Le prince charmant existe ! Il est italien et tueur à gages , livre ebook

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Moi, c'est Robyn, jeune mère célibataire au langage fleuri, maladroite et tatouée. Politiquement incorrecte et fière de l'être !
Le seul prince charmant auquel je crois est le héros du conte que je lis à ma fille tous les soirs.
Mon ex a failli me démolir et jamais plus je ne laisserai un homme me briser.
Je jongle entre mon travail de barmaid et de tatoueuse pour joindre les deux bouts. Ma princesse et moi, c'est nous deux contre le reste du monde !
Donc, je ne succomberai pas aux beaux yeux turquoise du grand ténébreux solitaire qui s'est installé dans l'appart juste en face de chez moi.
Je ne marcherai pas dans une crotte de chien devant lui du pied droit.
Je ne me vautrerai pas à ses pieds en me demandant si je n'ai pas oublié d'enfiler une culotte sous ma robe.
Et bien sûr, je ne le frapperai pas au visage avec une courgette génétiquement modifiée.
N'empêche, le mystère qui auréole ce superbe spécimen italien m'attire irrésistiblement, même si la plupart du temps, il est profondément antipathique et indéniablement glacial.
C'est grave docteur ?

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Nombre de lectures

43

EAN13

9782379930089

Langue

Français

Le prince charmant existe !
(Il est italien et tueur à gages)
 
 
 
Anna TRISS
 
 
 
 


L’auteur est représenté par Black Ink Editions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : Le prince charmant existe ! (Il est italien et tueur à gages)
Auteur : Anna TRISS
Suivi éditorial : Marie Delpech
 
© Black Ink Editions
Dépôt légal Mai 2019
 
Couverture : © Black Ink Editions – Réalisation Lana graph. Crédit photos Shutterstock.
ISBN 978-2-37993-008-9
 
Black Ink Editions
23 chemin de Ronflac
17440 Aytré
 
Numéro SIRET 840 658 587 00018
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site internet : www.blackinkeditions.com
 
 
Table des matières
Prologue
Chapitre 1 : «   Une bordée de jurons digne d’une matrone italienne.   »
Chapitre 2 : « Superficielle comme un pet de poule.    »
Chapitre 3 : «   Je suis pas du matin, fichez-moi la paix jusqu’à ce soir.   »
Chapitre 4 : «   C’est où la Toscanie ?   »
Chapitre 5 : «   Tu as envie de me tuer, n’est-ce pas ? Prends un ticket, Ducon.   »
Chapitre 6 : «   T’écorcher pour garder ta peau tatouée en trophée.   »
Chapitre 7 : «   Sa flexibilité m’a scié.   »
Chapitre 8 : « Plonge ta grosse courgette dure dans mon petit kiwi juteux. »
Chapitre 9 : «   Besoin d’un bon coup de sèche-cheveux ?   »
Chapitre 10 : «   Je ne suis pas là pour un toucher rectal.   »
Chapitre 11 : « Tu aurais de la bière rousse ?   »
Chapitre 12 : « Banane, lubrifiant et chantilly »
Chapitre 13 : « Notre alchimie sexuelle débordante   »
Chapitre 14 : « C’est un rencard oui ou merde ?   »
Chapitre 15 : « Parle-moi de Florence.   »
Chapitre 16 : « Tu vas décorer ton flingue avec des fleurs et des bisounours ?   »
Chapitre 17 : « Ai-je déjà raté mon tir ?   »
Chapitre 18 : « La nature a un sens de l’ironie noir.   »
Chapitre 19 : « Mais tu es totalement ramoné du bulbe, macaroni !   »
Chapitre 20 : « Et pourquoi pas un cours de poterie collectif, tant qu’à faire ?   »
Chapitre 21 : « Tu tomberas amoureuse de Florence au premier regard.   »
Chapitre 22 : « Depuis quand c’est tabou d’avoir un amoureux ?   »
Chapitre 23 : « Tu donnerais ta vie pour cette femme, je me trompe ?   »
Chapitre 24 : « Un soupçon de douceur dans ce monde de brutes.   »
Chapitre 25 : « Boucle ta ceinture.   »
Chapitre 26 : « Je ne te crois pas, Valentin.   »
Chapitre 27 : « Et ma poupée vaudou, juste au cas où.   »
Chapitre 28 : « Tu as ce regard.   »
Chapitre 29 : «   Bordel, c’est tellement cliché !   »
Chapitre 30 : « J’ai rêvé que tu étais triste toute ta vie, maman.   »
Épilogue
Chapitre bonus 1 : « Pas trop tôt.   »
Chapitre bonus 2 : « Je te tiens compagnie, Audrey Hepburne ?   »
PLAYLIST
Remerciements

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
À mes parents qui ont toujours cru en moi, y compris dans les moments où je n’y croyais pas moi-même.
 
 
 
 
Prologue
 
 
Valentin
 
La musique techno assourdissante propage des vibrations sous mes pieds.
Accoudé à la balustrade du deuxième étage, j’observe attentivement la piste de danse surpeuplée, éclairée par une lumière stroboscopique qui semble ralentir le temps et les mouvements des danseurs.
La marée humaine qui empeste la transpiration et grouille en contrebas ne m’intéresse pas. Pas plus que les groupes d’amis qui s’enivrent en riant, les couples qui se bécotent sur les canapés et les jeunes filles légèrement vêtues qui se trémoussent pour attirer l’œil des prédateurs mâles.
En ce qui me concerne, je suis un tout autre genre de prédateur.
Je guette calmement ma proie dans la foule. Je ne l’ai pas quittée des yeux depuis mon arrivée. Tous les samedis soir, elle se rend dans cette boîte de seconde zone pour se saouler et draguer. Une invariable routine destinée à compenser la triste vacuité de son existence.
Je la surveille à distance depuis des semaines. Je l’ai prise en filature à maintes reprises sans me faire repérer. Je connais son identité, son âge, son parcours professionnel, son adresse, son travail, sa famille, ses amis, ses habitudes quotidiennes.
Figurez-vous que je suis un élève studieux et assidu. Je m’acquitte toujours de mes devoirs. Je suis extrêmement prudent et méthodique. Je m’impose un code de discipline strict dans le cadre de mes activités.
La preuve, je n’ai pas bu une goutte d’alcool.
Mon esprit doit rester parfaitement clair.
Je n’ai pas non plus répondu aux invites gestuelles séductrices des filles qui m’ont remarqué. Mon corps est tendu vers un objectif bien différent.
Il est 4 h du matin. Ma proie fatiguée serre la main de ses amis en leur souhaitant bonne nuit et se dirige vers la sortie d’une démarche légèrement titubante.
Je descends les marches pour lui emboîter le pas. Trois femmes me distribuent des regards brûlants et des sourires aguicheurs au passage, mais je les ignore. Je dépasse la plupart des hommes présents d’une tête, sans parler de ma carrure intimidante   ; par conséquent, les gens qui me voient s’écartent de mon chemin. Ceux qui me tournent le dos, occupés à boire, à discuter ou à danser ne notent même pas le déplacement d’air subtil engendré par mes mouvements discrets. Je les frôle, le regard fixé sur la silhouette de ma proie, en me faufilant entre eux à l’instar d’un serpent fantomatique. Cependant, certains d’entre eux, un peu plus intuitifs, frissonnent en se retournant vers la place vide où je me trouvais deux secondes auparavant. Ils se demandent pourquoi ils sont soudain pris de chair de poule et de sueurs froides. Avez-vous déjà entendu parler de l’instinct de conservation qui s’éveille à l’approche d’un danger imminent ? Ils le possèdent, du moins en partie. Mais s’ils avaient eu une idée plus précise du genre de prédateur que je suis, jamais ils ne m’auraient tourné le dos.
Dehors, abrité par les ténèbres, je traque ma proie dans la fraîcheur nocturne en rasant les murs. Mes pas ne produisent pas le moindre bruit sur le trottoir crasseux. Éméchée, elle rentre systématiquement à pied après sa soirée hebdomadaire : son domicile est situé à seulement un kilomètre de la discothèque. Elle n’a pas noté qu’elle était suivie par une ombre furtive.
Je parle de ma proie au féminin, mais il s’agit d’un homme. Quarante-deux ans, divorcé, deux enfants, fonctionnaire, doté d’un physique banal et d’un tempérament fade. Le genre de type que l’on oublie sitôt l’avoir croisé et qui, a priori, n’a rien de particulier à faire valoir.
Sauf pour moi.
Comme prévu, ma proie bifurque à une intersection afin de s’engager dans une ruelle sombre. Un raccourci vers son domicile. J’accélère le pas pour la rattraper en me préparant à agir. Le moment est proche.
Comme prévu, la ruelle est déserte. Par acquit de conscience, je vérifie d’un rapide coup d’œil les fenêtres des immeubles qui l’encadrent. Aucun témoin aux alentours.
Comme prévu, ma proie ne m’entend pas me glisser derrière elle.
Froid comme la mort, je referme mes doigts sur le manche de mon couteau en bandant les muscles de mes bras.
L’action proprement dite ne dure que quelques secondes.
J’écrase ma paume gantée sur la bouche de l’homme en lui ouvrant la gorge d’un geste redoutablement vif et habile avec le tranchant acéré de ma lame. Sans surprise, il tente de se débattre entre mes bras en hurlant de terreur, mais j’étouffe ses cris en plaquant son dos contre mon torse.
Ses mouvements paniqués se ramollissent.
Je sens son sang poisseux couler abondamment sur ma manche noire et des spasmes de douleur secouent le corps maigre que j’immobilise en silence. Je ne relâche ma proie que lorsqu’elle devient complètement flasque et inerte. Je pose doucement le cadavre égorgé à terre. Accroupi, je contrôle que l’homme est bel et bien décédé, dérobe son portefeuille pour faire croire à la police que mon but était de le détrousser et inspecte rigoureusement la scène de crime afin de m’assurer de ne pas laisser de traces. Puis je range mon couteau dans ma veste, j’essuie ma manche ensanglantée à l’aide d’un mouchoir et je m’éclipse sans tarder dans la direction opposée. Je me débarrasserai du portefeuille et du mouchoir souillé chez moi en les brûlant, comme d’habitude. Je laverai soigneusement mon couteau et mes vêtements avant d’envoyer un SMS codé à mon cousin pour lui annoncer que mon contrat a été correctement exécuté. Il se chargera demain de contacter le client afin qu’il nous verse l’autre moitié de la somme attendue.
Quand la situation s’y prête, je préfère utiliser les armes à feu plutôt que les armes blanches. Elles permettent de rester à distance des cibles et de ne pas se salir. Mais je n’ai pas eu le choix sur ce coup. Il me faut m’adapter à chaque mission et celle-ci nécessitait une intervention rapprochée.
Au fait, je ne me suis pas présenté.
Mon nom français – de couverture – est Valentin Laurent. Mon véritable nom est Valentino Massari. Je suis italien et tueur à gages, mais ceci, je pense que vous l’avez déjà compris.
Se dici ad anima viva, mi metterò un contratto sulla testa 1 .
 
 
 
Chapitre 1 : «   Une bordée de jurons digne d’une matrone italienne.   »
 
 
Robyn
 
— C’est un fait divers glaçant qui a eu lieu dimanche matin dans le quartier des Loges. Un homme de quarante-deux ans a été sauvagement égorgé dans une ruelle en sortant de la discothèque  Nuit de Fièvre . Le portefeuille de la victime ayant été volé, la police criminelle pense qu’il s’agit d’un meurtre motivé par l’appât du gain. L’arme du crime n’a pas été retrouvée. Les amis et la famille de la victime ont été entendus hier par la police. Le videur de l’établissement affirme qu’un homme encapuchonné de haute taille tout de noir vêtu a quitté la discothèque vers 4   h du matin, une minute après la victime, et a pris la même direction que ce

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