Agent à tout faire , livre ebook

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Quelques mois après l'affaire qui a failli mal se finir pour elle, Alicia Parker doit faire face à une nouvelle menace qui sévit dans les rues de Boston.



Elle est appelée pour un corps retrouvé vidé de son sang et le tueur agirait depuis plusieurs semaines. Alicia va devoir résoudre cette enquête au plus vite avant que la situation ne dégénère.



Et voilà que Lincoln, l'Alpha de la meute de Worcester, lui demande de l'aide sur la disparition d'un loup solitaire. Une disparition qui pourrait cacher bien plus.



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Publié par

Nombre de lectures

14

EAN13

9782384401338

Langue

Français

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Agent à tout faire
Copyright de l’édition © 2022 Juno Publishing
© 2022 Gwendolyn Siobhan
Relecture et correction par Lou Ledrut
 
Conception graphique : © Pensina
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-133-8
Première édition : mai 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
À ma cousine, cette chieuse.
Tu l’as, ta dédicace. Contente ?
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Je crois que je n’ai jamais eu autant de mal à écrire ces quelques lignes, même après avoir terminé ce deuxième tome.
Je n’ai pas cessé de le dire depuis les débuts d’Alicia Parker, mais je continuerai à dire merci.
Pour commencer, merci à ma famille de me soutenir dans cette aventure. À ma mère qui n’arrêtera jamais de me demander de lire ce que j’ai écrit et qui continuera d’écorcher les noms des créatures fantastiques présents dans ma série… Pardon, maman ! À mon frère à qui je demande sans arrêt son avis sur certains passages et qui le fait sans trop râler pour changer. Papa, merci aussi de ton soutien.
À mes bêtas, Clara, Nanou et Rosa, qui continuent de m’aider dans cette aventure avec leurs conseils et leur traque des défauts. Votre avis comptera toujours beaucoup pour moi et j’espère que vous continuerez d’apprécier Alicia Parker et sa petite bande.
À Juno Publishing et toute l’équipe derrière, merci encore d’avoir donné une chance à cette série.
Mais surtout, merci à vous chers lecteurs d’accompagner Alicia dans ses enquêtes, de vos mots et de votre patience infinie. Vous êtes les meilleurs.
 
Agent à
tout faire
Alicia Parker #2
 

 
Gwendolyn Siobhan
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Mes collègues devaient bien se foutre de moi.
En fait, j’en étais certaine. Pas besoin d’être devin pour comprendre qu’ils m’observaient me ridiculiser. Enfoirés.
J’étudiai attentivement ma proie. Cette dernière me rendait mon regard, me narguant. Je le savais à la façon dont son nez se fronçait et à la lueur narquoise dans ses yeux. Elle était terrée dans un coin du salon, coincée entre le mur et le canapé. Je m’avançai petit à petit, priant pour qu’elle ne s’enfuie pas.
La créature leva la tête et je m’arrêtai brusquement pour éviter tout geste qui l’amènerait à décamper.
— Tu ne bouges pas, ordonnai-je en prenant un ton autoritaire et en pointant mon index dans sa direction.
J’entendis un ricanement dans mon dos. Je fermai les yeux, puis pris une grande inspiration pour essayer de garder mon calme et éviter de réagir en braquant mon majeur. Je reportai mon attention sur la cible devant moi et fis à nouveau un pas.
La créature se redressa subitement et bondit.
— Non ! m’exclamai-je en me ruant vers elle.
Emportée par mon élan, je m’écrasai contre le canapé qui heurta lourdement le mur. Je m’effondrai sur les coussins et relevai vivement la tête en avisant piteusement le wolpertinger s’éloigner tranquillement en sautillant.
— Saleté, grommelai-je tout en me laissant retomber mollement sur le canapé.
J’entendis alors le rire tonitruant de Julian résonner dans la pièce et je luttai de toute mes forces pour ne pas lui balancer un coussin dans sa direction. J’attendis qu’il se calme pour me redresser et le fusiller du regard. Cela ne fit que redoubler son fou rire. Quelqu’un s’amusait un peu trop de mon malheur à mon goût.
— Ravie de voir que je te divertis, râlai-je en me levant enfin.
Il se pencha en avant et prit la bestiole dans ses bras. Celle-ci sembla de nouveau me narguer en se blottissant contre mon collègue, son nez frétillant presque de bonheur. Sale bête.
— Allez, mon beau. Tu vas aller rejoindre tes congénères, lança Julian en lui gratouillant le sommet de sa tête, tout en évitant d’égratigner ses doigts.
Il ne fallait pas se fier à l’apparence angélique d’un wolpertinger. À vrai dire, pas mal de personnes penseraient qu’un lapin avec des bois sur la tête et des ailes de rapaces dans le dos ne ferait pas de mal à une mouche, mais ça serait très mal les connaître. Surtout s’il passait son temps à gambader dans les champs et les bois et à grignoter de la végétation, mais ça serait très mal les connaître. Si ces lapins mangeaient de la verdure, ils pouvaient aussi se repaître de chairs humaines. Nous avions eu la chance de ne pas retrouver les os du locataire de l’appartement où nous nous trouvions actuellement.
En arrivant ici suite à l’appel d’un voisin se plaignant d’une odeur nauséabonde dans l’immeuble, la police humaine était intervenue. Cependant les deux agents s’étaient très vite retrouvés face à une situation qui avait vite dégénéré. Quelques lapins s’en étaient pris aux policiers après avoir fait pousser leurs crocs de plusieurs centimètres, puis le propriétaire avait commencé à s’énerver en voyant qu’on les dérangeait et s’était mis à hurler sur tout le monde. Les forces de l’ordre avaient fini par appeler l’Agence et nous étions arrivés peu de temps après pour essayer de calmer les choses et récupérer les « lapins avec des grosses dents ».
Au début, nous avions eu du mal à nous représenter ce que nous allions retrouver dans l’appartement. La description de la police humaine ne nous avait pas vraiment utile (apparemment, les bois sur la tête de ces bestioles n’étaient pas assez voyants) et ce ne fut qu’en débarquant sur place que nous avions réellement compris quel était le problème. Un cas atypique du syndrome de Noé, un mal qui conduisait quelqu’un à accueillir un grand nombre d’animaux et de façon excessive.
Après avoir discuté avec les deux agents humains pendant un court instant, nous avions trouvé les wolpertingers étaient en train de gambader tranquillement dans les pièces de l’appartement. Nous avions alors pris la situation très au sérieux en découvrant les créatures qui se promenaient librement.
Avant de nous lancer dans la chasse aux wolpertingers, Julian et moi avions pris le temps d’étudier la scène qui se déroulait sous nos yeux. Nous étions parvenus à bloquer les créatures dans plusieurs pièces et nous avions fini par en en compter une vingtaine dans le salon, une petite dizaine dans la chambre, et quelques-uns dans la cuisine. J’étais ressortie dans le couloir afin d’appeler des renforts, car il nous était impossible d’attraper les wolpertingers et de gérer en même temps le propriétaire qui ne comprenait pas pourquoi nous devions les emmener avec nous. Une réaction tout à fait normale pour une personne qui avait pour but de sauver et accueillir autant d’animaux que possible.
Monsieur Jones, le propriétaire, vivait seul dans un appartement de quarante-cinq mètres carrés depuis le décès de sa femme survenu deux ans plus tôt. C’était un vieil homme âgé de soixante-quinze ans très apprécié de ses voisins et qui ne causait jamais de problème, jusqu’à ce qu’il se mette à ramener des wolpertingers chez lui et que l’odeur provenant des excréments qui recouvraient totalement le parquet se fasse sentir partout dans l’immeuble. Apparemment, le vide créé par la mort de sa femme était devenu tellement immense qu’il avait envisagé de prendre un animal de compagnie. Toutefois, son choix ne s’était pas porté sur un chat ou un chien comme l’aurait fait n’importe quelle personne sensée.
Bon sang, des wolpertingers !
Je secouai la tête et reportai mon attention sur Julian qui déposait la créature qu’il tenait dans la cage. Dès qu’il l’eut refermée, le lapin-chimère se blottit dans le fond et ne bougea plus.
— Je m’occupe de charger les cages dans les vans avec les autres, annonça mon collègue avec un petit sourire. On te laisse gérer le propriétaire.
— Très sympa de ta part, rétorquai-je en entendant les plaintes de Monsieur Jones résonner depuis la cuisine.
Je me dirigeai vers l’autre pièce et m’arrêtai sur le seuil. Je fis un signe de tête à l’Agent qui avait surveillé le vieil homme et il quitta la cuisine à grands pas, presque soulagé que je le libère de cette tâche.
Je ne pus m’empêcher de ressentir une petite pointe de compassion en constatant l’état dans lequel se trouvait Monsieur Jones. Ses ch

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