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Description
Il veut l'utiliser pour avoir ce qu'il veut, mais elle n'est le pion de personne...
Elle ignore son passé et son futur est incertain...
Après avoir survécu à une fusillade, la sorcière Sophie Ross, consultante pour la police de Los Angeles, quitte son poste et rejoint le Royaume-Uni, où se trouvent les réponses sur son enfance. Lorsqu'elle rencontre un Daoine Sidhe chevalier à la Cour Obscure, elle se retrouve prisonnière de l'antagonisme opposant deux arcanes puissants.
Il a abandonné son corps et son âme pour défendre son peuple...
Exilé de sa terre natale ainsi que ses frères d'armes, Nikolas Sevigny est impliqué dans un conflit qui menace tout ce qui lui tient à cœur. Il n'y a qu'en réunissant les ressources de son peuple qu'ils ont une chance de l'emporter sur Isabeau, la cruelle Reine de la Cour Lumineuse.
Quand Nikolas rencontre Sophie, il ne voit qu'un pion sur l'échiquier.
La sorcière insouciante pourrait bien être la clé pour parvenir à franchir les passages qui ont été interdits aux chevaliers de la Cour Obscure.
Sophie n'a pas l'intention d'être le pion de qui que ce soit, mais le fier Nikolas est si convaincant qu'elle ne peut nier la tentation de son cœur.
Alors que la magie menace Lyonesse, la Reine Isabeau lâche ses cruels Chiens, et Nikolas et Sophie entament une course effrénée pour leur survie.
La passion qui s'éveille entre eux se révèle bientôt trop vive pour être niée...
Heureusement, ni l'un ni l'autre n'a l'intention de tomber amoureux...
#Paranormal #Ennemis #Passion #Sorcière
Retrouvez cette nouvelle série issue du monde de "La Chronique des Anciens".
Sujets
Informations
Publié par | Collection Infinity |
Date de parution | 22 juillet 2020 |
Nombre de lectures | 3 |
EAN13 | 9791038101418 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Thea Harrison
Le sombre guerrier
Moonshadow - T.1
Traduit de l'anglais par Lou Vago
Collection Infinity
Mentions légales
Le piratage prive l'auteur ainsi que les personnes ayant travaillé sur ce livre de leur droit.
Cet ouvrage a été publié sous le titre original :
Moonshadow
Collection Infinity © 2020, Tous droits réservés
Collection Infinity est un label appartenant aux éditions MxM Bookmark.
Illustration de couverture © Moorbooks Design
Traduction © Lou Vago
Suivi éditorial © Nolwenn Onillon
Correction © Lucie Mélotte
Toute représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit est strictement interdite. Cela constituerait une violation de l'article 425 et suivants du Code pénal.
ISBN : 9791038101418
Existe en format papier
Chapitre 1
Sophie, après une énième nuit troublée par des cauchemars, se leva tard. Lorsqu’elle finit par s’éveiller, elle jeta un regard hagard sur sa chambre. Grâce à l’angle de la lumière qui traversait ses volets, elle put deviner que la journée était entamée. Bien entamée, même. Son estomac se serra lorsqu’elle tendit la main pour attraper son radio-réveil. Merde. Sa malédiction autour de la technologie avait de nouveau frappé. Faire appel à une vieille horloge n’avait absolument pas aidé : les aiguilles s’étaient encore arrêtées sur 4 h 26.
Elle se redressa malgré la douleur qui la lançait dans son épaule, son abdomen et sa cuisse droite et se traîna jusqu’au salon pour attraper son téléphone portable. Un coup d’œil à l’écran lui confirma ce qu’elle savait déjà : elle était terriblement en retard.
Elle faisait donc face à un dilemme auquel aucune sorcière consommatrice de café ne souhaite être confrontée. Elle pouvait soit préparer son breuvage caféiné, soit faire un lancer de runes pour une rapide lecture. Elle n’avait pas le temps pour les deux avant de sauter sous la douche puis de se précipiter en réunion.
Les nuits au sommeil réparateur appartenaient à une époque révolue : elle avait besoin de caféine. Mais quitter l’appartement sans une lecture était devenu impensable depuis la fusillade. Chaque matin avait droit à sa lecture runique car le message, qu’il fût bon ou mauvais, pouvait lui donner des indices quant au cours de sa journée.
Elle pouvait encore annuler le rendez-vous. Pendant un instant, elle faillit céder à la tentation. Elle avait bien envie de boire une tasse de café dans le noir, rideaux tirés, en écoutant le bruit lointain de la circulation automobile de Los Angeles. Cependant, c’était ainsi qu’elle avait passé l’essentiel de son temps depuis sa sortie de l’hôpital.
Elle avait besoin d’un nouveau plan pour faire face au quotidien et la solution ne lui apparaîtrait pas dans l’obscurité de son appartement. Ici, seuls les souvenirs, les remords et les regrets l’attendaient.
Sortir, respirer l’air frais du dehors et parler à quelqu’un qu’elle ne connaissait pas n’allaient pas nécessairement régler tous ses soucis mais il s’agissait d’un premier pas. Un pas vers l’ailleurs. Peut-être même un pas dans la bonne direction.
Donc : café ou lecture.
Le choix était tout sauf évident. Après avoir sauté sous la douche et pris cinq précieuses minutes pour se maquiller et attacher ses longs cheveux ondulés en un chignon leste au creux de sa nuque, elle s’installa à la table de la cuisine avec un tissu brodé plié et le sachet en velours usé qui contenait ses pierres runiques.
Elle ne prit qu’un instant pour lancer un regard noir à la cafetière sophistiquée qui l’attendait sagement sur son four. Elle l’avait achetée pour remplacer sa machine Keurig qui avait cessé de fonctionner plusieurs mois auparavant. Elle mettait bien plus de temps à préparer le café.
Sophie reporta son attention sur ce qu’elle s’apprêtait désormais à faire et déplia le tissu. Elle avait elle-même brodé de fil d’or le tissu bleu roi, un projet qui lui avait pris des semaines. Elle ne brodait pas régulièrement, aussi les symboles n’avaient-ils pas une allure professionnelle, mais le détail était méticuleux et chaque point avait été infusé d’invocations qu’elle avait murmurées tandis qu’elle travaillait sur le tissu.
Elle ne l’utilisait que pour une chose. Lorsqu’elle l’étala à plat sur la table, la magie se déploya, modifiant l’air autour. Le sachet contenant les runes dans la main droite, elle plaça la paume de sa main gauche au centre du tissu et se reconcentra.
Avant la fusillade, elle aurait quitté l’appartement sans lire les runes. La pensée la fit hésiter. Ce n’était pas la meilleure des idées que de faire une lecture en vitesse et elle était déjà en retard.
Mais non. Parfois, les choses changent de manière irrévocable. Il suffit de tourner au coin d’une rue, d’entendre une nouvelle chanson, de lire un livre, de tomber amoureux ou de regarder un tableau sous une autre lumière.
Ou bien de se faire tirer dessus à de multiples reprises.
Et alors, peu importe l’effort qu’on y met, on ne peut pas effacer cette expérience et retourner à son existence d’antan. La rivière ne coule que dans un sens.
Elle déversa les pierres dans sa main, se concentrant sur son avenir proche avant de les jeter délicatement sur le tissu. Elles étaient jolies, faites de quartz rose poli, les runes gravées dans la pierre et peintes en doré. Elles ressortaient merveilleusement sur le fond bleu du tissu.
Elle préférait les runes nordiques aux cartes de divination symbolistes : les pierres ouvraient les bons cheminements mentaux pour elle. Les images qui lui venaient relevaient de la vraie divination et non d’images créées par un quelconque artiste commercial.
Les concepts lui vinrent à l’esprit dans le désordre tandis qu’elle regardait les pierres rouler et s’arrêter. Riadho pour le voyage. Thurisaz, la destruction et la défense. Hagalaz, à la force destructrice incontrôlable. Dagaz, la pierre des découvertes. Elle laissa ensuite son regard se perdre alors qu’elle observait le motif qui liait les symboles.
C’est alors que les visions venaient : quand sa concentration sur le motif ouvrait une fenêtre vers la destinée.
Le silence régnait dans son petit appartement. Au loin, elle entendit l’horloge dysfonctionnelle se remettre à battre les secondes.
Elle écouta son souffle. Laissa ses paupières tomber.
Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle aperçut un paysage étrange. Un vent nouveau soufflait dans l’appartement, la décoiffait, portait avec lui une faible odeur âcre, comme de la fumée.
L’odeur lui évoquait la violence et le danger. Comme d’autres messages que le vent lui portait parfois, ce n’était pas une odeur concrète, matérielle. C’était intuitif et bien trop familier.
Elle fut traversée d’un pic d’adrénaline, ce qui lui causa une douleur fulgurante à trois endroits très précisément : son épaule gauche, sa cuisse droite et juste sous ses côtes du côté droit. Alors qu’elle appuyait sa main sur son abdomen, la silhouette d’un homme apparut.
Il lui tournait le dos, si bien qu’elle ne voyait que des cheveux noirs, la ligne droite d’une nuque musclée et de larges épaules.
Il était si près d’elle qu’elle avait l’impression de pouvoir le toucher en tendant la main. Et, par mes dieux, il émanait de lui un tel Pouvoir. Comment un corps physique pouvait-il en contenir autant ? C’était comme si sa peau n’était qu’un voile sur une énergie électrique. Il n’était pas humain. Ce n’était pas possible autrement. Il devait appartenir à l’une des Races Anciennes.
La silhouette de l’homme était si vive que tout ce qui se trouvait autour de lui semblait pâle en comparaison. Même si elle savait que ça n’allait pas fonctionner, Sophie leva une de ses mains et la tendit vers lui. Ce n’était qu’une vision. Il n’était pas réellement là, dans son appartement.
C’est alors qu’il tourna la tête et regarda droit vers elle .
Non. Ce devait être une illusion. Il ne pouvait pas la regarder, pas dans une vision stimulée par un sort qu’elle avait elle-même jeté.
Elle fit face à un visage d’une beauté frappante, aux traits si anguleux qu’ils paraissaient avoir été coupés par une lame immortelle. Ses yeux noirs brillaient d’une volonté indomptable et d’une férocité à faire frissonner.
Le Pouvoir se déplaça lorsqu’il se tourna pour lui faire face. Il bougeait avec une grâce infinie, celle d’un tueur inhumain. Les petits cheveux dans la nuque de Sophie se hérissèrent. Dans un de ses poings serrés il tenait une épée. Du
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