Black Wolves - Tome 5 : Juliette , livre ebook
157
pages
Français
Ebooks
2022
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Publié par
Date de parution
30 décembre 2022
EAN13
9782493219985
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Juliette a quitté Springfield pour New-York. Nouvelle vie, nouveau job, mais une seule raison de vivre : assouvir sa vengeance.
Voilà pourquoi tous les soirs, elle arpente les rues sur sa Harley. Aidée des Black Wolves, elle tentera tout ce qui est en son pouvoir pour parvenir à ses fins.
La seule chose qu'elle n'avait pas prévu, c'est de devoir découvrir qui est le mystérieux inconnu qui semble surgir de nulle part à chaque fois que sa vie est en danger.
Publié par
Date de parution
30 décembre 2022
EAN13
9782493219985
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Black Wolves
Tome 5 :
Juliette
STÉPHANIE DELECROIX
Black Wolves
Tome 5 :
Juliette
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
©2022, Stéphanie Delecroix
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 12/2022
ISBN numérique : 978-2-493219-98-5
ISBN papier : 978-2-493219-99-2
Stéphanie delecroix
Auteur auto-édité de mai 2018 au 30 avril 2020, j’ai auto-publié douze titres. Puis j’ai commencé à travailler avec plusieurs maisons d’édition.
Maman de 5 enfants, j’écris dès que possible lorsque j’en ai le temps afin de pouvoir m’échapper du quotidien et partir à l’aventure avec mes personnages.
Mes romans ont tous pour point commun la romance, mais dans des univers multiples. Du fantastique au suspens, en passant par la romance contemporaine, je manie l’amour à toutes les sauces en tentant de partager un maximum de sentiments dans mes productions écrites.
Table des matières
Prologue 11
Chapitre 1 19
Chapitre 2 27
Chapitre 3 33
Chapitre 4 39
Chapitre 5 45
Chapitre 6 53
Chapitre 7 59
Chapitre 8 65
Chapitre 9 71
Chapitre 10 77
Chapitre 11 81
Chapitre 12 93
Chapitre 13 101
Chapitre 14 109
Chapitre 15 115
Chapitre 16 121
Chapitre 17 133
Chapitre 18 141
Chapitre 19 151
Chapitre 20 159
Chapitre 21 167
Chapitre 22 175
Chapitre 23 183
Chapitre 24 191
Chapitre 25 199
Chapitre 26 209
Chapitre 27 217
Chapitre 28 225
Chapitre 29 231
Chapitre 30 239
Chapitre 31 247
Chapitre 32 255
Chapitre 33 261
Chapitre 34 267
Chapitre 35 273
Chapitre 36 279
Chapitre 37 285
Chapitre 38 293
Chapitre 39 301
Chapitre 40 307
Chapitre 41 313
Chapitre 42 319
Chapitre 43 333
Chapitre 44 337
Chapitre 45 343
Chapitre 46 355
Chapitre 47 363
Chapitre 48 369
Epilogue 375
Remerciements 379
Prologue
La totalité des Black Wolves est réunie dans l’immense jardin à l’arrière du manoir. Jason est placé devant tout le monde. Seul le bruissement des arbres et les cris d’animaux aux alentours percent le silence qui plane sur l’assemblée. Je ne peux détacher mon regard du bûcher qui a été dressé hier et sur lequel le corps de Judas est étendu. Mon âme semble virevolter à ses côtés, persuadée qu’elle doit s’envoler avec lui.
Voilà deux jours qu’il nous a quittés. Deux jours que je passe dans un état second à ignorer tout ce qui m’entoure. Chacune des personnes présentes peut être de mèche avec la garce qui a broyé mon cœur. Cette poufiasse qui m’a arraché l’homme que j’aimais. Pas une seconde ne s’écoule sans que je ne la maudisse, la menace. C’est ainsi que je trouve le courage de ramener mon âme dans son écrin. Comme une étincelle, minuscule, inoffensive, cette pensée réussit à enflammer le brasier de la vengeance qui hurle dans mes entrailles.
Je ne me laisserai pas aller ni déborder. Je prendrai mon temps, je décortiquerai tous les indices, quitte à y risquer ma vie. Mais je n’aurai de cesse tant que cette pétasse ne sera pas morte de mes mains. J’ai l’argent, les moyens et surtout, les hommes pour parvenir à mes fins. Comme s’ils avaient entendu mon monologue interne, Miguel, Bradley, Ezra et Hank tournent le regard vers moi. Dès demain, je dois mijoter mon plan. Tout sera organisé, préparé, réfléchi et exécuté. Rien ni personne ne se placera sur mon chemin, quitte à l’écraser sur mon passage.
Hank s’approche de moi. Je vois chaque membre se décaler pour qu’il puisse me rejoindre sans encombre. Lorsqu’il est à ma hauteur, je le salue d’un signe de tête et l’interroge, sans aucune autre forme de politesse.
— Du nouveau sur le portable ?
Il soupire avant de me répondre.
— Non. Le numéro est intraçable, certainement un prépayé, visiblement détruit dès qu’elle a raccroché.
Je m’en doutais. Je dois reconnaître qu’elle est tout de même très rusée. Pas de chance pour elle, je suis déterminée à la surpasser.
— OK. Je pars pour New York dès demain.
L’étincelle d’inquiétude que laisse paraître Hank me donne envie de hurler. Bien sûr, il craint que je sois encore la cible de cette folle. Moi, je le désire, l’aspire, si elle pouvait souhaiter régler les choses par elle-même, cela me faciliterait la tâche. Hank tente de me dire autre chose, mais je l’ignore. D’un pas assuré, je traverse la foule immobile du parc. Je croise les regards compatissants, les mines défaites, les yeux larmoyants. Je reste digne, ne craque pas. Le menton fièrement relevé, je m’imagine entourée de ces motards sans emblèmes que j’aimerais cogner un à un. Je fais en sorte que tous remarquent mon aplomb, ma détermination.
Lorsque j’arrive à quelque pas de l’autel en bois, je retiens mon souffle pour enrayer les sanglots qui tentent de m’échapper. Non, pas pour le moment. Lentement, je remonte les yeux vers le visage de l’homme que j’aime et qu’on m’a arraché. Mon cœur explose de douleur quand je vois ses paupières closes, sa peau à la blancheur cadavérique, ses traits sans expressions. Il dort. D’un sommeil sans fin, mais il se repose à présent.
Depuis hier, l’admiration que je lui porte ne fait qu’augmenter. Malgré sa putain de maladie, malgré ses difficultés, il a su faire respecter et reconnaître son club comme l’un des plus prolifiques. Judas n’était pas facile à vivre. Mais si on grattait un peu la surface, on découvrait un homme dont le courage souffre de peu d’égal. Peu importait ce qu’il traversait, peu importait les obstacles qu’il rencontrait, il les surmontait. Il était un exemple. Pour moi, pour tous. Alors non, je ne vais pas m’effondrer, crier, sangloter, non… je vais lui montrer le respect et la fierté que j’ai à son égard. Plus tard, quand je serai enfin seule, isolée, je pourrai lâcher la bride à la tristesse infinie que sa mort provoque en moi. Je pourrai laisser couler mes larmes, m’arracher les cordes vocales dans des cris de détresse, frapper dans tout ce qui sera à ma portée pour me soulager. Là et seulement là… je pourrai.
— Juliette, je suis là si tu as besoin de parler…
Cassie est présente aussi. Elle patiente, comme tout le monde ici, elle attend que notre adieu ait lieu. Je pourrais l’envoyer promener, lui dire que je n’ai pas envie de discuter ni de m’épancher sur ce que je ressens. Mais je me souviens de qui elle est, de sa douceur, sa gentillesse. Je me rappelle qu’elle aussi, un jour, a vu partir en fumée le corps d’une de ses sœurs. Alors, je soupire, puis lui chuchote :
— Ça ira, merci…
Je pense que tout est prêt. La lutte contre ma peine devient éreintante ! Je lance un regard impatient vers Jason, qui se tient droit comme un I devant le bûcher, une torche à la main. Je sais qu’il doit parler, cracher un discours pour un dernier au revoir. Je crois que la longue attente est due aux larmes qui inondent ses joues. Doucement, je m’approche de lui, puis lui murmure :
— Il est temps de le laisser partir, Jay.
Il tourne vers moi un regard surpris. Tous autant qu’ils sont, s’attendent à me voir craquer. À ce que mon masque chargé de volonté se fissure pour devenir un océan de chagrin. Ils vont pouvoir patienter longtemps… enfin… pas trop non plus. Jason se reprend, sèche ses larmes à l’aide de ses mains puis commence à parler.
— Judas n’était pas que président de ce chapitre ! Il en était le cœur…
Et il emporte le mien avec lui.
— Il a toujours su, même dans son jeune âge, qu’il dirigerait les Black Wolves ! C’était son plus grand souhait, qu’il a eu le courage de réaliser. Ce soir, nous lui adressons un dernier au revoir ! Pas un adieu, non. Car peu importe où sa route le mène, peu importe où il sera, il restera à jamais une partie de l’âme de notre club.
Cette fois, Jason ne parvient plus à se calmer. Pris de gros sanglots, il laisse la torche enflammée se poser sur les herbes sèches et le papier qui serviront à embraser le bois.
— Au revoir, mon frère.
Derrière moi, en chœur, chacune des personnes présentes répète la dernière phrase de Jason. Moi, je n’y parviens pas, non. Impossible. Mes yeux sont rivés sur le feu qui prend de l’ampleur et enveloppe déjà le corps de l’homme que j’aime. Je pensais être assez forte, mais c’est trop. Prise de panique, je commence à reculer d’un pas hésitant. La chaleur des flammes sur mon visage augmente la nausée que je tentais d’oblitérer depuis le milieu de la journée. Lorsqu’à ma droite, Cassie s’effondre à son tour dans les bras de Jason, je ne tiens plus. Je m’échappe, cours, m’enfuis. Plusieurs personnes essaient de me barrer la route, mais je les esquive. Hank retient la manche du cuir que je porte, je me débats et hurle :
— Lâche-moi !
Il m’obéit et me libère. Je me précipite vers l’avant du manoir, là où j’ai garé la Harley de Judas.
Sans demander mon reste, je quit