Blood of Arena
109 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Blood of Arena , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
109 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Ma vie s'est arrêtée le jour de la disparition de mon mentor et ami Dixon.


Je me suis enfermé dans une routine consistant à travailler la journée et participer à des combats clandestins le soir venu.


Tout va changer pour moi lorsque je vais me réveiller dans un endroit inconnu où la mort règne en maîtresse intraitable...



Je ne supporte plus de vivre au milieu de ce chaos et pourtant, je retire une certaine satisfaction à dresser ces combattants sauvages et puissants, afin d'assouvir la folie d'une élite de parieurs anonymes.



Lazare et Malia devront faire les bons choix pour avoir une chance de s'en sortir...


Tué ou être tué, telle est la devise du Blood of Arena.



Ce roman n'est pas une Dark Romance mais certaines scènes peuvent choquer un lectorat sensible.






Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 juillet 2022
Nombre de lectures 9
EAN13 9782493944108
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières
Playlist
Avertissement
Lazare 1
Lazare 2
Malia 3
Malia 4
Lazare 5
Malia 6
Lazare 7
Lazare 8
Malia 9
Lazare 10
Lazare 11
Lazare 12
Malia 13
Malia 14
Lazare 15
Lazare 16
Malia 17
Malia 18
Lazare 19
Malia 20
Lazare 21
Malia 22
Malia 23
Lazare 24
Malia 25
Lazare 26
Lazare 27
Lazare 28
Malia 29
Lazare 30
Malia 31
Malia 32
Lazare 33
Caro Lyne
Titres à paraître
Remerciements

 
 
 
 
 
Blood
– OF ARENA –
 
 
 
Caro Lyne
Éditions Scarlett
Playlist
 
Ashes Remain - Without You
*
Shinedown – I’m alive
*
Nickelback – Lullaby
*
Bon Jovi - It's My Life
*
Roy Jones - Can't be touched
*
Hurts - Somebody to Die For
*
Cover By Rachel Hardy - If I Had a Heart (Fever Ray)
*
Erhu & Vocal EPIC COVER - Ft. Angèle Macabiès - Now We Are Free
*
Evanescence - My Immortal
*
Zoe Wees – Control
*
 
 
 
 
J’ai fait ça parce que c’est juste. Le sang appelle le sang. Nous avons vécu et nous avons enduré tant de caprices de nos maîtres depuis trop longtemps. Je veux que cela cesse enfin. Je refuse que l’on mette à mort un de mes frères, pour le simple plaisir des spectateurs. Je refuse de voir un autre cœur arraché à une poitrine, un souffle coupé à jamais sans aucune raison… Votre vie vous appartient, tracez votre propre voie.
Spartacus, dans la Série Spartacus (S1 : E13)
 
 
Memento Quia Pulvis Es – Souviens-toi que tu es poussière
Devise des Hungry Wolves
 
 
Avertissement
 
 
Ce roman n’est pas une Dark Romance mais certaines scènes peuvent choquer un lectorat sensible.
 
Il s’agit d’un genre non conventionnel dont l’intrigue tourne autour d’une romance sur fond sombre, décalé, dérangeant, à la limite de la bienséance.
Ce roman contient des scènes érotiques explicites, de la violence physique, psychologique et verbale ainsi que des scènes de tortures.
Il est destiné à un public averti.
L’auteure ne cautionne en aucun cas les agissements du Blood of Arena. Gardez à l’esprit qu’il s’agit d’une fiction.
Bonne lecture !
 
 
Lazare 1
 
 
 
 
 
 
 

E
ncore un dernier combat et je rentre chez moi J’ai l’impression que mes adversaires de ce soir sont plus mous que d’habitude et j’ai réellement besoin de frapper fort pour me défouler.
La semaine a vraiment été rude, les jeunes du foyer où je bosse ont été infernaux. Il faut que j’arrive à évacuer toute la pression que je retiens sinon je vais exploser comme une cocotte-minute devant eux, ce qui risque de faire de sérieux dégâts.
Le cap de l’adolescence n’est pas facile à gérer en général, mais il s’avère que pour ces gamins qui n’ont plus de famille, plus de repères, c’est encore plus compliqué.
Pour les filles, c’est plus gérable. Bon, je l’avoue, je ne m’en occupe pas trop, je laisse les éducatrices s’en charger. Elles se contentent le plus souvent de fuguer et de revenir quand elles ont faim ou froid, volent et contredisent toutes les règles.
Les garçons, c’est tout autre chose. Ils font comme les filles mais leur rébellion ne s’arrête pas là. Leur but premier est de rentrer en conflit avec toute forme d’autorité. Ils commencent à sécher les cours, à traîner avec des personnes peu fréquentables, et à partir de ce moment débute un engrenage dont il est difficile de sortir sans aide. Le plus souvent, ils en arrivent aux mains pour se montrer à eux et aux autres qu’ils sont courageux et forts.
Comment je le sais ? Je suis aussi passé par là.
J’ai été vendu par ma junkie de mère à une famille qui ne pouvait pas avoir d’enfant pour s’acheter ses doses. Lorsque ceux-ci ont divorcé, ils ne se sont pas battus pour la garde du chien, ni même la mienne. Le premier a fini à la SPA et moi dans un foyer pour jeunes.
Sans l’aide de Dixon, un homme formidable, je serais tombé dans les bas-fonds de la drogue et du sexe et j’aurais sûrement suivi l’exemple de mon père biologique, mort avant mon premier anniversaire.
Dixon m’a appris tout ce que je sais actuellement. Il a été ce qui se rapproche le plus d’un père et je lui en serai éternellement reconnaissant. Grâce à lui je me suis concentré sur mes études et j’ai passé mon diplôme d’éducateur pour aider les gamins en détresse, comme il l’avait fait pour moi.
Il a su apaiser en moi le feu qui me brûle de l’intérieur en m’enseignant la boxe et certains arts martiaux, mais à sa mort le brasier qui couvait s’est enflammé.
À présent, seuls les combats de rue me permettent de me sentir un peu mieux sur le moment, de ne penser à rien d’autre qu’à l’instant et d’oublier les tracas de la vie quotidienne.
Je me dirige vers mon dernier adversaire de la soirée. Il n’a pas bien l’air plus vaillant que les précédents. Je m’approche de lui sûr de moi et le vois trembler. Comment peut-on faire des combats illégaux si on a peur d’affronter qui que ce soit ?
Certains sont là pour gagner de l’argent facilement. Des petits caïds qui n’ont pas les couilles nécessaires pour plonger dans le milieu de la drogue et des trafics en tout genre. Je préfère ces gens-là, ils se mettent eux-mêmes en danger, pas les autres avec du poison ou des armes.
Aucun adversaire ne m’impressionne. J’espère même tomber un jour sur un mec qui me mettra au tapis pour ressentir une véritable douleur physique, une douleur qui me poussera à me surpasser et à aller au-delà de mes limites. Tant que je souffre, cela signifie que je suis en vie et pour l’instant je suis mort. Je ne ressens strictement plus rien depuis la mort de Dixon.
Le combattant en face de moi s’approche vite et tente de m’asséner un coup de poing que j’évite sans grande difficulté. Je me mets à rire et cela le déstabilise. Je n’hésite pas un seul instant. Je l’attrape par le col de son tee-shirt et le rapproche de moi. Je vois dans son regard terrorisé tel un lapin pris dans les phares d’une voiture qu’il se sent fini.
Il a vu juste.
Je balance ma tête en arrière pour prendre de l’élan et lui explose l’arcade. Il ne voit plus rien avec le sang qui coule sur son visage. Mon adversaire déclare forfait dès le premier coup. Pathétique !
J’ai eu mes arcades ouvertes plus d’une fois et cela ne m’a jamais arrêté, bien au contraire, cela me donnait plus de rage, plus d’envie de me venger et de mettre à terre mon opposant. Le sang coule beaucoup à cet endroit mais c’est plus impressionnant que dangereux.
Lassé de cette soirée qui ne m’a pas détendu comme je le souhaitais, je décide de rentrer chez moi, je m’ennuierai tout autant mais je serai seul.
 
***
 
Après avoir récupéré mon butin, je grimpe dans ma Chevrolet Impala SS de mille neuf cent soixante-sept, seul héritage reçu de celui que je considérais comme mon père, avant sa mort, et fonce en direction de mon antre à Anaheim.
Une fois dans mon appartement, je nourris mes deux poissons rouges Alpha et Bêta. Je ne suis pas du genre à m’attacher à quoi que ce soit mais j’avoue que ces deux bestioles me font bien rire à tourner en rond toute la journée dans leur grand aquarium que je leur ai aménagé pour qu’ils se sentent le mieux possible. Ils ne demandent pas beaucoup d’attention mais sans moi, ils ne pourraient pas vivre.
Ah, si la vie était aussi simple pour moi aussi !
Bêta, le plus gros des deux essaie tant bien que mal de chiper les granulés que j’ai versé du côté de Alpha. Je finis par en verser un peu partout pour être sûr qu’Alpha puisse avoir sa ration. Il n’est pas très épais mais semble malgré tout en pleine forme. Je les regarde quelques instants gober les petits granulés qui coulent au fond de l’eau, ces minutes passées à leurs côtés m’apaisent légèrement.
Je les laisse se ravitailler et pénètre dans la salle de bains pour prendre une bonne douche chaude qui soulagera mes courbatures. Un rapide coup d’œil de mon état dans le miroir en sortant de la cabine et je remarque que ma paupière droite a pris une teinte violacée. Demain, les gamins au boulot vont encore me demander ce qu’il m’est arrivé, et une fois de plus, je vais devoir leur mentir. Comme si j’étais un vrai boulet pour me prendre chaque mois des portes. À ce rythme, je devrai vivre dans une yourte pour être certain de ne plus me blesser selon eux.
Je ne prends pas la peine de me préparer un repas, je suis complètement crevé ce soir. À vrai dire, la même routine se joue tous les soirs. Pourtant mon corps me réclame de quoi le remettre sur pieds. Je suis musclé, pas comme un bodybuilder mais plutôt comme un athlète du style ceux qui font de la natation ou de l’athlétisme. Il m’est souvent arrivé par le passé d’effectuer des périodes de sèche pour redessiner mon corps à la perfection. Je n’en fais plus, cela est trop contraignant et j’aime vraiment la malbouffe. Au boulot, les gosses passent leur temps à commander des sandwichs dans des fast-food.
Je récupère la liasse de billets gagnés ce soir et la planque avec les autres dans le petit coffre caché dans un livre au milieu de ma petite bibliothèque.
À peine posé sur le matelas de mon lit, la fatigue m’emmène rapidement dans un sommeil profond, sans rêve ni cauchemar, vide, à l’image de moi-même.
 
 

 
Lazare 2
 
 
 
 
 
 
 
 

Q
ue m’arrive-t-il ? J’ai l’impression que ma tête est coincée dans un étau et qu’elle va finir par exploser.
J’ai froid. Beaucoup trop froid pour un mois de mai. Mes yeux ont du mal à s’habituer à la pénombre qui m’entoure. Une chose est sûre, c’est que je ne suis plus sur mon lit. Je ne ressens pas la douceur et l’odeur de mes draps, tout juste nettoyés il y a deux jours.
J’essaie tant bien que mal de me remémorer les évènements de la veille.
Tout est clair pourtant. Je me souviens être allé sur les docks pour me battre et d’être rentré chez moi à force d’ennui. J’ai nourri Alpha et Bêta, mes deux poissons rouges, et je n’ai même pas pris la peine de manger, juste une douche, un pipi e

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents