Le type au tatouage de dragon
124 pages
Français

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Le type au tatouage de dragon , livre ebook

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Description

Ray est plutôt du genre accro à son boulot. Assistante juridique, elle n’est pas réputée pour sa chaleur, et c’est une adepte du contrôle. Un moyen pour la jeune femme de laisser son passé derrière elle, et de gérer au mieux ses angoisses.





Luke est tout le contraire. Étudiant le jour et barman le soir, il rencontre Ray par hasard, alors même qu’il vient de passer la nuit avec sa colocataire.





Intrigué par cette beauté au charme polaire, Luke est bien décidé à apprendre à la connaître. Mais quand tout sa vie n’est qu’une suite de décisions et de choix sous contrôle, comment s’ouvrir à un jeune homme si solaire soit-il ?



Ray va devoir apprendre à se libérer de sa coquille. Et pour cela, est-ce une bonne idée de faire confiance à ce type au tatouage de dragon ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 avril 2023
Nombre de lectures 6
EAN13 9781801165655
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table of Contents
Page de titre
Mentions légales
Retrouvez-nous...
CHAPITRE 1 - Ray
CHAPITRE 2 – Luke
CHAPITRE 3 – Ray
CHAPITRE 4 – Luke
CHAPITRE 5 – Ray
CHAPITRE 6 – Luke
CHAPITRE 7 – Ray
CHAPITRE 8 – Luke
CHAPITRE 9 – Ray
CHAPITRE 10 – Luke
CHAPITRE 11 – Ray
CHAPITRE 12 – Ray
CHAPITRE 13 – Luke
CHAPITRE 14 – Luke
CHAPITRE 15 – Ray
CHAPITRE 16 – Luke
CHAPITRE 17 – Ray
CHAPITRE 18 – Luke
CHAPITRE 19 – Ray
CHAPITRE 20 – Luke
CHAPITRE 21 – Ray
CHAPITRE 22 – Luke
CHAPITRE 23 – Ray
CHAPITRE 24 – Luke
CHAPITRE 25 – Ray
CHAPITRE 26 – Luke
CHAPITRE 27 – Ray
CHAPITRE 28 – Luke
CHAPITRE 29 – Ray
CHAPITRE 30 – Luke
CHAPITRE 31 – Ray
CHAPITRE 32 – Luke
CHAPITRE 33 – Ray
CHAPITRE 34 – Luke
CHAPITRE 35 – Ray
CHAPITRE 36 – Luke
CHAPITRE 37 – Ray
CHAPITRE 38 – Luke
CHAPITRE 39 – Ray
CHAPITRE 40 – Luke
CHAPITRE 41 – Ray
CHAPITRE 42 – Luke
CHAPITRE 43 – Ray
CHAPITRE 44 – Luke
CHAPITRE 45 - Luke
CHAPITRE 46 – Ray
CHAPITRE 47 – Luke
Épilogue – Ray
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Crédits
 
 
HEATHER S. WOOD 
 
 
Le type au tatouage de dragon
 
 
 
 
 
 
 
CHERRY PUBLISHING
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© 2020, Cherry Publishing
Première édition : octobre 2020
 
ISBN : 978-1-80116-565-5
 
 
 
 
 
 
Nos ouvrages sont également disponibles
au format broché.
 
Retrouvez notre catalogue sur :
www.cherry-publishing.com
 
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CHAPITRE 1 - Ray
 
J'aurais aimé pouvoir dormir ce matin.
Bon, j'aurais surtout aimé dormir cette nuit, mais ma coloc et sa conquête du soir ont fait tant de bruits qu'ils m'ont réveillé. Comme d'habitude, j'ai mis longtemps à me rendormir. Et ce matin, alors que j'avais enfin retrouvé le sommeil, ils ont remis le couvert. Au moins, certains d'entre nous s'amusent apparemment...
Je me lève donc au premier grincement de ressorts et file dans la salle à manger pour me dépêcher d'avaler mon bol de céréales et déguerpir rapidement. En général, Isa finit par mettre les mecs dehors peu de temps après avoir été satisfaite et ce n'est pas toujours beau à voir. Je n'ai aucune envie d'y assister une fois de plus.
Mais quand je l'entends s'énerver de l'autre côté de la porte, je sais qu'il est déjà trop tard alors je me concentre sur la mastication de mes céréales en reprenant la lecture sur ma liseuse posée sur la table à côté de moi. La porte de sa chambre s'ouvre et un mec en caleçon en sort. Isa semble folle de rage, je ne l'ai jamais vue comme ça alors je détourne mon attention de mon livre. Elle lâche grossièreté sur grossièreté sur le type dans notre salle à manger. D'habitude, c'est le mec qui n'est pas content de se faire éjecter direct mais là, il semble amusé et elle lui jette ses affaires dessus en criant. Puis elle claque la porte de sa chambre en le laissant là et il se retourne vers moi, remarquant alors ma présence dans le silence soudain. Sans me gêner puisqu'il est dans ma salle à manger, je prends le temps de regarder le tatouage sur ses abdos parfaits : une espèce de dragon qui couvre le bas de son ventre et qui descend plus bas, dans son boxer.
Pas mon genre, les hommes qui passent plus de temps dans une salle de gym qu'à lire des bouquins mais plutôt chouette à regarder. Puisqu'il est là devant moi et que je ne le recroiserais sûrement jamais, j'en profite pour mater. Ça me rappelle que ça fait un moment que je n'ai pas vu un mec tout nu et je crois que quelque chose se déclenche en moi. Ce truc, je prends soin de l'ignorer et de l'enfermer à double tour dans un coffre-fort intérieur afin de rester la Ray qui contrôle tout. Je retourne donc à mon bol de céréales, ma mastication et ma liseuse.
Mais Isa m'interrompt de nouveau en ressortant en trombe de sa chambre. Elle jette ses chaussures sur le type. Dommage, ça m'aurait fait marrer de le voir partir pieds nus. Bon, pour l'instant il n'avait même pas l'air d'avoir envie de s'habiller, il me laissait mater tranquillement, mais quand même.
Alors qu'elle se rue dans la pièce à la suite des chaussures, Isa me voit et s'arrête net.
— Ray ! Tu es là, super... Il manquait plus que ça ! Eh bien il me reste plus qu'à faire les présentations.
Isa pointe successivement son doigt vers moi et le mec.
— Ray, voici Connard et Connard, voici Ray, ma charmante colocataire qui me détestait bien avant tout ce cirque. Ray, profites-en pour être aussi désagréable que tu sais l'être, Connard ici présent le mérite, lui !
Et elle s'enferme dans la salle de bain en claquant la porte.
Je regarde enfin le visage du type. Finalement, peut-être qu'il mérite mon respect puisqu'il est parvenu à vraiment énerver Isa alors que je pensais être la seule à pouvoir m'en vanter. Il paraît même rapide et efficace à ce petit jeu. Je lui fais donc une petite grimace d'approbation en tordant la bouche et en haussant les sourcils et il me sourit. Il est franchement beau et, avec ce sourire charmeur en plus, tout à fait le genre de type qu'Isa adore. Il n'a pas l'air particulièrement mal à l'aise à moitié à poil au milieu de notre salle à manger.
Il finit par se pencher pour ramasser son tee-shirt par terre et je crois que c'est à ce moment-là qu'il s'aperçoit que je ne porte que mon mini short de pyjama avec un vieux tee-shirt troué. Ses yeux glissent jusqu'à mes jambes, remontent de tout leur long, s'arrêtent sur mes fesses, montent encore jusqu'à mes seins puis atterrissent sur mon visage. Autant dire que je suis moins impressionnée qu'un peu plus tôt mais je le fixe et je laisse mes yeux glisser de son visage à ses pieds. Comme lui, je prends mon temps. Au passage, j'admire de nouveau son tatouage et ses abdos. Il attend que je termine et que je sois de nouveau absorbée par mon bol de céréales pour mettre son tee-shirt. Je le laisse finir de s'habiller en l'ignorant.
Je sens ses yeux sur moi mais ce manège a assez duré, il est temps qu'il parte. J'aurais quand même adoré savoir jusqu'à où descend ce dragon... Enfin, non, ce que je veux savoir, c'est ce qu'il a dit à Isa pour l'énerver autant. Et si rapidement. Ils sont passés des gémissements de plaisir aux hurlements de colère en moins de deux minutes chrono. Sacré record !
Lorsqu'il est entièrement vêtu, il se dirige vers la porte d'entrée et l'ouvre. Avant de sortir, il me lance un « Ray » avec un petit hochement de tête pour me saluer. Je relève brièvement la tête vers lui en lançant un « Connard » sur le même ton puisque c'est ainsi qu'Isa me l'a présenté et il sort. Je regarde la porte un peu trop longtemps à mon goût. Il est temps que je sorte un peu !
 
 
CHAPITRE 2 – Luke
 
 
J'ouvre la porte du grand bâtiment tout en verre. Pas le genre d'endroit que j'ai l'habitude de fréquenter. Et je m'en passerais bien aujourd’hui encore d'ailleurs.
Je change d'avis une fois à l'intérieur. Parce qu'elle est là et que je ne vois qu'elle.
Ray, la fille de samedi soir.
Enfin, la coloc de la fille de samedi soir dont je ne me souviens plus du prénom. Ray est derrière un des postes d'accueil et j'aimerais bien m'adresser à elle, histoire de m'excuser pour dimanche, mais elle est au téléphone. Elle parle très calmement mais quelque chose me dit qu'elle a des insultes de l'autre côté du combiné. Son regard est plongé sur son écran d'ordinateur et on dirait qu'elle fait du shopping ou qu'elle fait une recherche car elle actionne la molette de sa souris avec frénésie.
Je me dirige donc vers sa collègue.
— Bonjour, je suis Luke Peterson, j'ai un rendez-vous avec Maître Colin Conor à 15h.
— Oh, pour M. Conor, il faut vous adresser à ma collègue.
Elle prend un air affolé. Je ne sais pas si c'est Ray ou M. Conor qui la met dans cet état mais elle semble tout à coup effrayée. Elle tourne la tête.
— Ray ?
Ray appuie sur un bouton du téléphone et répète :
— Oui, Luke Peterson pour Colin à 15h, j'ai entendu.
Elle ne m'a même pas regardé. Ni sa collègue d'ailleurs. Elle continue à fixer son écran en rappuyant sur le téléphone, sûrement le mute/unmute.
Puis elle sort des références de textes de loi, toujours aussi calmement, s'excuse de devoir raccrocher et appuie de nouveau sur un bouton du téléphone en retirant son casque/micro. Je l'observe attentivement lorsqu'elle relève la tête jusqu'à moi.
Elle n'a pas du tout l'air surprise de me voir. En fait, je doute qu'elle m'ait reconnu. C'est peut-être les vêtements ? Elle se lève et fait le tour du bureau d'accueil. Puis elle me demande de la suivre sans un autre regard dans ma direction.
Une fois vers l'ascenseur, elle appuie sur le bouton et se retourne soudain vers moi.
— Je me demandais : qu'as-tu dit à Isa pour l'énerver si rapidement ?
J'avoue que, moi, je ne parviens pas à cacher mon étonnement face à sa question soudaine alors que j'étais persuadé qu'elle ne m'avait pas reconnu. Je mets un instant à me demander qui est Isa. Je suis quand même un sacré connard !
— Je lui ai dit que je n'avais pas besoin de son numéro parce que je ne la rappellerai pas. Je l'avais prévenu le soir précédent que ce serait le cas et elle était partante...
Elle hoche la tête et ne répond rien. Depuis Lindsay, j'ai décidé de ne plus voir personne sur le long terme avant d'être prêt. Et je ne fais jamais croire aux filles que je peux leur offrir plus. Je le leur dis clairement le soir, lorsqu'elles me draguent au bar où je travaille. Si elles attendent la fin de mon service en insistant, je leur propose une partie de jambes en l'air. Mais uniquement pour une nuit. Elles sont d'accord le soir. Mais des fois, le matin, elles pensent que j'aurais changé d'avis, je ne sais pas pourquoi elles s'imaginent ça. Du coup, je vais toujours chez elles et je ne ramène personne chez moi. Il est plus facile de partir que de les mettre dehors.
L'ascenseur arrive et nous montons sans rien dire. Une fois en haut, elle me fait rentrer dans une salle et me propose de m'asseoir. Puis elle disparaît un petit moment. J'en profite pour répéte

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