Prima
325 pages
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Prima , livre ebook

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Description


Violoniste d’exception promis à une prodigieuse carrière, la vie de Dorian Lasko bascule brutalement. Victime d’une contamination incurable après une morsure, il se retrouve privé d’avenir et découvre soudain l’envers du décor : un univers sinistre où il devient un citoyen de seconde zone. Son cas jugé complexe, Dorian a la chance d’être confié à la garde du meilleur spécialiste, Alix Sameihada. Un homme solitaire, mystérieux, à la séduction fascinante, et capable d’apprendre à Dorian comment contrôler son mal, en particulier les terrifiantes mutations à venir.


Quand le désespoir et la peur submergent Dorian, seule la volonté d’Alix l’empêche de sombrer. La volonté... et peut-être davantage. Peu à peu se noue une relation de confiance et l’attirance mutuelle tisse bientôt un lien fort, inattendu, pour l’un comme pour l’autre. Mais dans l’ombre, un complot se trame pour détruire l’équilibre précaire qui maintient l’humanité à flot et, surtout, éliminer les principaux gêneurs : Alix et Dorian.



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 septembre 2022
Nombre de lectures 16
EAN13 9782384402281
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
PRIMA
Copyright de l’édition © 2022 Juno Publishing
© 2022 Lem Havesson
Relecture et correction par Anthony Meugnier, Déborah Bourguignon
 
Conception graphique : © Samantha Sos
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-228-1
Première édition : septembre 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Épilogue
Note de l’Auteur
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Merci d’avoir fait le choix de vous plonger dans l’univers de PRIMA.
Merci à Philippe, il sait pourquoi.
Merci à Sam pour son écoute.
Merci à toute l’équipe Juno.
 
 
PRIMA
 
 

 
Lem Havesson
 

 
Prologue
 
 
 
 
Prima : ce terme désigne les tout premiers individus, meneurs incontestés, d’une espèce considérée comme supérieure, ou bien le porteur de gènes purs qui émerge après la disparition du Prima initial. 
Les espèces sans Prima ont longtemps été classifiées comme des sous-espèces, telle par exemple, l’humanité…
 
Tapie dans les fourrés, le ventre contre la terre humide, prête à bondir, la bête huma l’air. Sa proie viendrait. La voix dans sa tête, insistante, lui répétait ce leitmotiv depuis des jours… et la suite du propos lui hérissa le poil, augmenta son impatience…
Attaquer et tuer…
Elle s’agita, soudain, très excitée. Tuer, saisir à la gorge, broyer, sentir le sang couler dans sa gueule. Ce goût cuivré, si délectable…
La voix l’encourageait, la guidait. Comment arriver jusque-là, comment choisir le meilleur endroit, en surplomb du sentier et puis épier à l’abri des regards. Ne jaillir qu’au moment propice. Bondir, surprendre et terrasser ! Dévorer, éventrer… massacrer dans un somptueux carnage.
Pourtant quelque chose s’agitait en elle qui tentait de calmer l’instinct de chasse. Ne pas violer l’interdit… Elle ne comprenait pas ce concept. Non, chasser et tuer sa proie ! La dépecer, s’en délecter… Se gaver de ces chairs frémissantes, de ces os qui craqueraient sous la puissance de sa mâchoire ! Seule comptait la chasse ! Un bruit léger l’alerta, celui de pas rythmés sur la terre humide. Elle capta les vibrations du sol, puis l’odeur de l’être humain bien avant de le voir et trembla de plaisir anticipé.
Entre les arbres, une silhouette se dessina qui courait. Pas une course paniquée, synonyme de fuite éperdue, plutôt une progression fluide, contrôlée. Son odorat perçut le parfum si alléchant d’un corps sain, en plein effort. La salive inonda sa gueule et déborda jusqu’à tremper ses babines et dégouliner au sol.
Inconscient du regard avide qui l’observait, le sportif, la vingtaine, consulta son chrono. Encore un tour et il en aurait terminé. Plutôt satisfait de sa séance, il décida d’accélérer le rythme et allongea sa foulée. À l’aube, le jeune homme adorait quitter son appartement pour profiter de la solitude et du silence du parc voisin. À cette heure, il croisait parfois des employés de nuit qui coupaient par là pour rentrer plus vite chez eux au petit matin. Il appréciait l’air frais et piquant, embaumé des parfums d’humus, de feuilles en décomposition, si typique de l’automne. La plupart des coureurs préféraient emprunter les sentiers balisés et bien éclairés qui longeaient le canal, plutôt que plonger dans ce petit coin de nature préservée, un peu trop isolé. Ensuite, affamé, il rentrerait, se préparerait un copieux petit-déjeuner à déguster devant la baie de son salon et profiterait du lever de soleil qui enflammerait les frondaisons mordorées. Puis viendrait le temps d’une bonne douche et celui de rallier l’école de musique de l’Opéra, pour donner son premier cours.
Un mouvement dans les broussailles attira son attention. Sans doute un petit animal que son passage dérangeait et qui avait détalé. Très boisé, le parc abritait une faune discrète. Cependant, il lui arrivait de distinguer parfois la silhouette gracile d’un écureuil, de saisir un léger bruissement d’ailes. Il longea la rive de l’un des étangs coiffés de brume qui faisaient la joie des promeneurs en journée. À sa droite, le sol remontait, abrupt, et le couvert touffu, construit par l’enchevêtrement de hautes branches, assombrissait le chemin. Un grondement sourd l’alerta et la crainte de croiser un chien agressif l’envahit soudain. Cette fois, il pila, inquiet de ce que dissimulait l’entrelacs du feuillage persistant et hérissé d’épines.
Sans doute que ce brusque arrêt déstabilisa la bête lorsqu’elle jaillit des fourrés. Sous l’assaut, le jeune homme chuta lourdement sur le dos et projeta ses bras en avant. Un réflexe salvateur. Au lieu de se refermer sur sa gorge, les crocs déchirèrent les muscles de l’avant-bras placé en protection. Sous le poids du prédateur, la victime suffoqua et son hurlement de douleur fut couvert par une moto pétaradante dont le phare effaça tout à coup la semi-pénombre. Surpris, l’animal bondit en arrière et disparut dans le sous-bois.
L’assaillant s’enfuit, pressé de s’éloigner, mais plus que le bruit perçant, la substance dans sa gueule diffusait en lui une immonde panique. Le goût inhabituel de ce sang brûlait sa langue, son palais et sa gorge. Envahie par une terreur brute, la bête avait relâché sa prise quand le liquide tiède avait jailli après que ses crocs avaient transpercé la peau et les chairs. Sous son crâne, la voix hurlait encore :
— Tue ! Tue !
Affolé, l’animal repoussa l’injonction. Le sentiment d’un danger le submergeait. Un trou d’eau proche l’attira. Il lapa avec frénésie la flaque saumâtre pour dissiper la sensation épouvantable qui se répandait en lui, modifiait sa respiration et dévorait déjà ses entrailles. La douleur le suffoqua. Gémissant, agonisant, il rampa sous un buisson qui le dissimulerait.
 
 
— Monsieur, quel est votre nom ? Vous m’entendez ? Donnez-moi votre nom…
La voix de l’urgentiste, insistante, obligea le blessé à sortir de l’état de stupeur dans laquelle l’avait plongé l’attaque. La douleur pulsant de son avant-bras ajoutait à sa confusion. La respiration toujours haletante, le regard du jeune homme virevoltait d’un point à un autre, incapable de se fixer plus de quelques secondes. Il parvint à se focaliser sur le professionnel penché au-dessus de lui, et le dévisagea. Un type entre deux âges, les yeux soulignés de cernes, à la physionomie rassurante et l’expression compétente. Sa première tentative pour répondre se conclut par un croassement pathétique puis il réussit à prononcer quelques mots audibles.
— Dorian… Lasko… Mon bras. J’ai mal.
Il gémit, abasourdi par la souffrance.
— Très bien, monsieur Lasko. Vous êtes sous le choc. Je vais vous placer sous oxygène pour commencer et nous allons vous installer une perfusion pour réduire la douleur. Vous vous sentirez mieux dans quelques minutes. Essayer de vous calmer, de respirer doucement.
Obéissant, Dorian tenta de réguler son souffle.
— Oui, voilà, c’est bien, approuva le soignant.
Un homme en uniforme s’approcha de l’ambulance et sans tout à fait comprendre la teneur de l’échange, Dorian capta quelques mots :
— Alors ?
— Morsure… État stabilisé pour le moment. J’ai prévenu l’institut Gardner. Ils nous envoient leur propre véhicule et du monde.
— Merde ! grogna le policier, on va devoir fermer le parc et bloquer la circulation pendant que leur équipe fouille. Ça va encore prendre des plombes. Ce foutu protocole…
Il retira sa casquette, passa des doigts boudinés sur son crâne chauve et soupira de dépit :
— Je vais voir le témoin.
Sur un signe de tête, le policier réajusta son couvre-chef puis s’éloigna de l’ambulance. Corpulent, il se déplaçait d’un pas lourd que la contrariété suscitée par cette affaire n’allégerait pas. Une journée pourrie s’annonçait et la première chose à faire était de neutraliser le témoin. Il interpella le motard qui patientait près de sa machine, son casque contre la hanche, dans une posture qui affichait d’

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