Ce qui nous retient
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Ce qui nous retient , livre ebook

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Description


L'adjoint Mark Forrest et l'infirmier Francis Archer ne peuvent nier l'alchimie qui se crée entre eux. Une rencontre fortuite éveille en eux l'idée qu’ensemble ils pourraient être quelque chose de plus grandiose qu'ils n’auraient jamais imaginé.



Mark a besoin de lâcher prise, et Francis adore lui changer les idées. Mais le passé de Mark est rempli de démons personnels qui l'ont maintenu dans le placard et l'ont poussé à s'en prendre à la communauté LGBTQ de la ville qu'il considère comme son foyer.



Bien qu'il ait trouvé l'amour et un nouveau départ à Acker, le nouvel emploi de Francis pourrait bien être temporaire, et il ne veut pas perdre la vie dans laquelle il s'est installé.



Les deux hommes peuvent-ils construire un avenir ensemble malgré un passé amer et des chemins divergents ?



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 mai 2022
Nombre de lectures 15
EAN13 9782384401390
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0019€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Ce qui nous retient
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2020 Tia Fielding
Titre original : Thirteen
© 2020 Tia Fielding
Traduit de l’anglais par Lou-Rose Léni
Relecture et correction par Valérie Million, Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © Eunkyung Art
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN 978-2-38440-139-0
Première édition française : mai 2022
Première édition : février 2020
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
Ce qui nous retient
Acker, terre de rencontres #3
 
 
 

 
 
 
Tia Fielding
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Mark était assis dans sa voiture de patrouille sur le parking du Tripod, le diner/bar/café d’Acker, Wisconsin. Il avait trente minutes de pause devant lui, mais comme c’était mercredi, il savait qu’il devait attendre jusqu’à onze heures cinq exactement. C’était l’heure à laquelle sa mère l’appellerait.
Lorsque son portable commença à jouer l’air classique qu’il avait choisi au hasard pour elle, il prit une profonde inspiration et fit glisser l’écran.
— Bonjour, maman, dit-il d’un ton qu’il espéra égal et neutre.
— Tu as déjà déjeuné ? demanda-t-elle immédiatement, comme elle le faisait presque tous les mercredis, depuis trois ans et demi.
— Non, maman, j’attendais que tu appelles. J’irai manger après.
Il soupira, puis se reprit, sachant qu’elle l’avait entendu et…
— Ne soupire pas avec moi, mon garçon !
— Ce n’était pas pour toi…
Mark entendit le téléphone changer de main, puis la voix qui le faisait se tasser dans son siège lui parvint à l’oreille.
— C’est quoi ce bordel, fiston ? Hein ? Ne me dis pas que tous les pédés qui emménagent dans cette ville ont déteint sur toi !
Son père gloussa. Le son fut désagréable et fort dans son oreille.
— Ne les laisse pas déteindre sur toi, fiston, tu sais qu’ils ont tous le SIDA !
— Oui, monsieur, réussit à marmonner Mark.
— Tu t’es fait tirer dessus ? demanda Papa, semblant presque plein d’espoir, d’une manière malade et tordue.
La peau de Mark se mit à trembler, comme c’était toujours le cas lorsqu’il entendait la voix de son père.
— Non, monsieur. Pas encore, monsieur. Vous serez le premier à le savoir, j’en suis sûr.
En fait, la seule personne qui s’était fait tirer dessus en ville dernièrement était l’un des « pédés » qui avaient emménagé. C’était pour cela que son père était au courant, parce que c’était passé aux nouvelles locales et que les parents de Mark suivaient les nouvelles, même s’ils vivaient, heureusement, très loin.
Papa grogna.
— Eh bien, tu ferais mieux d’effectuer ton travail. Avoir un pédé, condamné pour meurtre, qui le fait à ta place ? C’est quoi cette merde ? C’est pour ça que tu es allé à l’Académie, fiston ? Hein ?
Mark put sentir son cou se tendre de plus en plus, à chaque mot sortant de la bouche de son père. La tension monta jusqu’à son crâne et commença à frapper son cerveau de l’intérieur. Une migraine. Génial.
— Papa, je dois y aller. C’est l’heure du déjeuner, tu te souviens ?
Un autre grognement.
— Ta mère t’appellera la semaine prochaine.
— Oui. Bye.
L’appel se déconnecta avec rien de plus que le silence. Mark posa le téléphone sur ses genoux et regarda ses mains qui tremblaient. Il se concentra sur sa respiration.
Onze heures dix. C’était bien. Il irait bien à onze heures et quart. Comme toujours.
 
 
Il déjeuna au Tripod et compléta son repas avec ses médicaments contre la migraine. Une fois le repas terminé, il sortit du parking et prit la route principale traversant Acker, puis tourna à droite et se gara dans le parking du bureau du shérif. Il lui fallut plus de temps pour entrer dans le véhicule et en ressortir que pour aller du restaurant au commissariat. Bon sang, il aurait pu parcourir la distance plus rapidement en passant par les arrière-cours des entreprises voisines du Tripod, s’il avait été pressé.
La vie dans une petite ville. Il avait essayé la grande ville, dès qu’il s’était éloigné de ses parents, pour aller à l’université, puis à l’académie de police en Arizona. Comme ils vivaient dans le nord de l’Arizona, il était devenu officier de patrouille à Tucson et y était resté deux ans. Après cela, il avait cherché un salaire – et une explication pour ses parents, afin de justifier son départ de l’État – et était allé à Chicago pendant trois ans, puis à Detroit pendant deux.
Chaque fois qu’il avait pensé rester à un endroit assez longtemps pour s’y sentir chez lui, quelque chose s’était produit qui l’avait fait changer d’avis. Acker avait été un endroit où s’échapper après ce qui s’était passé à Detroit. Il avait été au bout du rouleau, presque littéralement, et il avait vu qu’un petit département du shérif dans une petite ville du Wisconsin avait besoin d’un adjoint. Il avait postulé sur un coup de tête.
C’était il y avait plus de trois ans et demi.
— Hé, Mark, ma sœur était au Tripod ? lui demanda Erin Peters, l’une des autres adjointes, de derrière le bureau d’accueil dès qu’il entra par l’arrière.
— Non, dit-il, en allant à son propre bureau. Pas de messages ?
— Non, lui répondit-elle avec un sourire.
Elle était jolie, blonde, et heureusement pas exubérante. Juste une personne globalement sympa.
— Quelque chose ne va pas avec Evy ?
— Non, je pensais juste la voir pendant ma pause. Tu peux t’occuper du bureau ? Jason l’aurait fait, mais le shérif et lui ont dû aller voir les Graham.
Mark grogna.
— Bien sûr, vas-y. Je reste ici. Garde ta radio allumée au cas où il y aurait une urgence.
— Oui !
Elle se leva, attrapa sa veste sur le portemanteau à côté de la réception et sauta pratiquement à travers la porte.
Il se passait quelque chose. Elle n’était pas aussi heureuse en temps normal. Oh, bien.
Mark se rendit dans la salle de repos et prépara une nouvelle cafetière, tout en gardant une oreille sur le téléphone de la réception. Il n’y eut pas d’appel, alors il attendit de pouvoir remplir sa tasse et l’emporta.
La bénédiction et la malédiction d’Acker, c’était qu’il ne se passait pas grand-chose. Il y avait les trucs habituels comme les excès de vitesse et les accidents, les troubles domestiques, les vagabonds qui s’installaient dans l’aire à caravanes délabrées, à l’extérieur de la ville, et les contrôles sociaux, qui semblaient être de plus en plus fréquents ces derniers temps.
Après les grandes villes où il avait travaillé, Acker était… parfait, même si la population LGBTQ semblait avoir explosé récemment. Il espérait juste qu’il n’y aurait pas d’autres incidents violents. Le fait que Makai Stone se soit fait tirer dessus par l’ivrogne de la ville, qui abusait de sa famille, quelque temps auparavant, avait été assez grave, même si ce n’était pas Mark qui s’était retrouvé devant cette balle, pour apaiser la colère de son père.
Il laissa tout l’air de ses poumons sortir et le soulagement l’envahit. Une semaine s’écoulerait avant un autre appel. Avant une autre attaque contre sa personne et la ville qu’il avait fini par appeler son chez lui.
Mark était allé à l’université pour étudier la justice criminelle. Ce n’était pas ce qu’il voulait étudier, mais cela avait été l’une des choses que ses parents avaient bien voulu lui payer. Dès qu’il avait eu son diplôme pour entrer à l’Académie, il l’avait fait. Une partie de sa hâte avait été de s’éloigner de l’université, mais la promesse d’échapper à l’emprise de ses parents l’avait encore plus stimulé.
À trente-trois ans, il aurait dû être son propre chef, dans tous les domaines possibles. En grandissant, il avait espéré qu’un jour il serait un adulte, libéré des préjugés et des attentes de ses parents, et peut-être… heureux.
Mark était habitué à ne pas l’être, même s’il ne l’acceptait pas tout à fait. Les moments de contentement dans sa vie étaient fugaces et espacés, mais ils le soutenaient suffisamment. Les mercredis étaient toujours difficiles, cependant. C’était pourquoi la plupart de ses voyages dans d’autres villes, tous les mois ou tous les deux mois, avaient lieu le vendredi.
Il était allé à Minneapolis

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