Abandon , livre ebook

Juno Publishing - Amy Daws ,
traduit par Christelle S.

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364 pages

Français

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A propos
Informations
Extrait

Description

Une nuit d’abandon total aura suffi.

Gareth Harris est le défenseur vedette de Manchester United. Il a le contrôle sur tous les aspects de sa vie. Mais une vie entière passée à s’occuper de ses frères et sœurs et à remplacer un père émotionnellement absent a laissé des traces.

Sloan Montgomery est une styliste dont le monde a été bouleversé lorsqu’elle s’est retrouvée enceinte et a déménagé à Manchester avec un homme avec qui elle n’était pas censée être pour toujours. Divorcée depuis peu et devant faire face à la garde partagée de sa fille, le contrôle est un concept éphémère pour cette Américaine vivant en Angleterre.

Gareth et Sloan ont besoin tous les deux de s’évader.

D’un moment dans le temps où ils peuvent oublier leur passé et les pressions familiales... et juste...

...s’abandonner.

Personne n’aurait pu prédire ce qui se passe lorsque leurs défenses sont baissées.

Sujets

Romance

Romance contemporaine

Toute la romance

Littérature

Fiction

Époque contemporaine

Contemporain

Romans de genre

Nouvelles de genre

Romans d'amour

Romans sentimentaux

Informations

Publié par	Juno Publishing
Nombre de lectures	77
EAN13	9782384400393
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/

Abandon
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2018 Amy Daws
Titre original : Surrender
© 2018 Amy Daws
Traduit de l’anglais par Christelle S.
Relecture et correction par Agathe P., Miss Salsbury

Conception graphique : © Staci Hart et Amy Daws
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-039-3
Première édition française : janvier 2022
Première édition : juillet 2018

Édité en France métropolitaine

Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
DEUX ANS PLUS TARD
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
À propos de l’Auteur
Résumé

Avertissements

Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.

Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.

Dédicace

Dédié aux braves gens de Tires, Tires, Tires.
Merci pour l’inspiration inattendue et bien sûr… le café offert.

Abandon
Les frères Harris #4

Amy Daws

Chapitre 1
Une main ferme

GARETH

Gareth ~ 29 Ans
— Gareth !
La voix forte de ma sœur résonne dans le téléphone dès que je réponds à l’appel.
— Il faut que tu appelles Camden. Il est en train de devenir fou parce qu’il a dû prendre un train pour aller au stade, car Tanner et Booker sont partis s’entraîner sans lui et que Papa est parti recruter un nouveau joueur et, oh, mon Dieu, je vais perdre la tête ! Ce sont des adultes !
Sa voix est tellement stridente que le haut-parleur de mon portable résonne. Je dois l’éloigner de mon oreille pour éviter que mon tympan ne se rompe. Je m’excuse silencieusement auprès du coiffeur qui tente de me mettre du gel dans les cheveux.
Ce n’est pas la faute de Vi, cependant. Nos trois jeunes frères ressemblent beaucoup trop aux Trois Stooges. S’ils n’étaient pas des athlètes professionnels adultes, je jure qu’ils feraient partie d’une étude de cas sur la façon dont les singes peuvent fonctionner en société.
Je prends une profonde inspiration. Ma réponse est lente et contrôlée parce que je sais que c’est exactement ce que Vi a besoin d’entendre.
— Vi, raccroche-leur au nez quand ils sont comme ça. Cela fait des années que je leur dis qu’ils doivent quitter la maison de Papa. Ils sont encore trop dépendants de toi, et tu dois arrêter de les aider à résoudre tous leurs problèmes.
— Je sais, Gareth, gémit Vi. Mais c’est difficile. Ils sont d’une stupidité unique.
Je dois me retenir de glousser.
— C’est vrai, mais tu sais qu’ils vont s’en rendre compte. Il faut bien qu’ils grandissent un jour.
— Je sais, je sais, admet-elle avec un profond soupir. Merci. C’est exactement ce que j’avais besoin d’entendre.
— De rien, réponds-je avec un sourire.
C’est une routine entre Vi et moi qui est aussi vieille que nous. Même maintenant, en tant qu’adulte, elle continue à interrompre les batailles ridicules dans lesquelles nos frères se lancent à Londres, et je dois la convaincre de ne pas se laisser faire, ici à Manchester. Elle est comme un sergent sur la ligne de front d’un champ de bataille, et je suis le commandant qui tire les ficelles depuis la sécurité du palais du Roi. Le contrôle est mon deuxième prénom.
— Je n’arrête pas de me rappeler que c’est exactement pour ça que j’ai finalement déménagé de la maison de Papa, répond Vi. Pour avoir de l’espace loin de ces idiots. Mais d’une manière ou d’une autre, ils continuent à faire de leurs problèmes mes problèmes.
— Eh bien, c’est un don Harris, grommelé-je dans le téléphone. Ça va aller ?
— Oui, je vais mieux. Merci, Gareth, roucoule-t-elle, le ton dix fois plus détendu.
— Quand tu veux, sœurette.
— Tu es à ta séance de photos ?
Je hoche la tête.
— Ils essaient de me maquiller en ce moment même.
— Oh ! Très bien, je vais te laisser tranquille. Appelle-moi après !
Nous raccrochons et je lève les yeux vers le maquilleur masculin qui vient vers moi avec une éponge.
— Ne devenez pas fou avec ce truc, préviens-je.
— Oh, non, ne vous inquiétez pas, rit-il avant d’ajouter en flirtant : vous n’en avez pas besoin. Maintenant, fermez les yeux, mon beau.
Je les ferme et essaie de me détendre, mais une voix féminine avec un accent américain retentit derrière moi.
— Bonjour, je m’appelle Sloan Montgomery. Vous pouvez m’appeler Sloan. Pouvez-vous me dire votre nom, s’il vous plaît ?
Le maquilleur cesse de toucher mon visage, et mes yeux s’ouvrent lorsqu’il recule. Il dépose le poudrier sur le comptoir et s’éclipse de l’espace confortable de coiffure et de maquillage où je suis installé, me laissant seul avec une brune qui pianote furieusement sur un iPad.
La femme ne dit rien de plus manifestement occupée par ce qui se trouve sur l’écran numérique, alors je prends une minute pour la regarder de haut en bas. Elle est grande et ses longues vagues châtain tombent en cascade sur ses épaules. Elle porte une robe noire sobre, et ses longs cils foncés ventilent ses joues pâles. Je dois retenir un rire parce qu’elle n’a toujours pas levé les yeux de ce satané écran.
Je ferme les yeux et me racle la gorge.
— Vous vous adressez à moi ?
Ses sourcils se froncent pendant une brève seconde, puis s’aplanissent. Affichant un sourire poli, elle lève enfin les yeux et fixe mon visage dans le miroir. Sa bouche est un peu trop grande pour les traits délicats de son visage. Ses lèvres sont pulpeuses, mais naturelles, contrairement à celles de certains de mes coéquipiers. Ses yeux couleur miel sont grands et pétillants dans la lueur chaude des ampoules LED. Elle n’a que des lèvres et des yeux, avec un petit bout de nez.
Et je n’ai pas l’air de l’impressionner.
Arquant un sourcil parfaitement épilé, elle répond doucement :
— Oui, je vous parle.
— Et vous me demandez mon nom ?
Je croise mes bras sur ma poitrine.
— Vous ne savez vraiment pas qui je suis ?
Son sourire demeure, même si elle se lèche les lèvres.
— Je n’aime pas présumer que je sais qui est qui que ce soit.
Cela me fait réfléchir parce que depuis la seconde où je suis arrivé sur le plateau aujourd’hui, chaque personne avec qui je suis entré en contact m’a regardé comme un artefact précieux qu’ils voulaient voler d’une exposition de musée. C’est ce qui vient avec le titre de footballeur chevronné d’une équipe de Premier League.
Je suis devenu titulaire à Manchester United à seulement vingt et un ans. Maintenant, à vingt-neuf ans, je suis pratiquement leur putain de tête d’affiche, que ça me plaise ou non. Cette circonstance suscite un certain niveau de familiarité entre moi et presque tous les étrangers que je rencontre. Les gens me parlent comme à un ami perdu de vue avec qui ils ont dormi quand ils étaient enfants. Comme si me voir jouer sur le terrain chaque semaine depuis huit ans signifie qu’ils me connaissaient intimement. Ajoutez à cela le fait que mes frères jouent tous au football dans l’équipe de Championship de notre père à Londres, et vous comprendrez que les frères Harris sont un peu un phénomène en Angleterre. Sans oublier que notre père était un célèbre footballeur de Man U dans les années 80. Bon sang, même le père de notre mère a joué pendant un certain temps en Suède. La légende de notre famille nous précède. Ce n’est pas quelque chose dont je suis arrogant. C’est juste un fait.
Alors cette Américaine qui fait comme si elle ne me connaissait pas me met sur la défensive et pas parce que c’est ma position sur le terrain.
— Qui pensez-vous que je suis ? demandé-je, mon ton un défi flagrant.
Son sourire est pincé, comme si elle était agitée, mais essayait de le cacher.
— Nous sommes en train de jouer aux devinettes là ?
Je ferme les yeux prudemment.
— Non, mais ça ne me dérangerait pas de jouer au jeu des Vingt Questions.
Je me pousse contre le comptoir et ma chaise pivote pour lui faire face. Elle est encore plus belle que son reflet. Un anneau vert entoure ses pupilles et donne à ses yeux marron clair une couleur forestière étonnante.
Son regard scrutateur se pose sur mes jambes, dissimulées sous un jean. Il glisse sur ma chemise blanche en coton avant de se poser sur mon visage. Une lueur de regret assombrit ses yeux alors qu’elle répond :
— Je crains de ne pas avoir le temps de jouer, M. Harris.
— Donc vous savez qui je suis, réponds-je d’un air entendu.
E