insipide. En cette période de famine, je devrais probablement m'estimer heureuse d'avoir de la viande à cuisiner, mais le faste des repas d'autrefois manque cruellement à mo

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