Ne vous fiez à personne !
163 pages
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Ne vous fiez à personne ! , livre ebook

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Description

Moi, c'est Lexi Carmichael, ex-hackeuse très bien rémunérée par l'Agence pour la Sécurité Nationale pour laquelle je travaillais. Mais une série d'événements extraordinaires m'a conduite à abandonner ma vie dédiée au gouvernement pour tout recommencer à zéro au sein d'une nouvelle société, et ce, sous les ordres de Finn Shaughnessy, mon boss hyper sexy. Bon d'accord, ça ne se fait pas de craquer pour son supérieur, mais lui aussi semble avoir un gros faible pour moi. Si seulement tout n'était pas aussi compliqué...


Darren Greening, chercheur de génie qui travaille pour Flow Technologies – notre premier client ! – a disparu, et son chef croit que j'ai quelque chose à voir là-dedans. Et ce n'est pas le seul : le type qui a failli me tordre le cou dans le parking semble du même avis...


Me voilà donc empêtrée dans une affaire dangereuse et complexe. Je vais devoir faire appel à mes talents de geekette et demander un petit coup de main à mes amis pour tâcher d'éclaircir le mystère de la disparition de Darren avant que Le Tordeur de Cou ne revienne me faire un petit coucou...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 juin 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782375745144
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Julie Moffett
Ne vous fiez à personne !
Les enquêtes de Lexi Carmichael - T.2 -
Traduit de l'anglais par Emilie Arthur
Collection Infinity
Mentions légales
Le diratage drive l'auteur ainsi que les dersonnes ayant travaillé sur ce livre De leur Droit.
Cet ouvrage a été publié sous le titre original:
No one to trust
Collection Infinity © 2019, Tous droits réservés Collection Infinity est un label appartenant aux éd itions MxM Bookmark.
Illustration de couverture ©e-antès
Traduction ©Emilie Arthur
Suivi éditorialStenger© Lucile Correction© Elyséa Raven Contrôle qualité© Julie Fort
Toute redrésentation ou redroDuction, dar quelque d rocéDé que ce soit est strictement interDite. Cela constituerait une violation De l'article 425 et suivants Du CoDe dénal.
ISBN : 9782375745144
Existe en format dadier
Jeédicace ce livre à ma famille qui est toujours rest ée à mes côtés, quoi qu’il se passe, et qui m’a encouragée à poursuivre mes rêves . Merci d’être mes piliers. Je vous aime tant !
Bisous.
Merci avant tout à Donna B. Moffet, ma maman, et à Sandy M. Parks, ma sœur, pour leur brainstorming, suggestions et première lecture de ce manuscrit. Merci aussi à Carina Press pour avoir parié sur cette série et à Alissa Davis, mon éditrice géniale, qui m’a aidée à toujours améliorer ce roman. Enfin, un grand, grand merci à tous mes fans et amis, surtout ceux du lycée de Kubasaki, qui me soutiennent, font ma promotion et m’encouragent. On est bien qu’au sommet du Rockefel ler Center – le Rock !
Chapitre 1
Quand j’avais sept ans, Rock, mon frère aîné, m’a o ffert un appareil photo pour Noël. L’aspect scientifique de la photo me fascinait : le point de vue, la profondeur de champ et l’éclairage. Mais le fonctionnement de l’apparei l m’intéressait plus que ce que je photographiais. Faites une avance rapide quelques a nnées plus tard, et me voilà, geekette de vingt-cinq ans, caucasienne, célibatair e, et bien incapable de prendre une photo digne de ce nom.
Je suis aussi un ex-hacker informatique, une surdou ée des chiffres et j’ai une mémoire photographique. Cette histoire de mémoire photo est totalement surfaite, néanmoins. Chaque être humain possède cette capacité physiolog ique. La plupart ne savent pas comment accéder à la pellicule, voilà tout.
Heureusement pour moi, j’ai la pellicule, mais j’ai aussi une réputation de geekette qui me colle à la peau. Contrairement au stéréotype, je ne porte pas de grosses lunettes qui tiennent avec du Scotch, et je ne possède plus un seul pantalon qui arrive au-dessus de la cheville. D’un autre côté, je ne suis pas miss Amérique, juste une fille ordinaire : maigre, grande, sans formes, les cheveu x châtains et longs. J’ai un double diplôme en maths et en informatique, et je ne suis pas du tout à l’aise en société. En ce moment, je travaille pour X-Corp Cybersécurité et C yber intelligence, où j’occupe le poste de responsable de la sécurité informatique, I nfosec en abrégé. Ça a l’air impressionnant et c’est peut-être le cas, mais je v iens juste d’être embauchée, donc je ne sais pas trop encore.
Ce matin, le gratin de l’entreprise, dont je fais p artie, avait une grosse réunion client. En fait, il s’agissait de notrepremièreclient ; ce qui la rendait d’autant plus réunion importante, et stressante. Peu avant dix heures, je pris une tasse de café et mon portable, direction la salle de conférence. Ben Ste inhouser, l’un des cofondateurs de X-Corp, y était déjà installé. Il passait des documen ts en revue, ses lunettes à double foyer pendillant pratiquement sur l’arête de son ne z grassouillet. Avant, il avait travaillé pour la NSA, la National Security Agency, comme moi , et c’était une légende vivante parmi les hackers, programmeurs et cryptanalystes. Il est brillant, pas commode, et non conformiste, mais, par son génie absolu, tout l e monde le respecte. Il m’intimide au plus haut point, même si je feins le contraire. La première fois que je l’ai rencontré, je l’ai appelé avec révérence « M. Steinhouser ». Il m ’a foudroyée du regard et m’a prévenue que si je l’appelais encore une fois comme cela, il me licencierait. Je suis sûre qu’il ne plaisantait pas.
— Salut, Ben.
J’essayai de ne pas grimacer en l’appelant par son prénom. Ce n’est pas facile de faire semblant d’être à l’aise quand on est hyper stressé e.
Ben leva les yeux sur moi, et j’étais certaine que mes genoux s’entrechoquaient.
— Tu es à l’heure. C’est une qualité admirable chez un employé. As-tu eu l’occasion de jeter un œil sur les documents de Flow Technolog ies ?
Pas du genre à parler de la pluie et du beau temps. Moi non plus, mais un simple « bonjour » aurait été sympa.
Je hochai la tête. Pourquoi avait-il besoin de moi ce matin ? Mon boulot de responsable InfoSec consistait surtout à identifier et estimer les menaces, points faibles et attaques sur les réseaux de nos clients, puis à mettre des projets en place, soit pour atténuer ces menaces, soit pour les éradi quer. L’acquisition client ne faisait pas partie de mon boulot, et franchement, j’en étai s bien contente. Je n’avais pas vraiment le sens du contact.
— Sait-on pourquoi ils recherchent nos services ?
— Pas encore. Mais je suppose que nous l’apprendron s très vite.
Il leva brusquement la tête vers la porte quand Fin n Shaughnessy fit entrer un groupe de trois hommes dans la pièce.
Finn est l’autre cofondateur de X-Corp. Sexy, Irlan dais et bien sous tous rapports, il m’avait débauchée de la NSA en me promettant des re sponsabilités de manager, plus de liberté dans mon travail que le gouvernement pou vait m’offrir et un salaire plus élevé. Mon histoire avec Finn était compliquée. Il y avait eu des menottes, un lit et pas de sexe.
Ben et moi nous levâmes quand Finn proposa au group e de s’installer. Avant que nous prenions place, Glinda McBain, la superbe secrétaire du patron, apporta du café et des viennoiseries aux invités, puis disparut. Nous nous dévisageâmes, et Finn commença les présentations.
Il regarda nos visiteurs.
— J’aimerais vous présenter notre équipe. Voici Ben Steinhouser, le cofondateur de X-Corp. Et Lexi Carmichael, responsable de la sécurit é informatique. Lexi, Ben, voici Niles Foreman, Randall Tryosi et Lawrence Delaney d e Flow Technologies.
Je souris, feignant d’être à ma place. Pourquoi me fixaient-ils tous et ignoraient-ils Ben ?
Nous nous serrâmes poliment la main, puis nous rass îmes. J’ouvris mon portable, Finn s’installa bien confortablement dans sa chaise et m it ses doigts en tente.
— En quoi X-Corp peut-elle aider Flow Technologies ?
Niles Foreman, apparemment leader du trio, se pench a sur la table, les yeux plissés. C’était un homme très mince, aux cheveux argent et au visage dur et angulaire. Il portait un costume trois-pièces bleu marine impecca ble et une cravate dorée.
— Vous devez m’assurer que tout ce qui sera dit dan s cette pièce n’en sortira pas.
Pour une raison étrange, il me regarda d’un air ent endu. Je ne savais pas si cela indiquait un manque de confiance en moi parce que j ’étais jeune ou de sexe féminin. Les deux, peut-être. Son regard fixé sur moi me ren dait tellement nerveuse que je dus discrètement essuyer mes mains sur mon pantalon pou r que mes doigts ne glissent pas sur les touches.
Peut-être que Finn l’avait remarqué. Il tapota son stylo sur la table pour attirer de nouveau l’attention sur lui.
— La confidentialité est garantie. Maintenant, en q uoi pouvons-nous vous aider ?
Niles enleva une peluche imaginaire de son revers.
— Je suppose qu’il serait prudent de vous parler un peu du contexte de Flow Technologies. Darren Greening et Michael Hart ont c réé la société il y a un peu plus de deux ans. Ils avaient des idées révolutionnaires su r la façon d’utiliser la technologie pour produire une source d’énergie alternative. Nou s avons beaucoup apprécié ce que nous avons vu et nous les avons rejoints en apporta nt un capital important pour pouvoir mettre ces idées en place.
Niles marqua une pause et sirota son café. Les pâti sseries restaient intactes sur la table, mais j’avais bien envie de piquer celle à la cerise en sautant par-dessus la table.
— Dès le début, nous avons compris que la plupart d es idées originales venaient de Darren, tandis que Michael était meilleur du point de vue de la production et du côté pratique de la science. Comme à ce stade, nous ne n ous occupions que des idées, il nous parut logique que, dans le but de protéger not re investissement, nous devions souscrire une assurance sur Darren Greening, l’actif le plus précieux de la société.
Je cillai, surprise. Je n’avais jamais rien entendu de tel, mais si l’on regardait ça froidement, d’un point de vue mesuré et strictement professionnel, ça se tenait.
Si cette révélation avait surpris Finn, il n’en lai ssa rien paraître. Mais bon, il était avocat de formation.
— Mais vous n’avez pas souscrit d’assurance sur Mic hael Hart ? demanda-t-il.
Niles secoua la tête.
— Non, ce n’était pas nécessaire. Pour être tout à fait franc, Michael était très facilement remplaçable. Pas Darren.
— Malheureusement, si ce fut une décision professio nnelle réfléchie, ce ne fut pas un acte populaire, nous interrompit Randall Tryosi. Le s deux hommes sont venus nous voir. Ils pensaient que nous essayions de les monte r l’un contre l’autre. Ils étaient vraiment mécontents de notre décision et ne voulaie nt pas entendre parler d’une quelconque police d’assurance. Quoi qu’il en soit, nous avons rejeté leurs objections.
Niles croisa les mains sur la table.
— Dire qu’ils avaient une vague idée sur la façon d ont on dirige une entreprise est un euphémisme. Mais la décision était nôtre et nous av ons insisté. Nous avons souscrit une assurance pour Darren.
Finn prit des notes sur son bloc-notes.
— Et quel était le montant de cette assurance ?
— Vingt-cinq millions de dollars.
C’était une sacrée somme. Je regardai attentivement les trois hommes de Flow, sans trop savoir où ils voulaient en venir. Quel était le lien avec la sécurité informatique ?
Apparemment, Finn se posait la même question.
— Alors que s’est-il passé ?
— Les deux hommes ont fini par se remettre au trava il. Leurs expériences initiales étaient une grande réussite et, franchement, le potentiel que nous avons pu voir de leur travail était époustouflant.
Ben Steinhouser finit par prendre la parole.
— De quel genre d’expérience parlons-nous au juste ?
— Énergies renouvelables, répondit Niles. Francheme nt, les perspectives de nanotechnologie liées à l’énergie s’écroulent. La s cience pourrait permettre à une grande majorité d’avoir accès à l’énergie solaire, de remplacer l’essence dans les voitures par du méthanol liquide et le pétrole devi endrait ainsi quasiment obsolète.
Je ne savais pas que la nanotechnologie liée à l’én ergie était si avancée, mais tout ce qui ne touchait pas les ordinateurs, ce n’était pas mon domaine.
— Et en quoi cela concerne-t-il vos problèmes avec Darren ? s’enquit Finn.
— Savez-vous que le gouvernement américain achète q uarante pour cent du pétrole mondial ? (Niles leva légèrement le ton.) Un tiers du déficit de l’Amérique est dû à notre dépendance au pétrole étranger. Le pétrole est égal ement la raison sous-jacente pour laquelle nous nous mêlons aux affaires du Moyen-Ori ent, pour laquelle les gens nous détestent, rejoignent des groupes terroristes, nous attaquent et nous forcent à dépenser des milliards pour encourager la paix et l a démocratie dans la région. Sans parler de l’argent que nous dépensons à combattre l a pollution et les catastrophes écologiques. Le pétrole est à l’origine d’une perte financière nationale dans ce pays et si nous ne faisons rien pour changer cela, le pétro le finira par perdre la nation.
C’était un discours plutôt dramatique, mais je ne t rouvai pas une seule raison de le contredire. Cela me faisait plutôt flipper. D’autan t plus que, parfois, ma plus grosse angoisse était qu’il n’y ait plus de muffins aux my rtilles au Dunkin Donuts. Maintenant je comprenais que, à grande échelle, une catastroph e nationale pouvait nous tomber sur le nez à tout moment.
— Il s’est manifestement passé quelque chose, observa Finn.
Niles opina.
— Moins de six mois après que nous ayons rejoint le projet, Michael Hart a trouvé la mort dans un malheureux accident de voiture. Cela n ous a mis un coup horrible à tous, surtout à Darren. Il était inconsolable. Mais il fa llait continuer le travail. Afin de protéger la société, nous avons racheté la part de Michael e t engagé quelqu’un pour le remplacer. Darren était dévasté et totalement incap able de se concentrer. Nous avons eu d’amères disputes et ça a été une période très d ifficile. (Il soupira.) Je devrais préciser que Darren est jeune, et comme de nombreux génies, émotionnellement instable.
— A-t-il fini par se remettre ? demanda Ben.
— Quelques mois plus tard, répondit Lawrence Delann ey, le troisième homme. Grâce au père de Michael. Celui-ci l’a convaincu que son fils souhaiterait qu’il poursuive son œuvre. Et donc, à notre grand soulagement, il l’a e nfin fait.
— Mais, à notre grande consternation, les choses so nt allées de mal en pis pour la société, expliqua Niles. Il y a eu, je ne sais comm ent, des fuites sur la percée de Darren en nanotechnologie écologique et nous avons commencé à avoir peur pour sa vie.
— Peur pour sa vie ? (Le visage de Finn, en temps n ormal impassible, trahit une once de surprise.) Pourquoi avoir peur pour sa vie ?
Niles rit.
— Savez-vous combien de personnes souhaiteraient vo ir la nanotechnologie écologique de Darren enterrée ? Les pays pétroliers riches, pour commencer. Qu’arriverait-il aux cheikhs, d’après vous, si les USA n’avaient plus besoin de leurs produits ? Qu’arriverait-il aux cadres qui perdraie nt leur salaire, place, revenus et privilèges, si l’on perfectionnait cette science ? Sans parler des fabricants automobiles, gérants de stations-service, etc. Vous comprenez où je veux en venir. Les idées de Darren menacent grandement les groupes puissants da ns le monde entier.
— Insinueriez-vous que la mort de Michael Hart ne s erait pas accidentelle ? demanda Ben.
Niles haussa les épaules.
— Nous n’en sommes pas sûrs. Mais nous avons décidé qu’au cas où, il nous faudrait prendre des précautions supplémentaires avec Darren .
Je regardai ma tasse de café d’un air lugubre. J’av ais vraiment l’impression que ces investisseurs pensaient plus à protéger leur argent que la vie ou la santé mentale d’un gosse. J’imagine que c’était la procédure habituell e dans le panier de crabes dans lequel nous vivions aujourd’hui, mais, quelque part , je me sentais sale.
— Donc quel genre de précautions supplémentaires av ez-vous prises avec Darren ? demandai-je.
— Gardes du corps, sécurité renforcée dans son appa rtement, répondit Randall. Mais cela n’a servi à rien.
Finn arqua un sourcil.
— Pourquoi ?
— Parce qu’il a disparu il y a une semaine.
L’espace d’un instant, personne ne dit rien. Finn f ut le premier à recouvrer son sang-froid.
— Pensez-vous qu’il se soit fait kidnapper ?
— À ce stade, nous n’avons pas reçu de demande de rançon.
— Êtes-vous allés voir la police ?
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