Protect Her
113 pages
Français

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Description

Astrée a tout quitté pour se reconstruire une vie tranquille à Détroit, où elle possède sa propre boutique de fleurs.


Tout se passe pour le mieux jusqu’à ce jour de la Saint Valentin où elle se fait agresser dans une ruelle. Elle aurait pu se faire violer s’il n’avait pas été là ...



Lui, c’est Priam. Ce colosse sexy se trouvait au bon endroit, au bon moment pour voler au secours de cette beauté aux yeux pailletés.



Ils n’auraient pas dû se recroiser....



Alors, quand Astrée se présente aux portes de son Dojo pour se renseigner sur des cours de self défense, Priam sait que ce n’est pas un hasard. Depuis l'agression, il n’arrive pas à chasser de son esprit le regard intense de la jeune femme.



Le destin fait-il toujours bien les choses ?


Astrée cache un terrible secret qui pourrait bien compromettre la vie rangée de Priam. Mais lui, éprouve le besoin viscéral de la protéger.



Saura-t-il la défendre des monstres qui rôdent ?



Quand passé et présent s’entrechoquent, les douleurs ressurgissent.


Priam réussira-t-il à tenir sa promesse cette fois-ci ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 3
EAN13 9782492923098
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Protect
Her
 
Ne te bats pas contre moi…
 

Arizona Brooks


«   Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayant cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. Tous droits réservés. Les peines privatives de liberté, en matière de contrefaçon dans le droit pénal français, ont été récemment alourdies : depuis 2004, la contrefaçon est punie de trois ans d’emprisonnement et de 300   000 € d’amende.   »
 
© 2021 Arizona Brooks
© First Flight éditions
Dépôt légal : Novembre 2021
Image : 123 rf
Illustration : Lanagraph
ISBN : 9782492923098


Table des matières
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Épilogue
Remerciements

 
 

Tu n’es pas ce que tu montres,
mais ce que tu prouves.

Prologue
 
 
Détroit, Michigan, 1999
Priam, 12 ans.
J’entends les cris de maman à travers le mur défraîchi de ma chambre, enfin si on peut appeler ce taudis comme ça. C’est plutôt un squat qu’autre chose. Je sais que ma mère se casse le cul pour nous. Mais ce connard n’en a rien à foutre. La seule chose qui l’intéresse, c’est de lui flanquer une droite dans la tronche quand il a un coup dans le nez. Forcément, c’est plus facile de s’en prendre à elle.
Je ne me souviens même pas depuis combien de temps cela dure, j’ai l’impression que ces bruits ont toujours été en fond sonore depuis que je suis un gamin capable de comprendre ce qu’il se passe.
Le bruit d’une bouteille qui se casse.
Le bruit de son corps projeté contre la table.
Le bruit de ses pleurs.
Le bruit de la porte qui claque quand il se barre après lui avoir foutu sur la gueule.
Et enfin le silence…
Mais il ne dure pas…
Ensuite, ce sont ses gémissements qui résonnent et mon cœur saigne, car je ne peux rien faire pour la sauver.
Le jour viendra où je la vengerai et ce jour-là, elle ne pleurera plus.
Non, elle sourira et le lendemain il n’y aura plus de bleus sur son corps.
C’est une promesse.


Chapitre 1
Astrée
 
 
—  Bonne journée à vous aussi.
Enfin…
La dernière cliente franchit le seuil de la porte et je peux maintenant fermer la boutique. La journée a été interminable. Je ne devrais pas me plaindre de la Saint-Valentin, vu que ce jour double mon chiffre d’affaires, mais tout le monde sait ce qu’il se passe ce jour-là : les hommes achètent des fleurs, du chocolat, un parfum à leurs femmes. Ils leur paient un petit resto, les mettant dans l’ambiance, pour enfin tirer leur coup le soir. Ils ont tout compris, un petit peu de mièvreries pour arriver à leurs fins.
Je donne un tour de clef pour que personne n’entre, puis vais compter mon fond de caisse. Je suis pressée de rentrer et de retrouver la chaleur de mon appartement. Pour moi, il n’y aura ni fleurs ni dîner aux chandelles. Ce sera un tête-à-tête avec mon chat devant la télé et un burrito surgelé réchauffé au micro-ondes. Simple et efficace. Après le marathon de ma journée, mes pieds me font souffrir d’avoir piétiné dans 30 m².
Les rues de Détroit sont étrangement tranquilles ce soir, comme si quelque chose se tramait. L’air est sec et les températures sont négatives. Je suis dans un quartier plutôt calme même s’il y a déjà eu des fusillades à quelques blocks 1 d’ici, les balles ne sont jamais arrivées jusqu’à chez moi. Cette ville possède une réputation désastreuse : entre les gangs, les usines qui ont fermé à cause de la crise, il y a énormément de bâtiments laissés à l’abandon. Je suis à la frontière entre le «   bon   » et le «   mauvais   » côté. Le soir, il faut toujours faire attention aux ombres qui rôdent. Depuis que je vis ici, je n’ai jamais eu de soucis avec des zonards, mais on n’est jamais trop prudent.
— Allez hop   !
Je ferme mon tiroir-caisse, puis range l’argent dans le petit coffre dans le fond du bureau à l’arrière. Je récupère mon sac et enfile mon manteau. Je vérifie que j’ai bien éteint toutes les lumières sans avoir débranché le frigo. Ça m’est arrivé au tout début quand j’ai ouvert ma boutique. Ça a été la catastrophe, j’ai perdu plus de la moitié de ma marchandise en une nuit. Je m’en souviens encore, l’une des pires semaines de ma vie. J’ai cru que je ne m’en sortirais jamais, mais je n’ai pas baissé les bras. Ça va faire trois ans que je me suis installée et j’ai de la chance que ma boutique connaisse un tel succès.
Une fois dehors, le vent glacial me fouette le visage. Je remonte le col de mon manteau et verrouille le magasin, puis je me dirige vers le petit parking dans la rue adjacente. La lumière du lampadaire grésille, comme si l’ampoule allait lâcher. Elle non plus ne supporte pas le froid de février, on dirait. Je presse le pas. Quand tout à coup, j’entends une bouteille rouler sur le macadam. Je me stoppe net. Prise de frissons, je ne sais pas ce qu’il se passe, mais l’air est électrique. Je me remets en marche. Ma voiture n’est plus qu’à quelques mètres. Un bruit de pas résonne derrière moi, il est de plus en plus proche. J’ai un mauvais pressentiment, quelque chose cloche. Je tiens fermement la clef de mon véhicule dans ma main. C’est un objet ridicule pour en faire une arme, mais je n’ai que ça. Combien de fois m’a-t-on conseillé de prendre des cours d’autodéfense   ? J’ai toujours refusé, car je trouvais ça inutile.
Qui viendrait agresser la petite grosse du quartier   ?
Je pivote, mais je ne vois personne. Je souffle de soulagement. Il va falloir que j’arrête de regarder des films qui me font psychoter, sinon je vais mourir avant mes quarante ans.
Au moment où je me retourne, mon corps est projeté contre le mur, ma tête cognant sur la pierre. J’ai le tournis.
— Alors, ma jolie, tu veux t’amuser avec moi, ce soir   ? Je vais être ton Valentin et tu vas aimer ça.
Par instinct de survie, je sors de ma poche ma clef et lui enfonce dans le cou.
— Arg… salope, tu vas me le payer   !
Je le pousse de toutes mes forces et me mets à courir comme une folle jusqu’à ma voiture. Je le sens derrière moi et l’entends jurer.
Quand je distingue mon véhicule éclairé par le lampadaire, je fonce encore plus vite. Arrivée devant, les mains tremblantes, j’essaye d’insérer la clef dans la serrure. Je suis obligée de m’y reprendre à trois fois avant d’y parvenir. Mon corps est alors tiré en arrière, puis projeté en avant. Ma tête est mise à mal une seconde fois en cognant contre la portière. Je suis prise d’un vertige.
Je me mets à hurler aussi fort que possible.
Je vais me faire violer dans une ruelle.
— Tu as cru que tu pouvais m’échapper   ? Non, non, ce soir tu vas être ma Valentine.
Sa voix est vaporeuse, il sent l’alcool et l’urine. J’ai un haut-le-cœur. Plaquée contre la voiture, je ne peux plus bouger, il est bien trop fort pour moi. Mes larmes dévalent mes joues, je suis prise de sanglots et d’une panique incontrôlable. Sa langue vient lécher mon oreille.
— Ça va être si bon… grogne-t-il contre moi
Une de ses mains empoigne mes fesses. Je me débats, mais je suis prisonnière, totalement impuissante. Il commence à se frotter contre moi.
J’ai envie de vomir, de mourir.
Puis le cauchemar cesse. Le froid m’enveloppe, plus aucune source de chaleur ne m’étreint. Le visage contre la carrosserie, je n’ose pas bouger. Un grand fracas retentit, puis le bruit d’une bagarre qui éclate.
Je tressaille, mais demeure immobile. Je suis gelée. J’ai peur de me tourner, de découvrir que je suis la proie d’un autre fou.
J’entends des pas derrière moi se rapprocher. Non ça ne va pas recommencer   ! S’il vous plaît…
— Est-ce que ça va   ? Il ne vous a rien fait   ?
Cette voix… à la fois grave et douce comme du miel.
— No…non.
— Vous voulez que j’appelle une ambulance   ?
— Non. Je veux seulement… je veux seulement rentrer chez moi.
Mes larmes dévalent sur mon visage, mon cœur bat à tout rompre.
— Merci… chuchoté-je.
Je me redresse, tourne enfin la clef et ouvre précipitamment la portière. Sans me retourner, je pénètre dans l’habitacle et mets le contact. À travers la vitre, je ne vois qu’une veste noire zippée. Pas de tête. Pas de mains. Rien, juste un vêtement.
Je suis sauve.
 
Chapitre 2
Priam
 
 
Quel temps de merde   !
Joey n’a pas assuré. Il va me le payer si je le retrouve à rôder autour de ma salle. Je vais lui faire comprendre ce qu’est la confiance quand on travaille avec moi. Il a osé me prendre pour un con. Ce sera la première et dernière fois.
— Putain   ! On se les pèle   !
Je souffle dans mes mains pour les réchauffer, je suis sorti à la va-vite, je porte juste ma veste sur le dos. Si en plus je me chope une pneumonie à cause de ce petit…
Le cri d’une femme me fait stopper net. Aux aguets, j’essaye de déterminer d’où provient le son. Je tourne la tête et remarque, au bout de la ruelle, une femme plaquée contre la carrosserie d’une bagnole.
— Et merde   !
Je ne réfléchis pas, j’agis. Ni une ni deux, je fonce vers eux. Mes pas sont lourds sur le bitume. Arrivé à leur hauteur, j’attrape ce connard, le balance en arrière. Il atterrit sur les sacs poubelles. Je ne le lâche pas, il n’arrive même pas à aligner deux mots. Je l’agrippe

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