44
pages
Français
Ebooks
2021
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Ebook
2021
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Publié par
Date de parution
01 octobre 2021
Nombre de lectures
18
EAN13
9791023408959
Langue
Français
En pleine canicule, le hasard fait drôlement bien les choses quand sa voiture est dépannée par un magnifique hidalgo... QQ
L’ambiance doucement sensuelle la ravit. Elle crut percevoir que le regard de Valentina changeait subtilement. Elle eut confirmation de son intuition lorsque la jeune femme, posant un verre d’eau glacée devant elle, resta penchée suffisamment longtemps pour lui laisser admirer sa poitrine fort appétissante dans le décolleté baillant savamment. Julia allait tendre la main pour caresser les épaules bronzées lorsque Pablo entra dans la pièce. Elle se reprit, s’efforçant de chasser toute idée sensuelle de son esprit. Lorsque le jeune homme vint s’asseoir près d’elle, l’odeur de sa chair mâle échauffée par l’effort la submergea. Ces deux-là incarnaient une tentation infernale.
Julia n’a pas son pareil pour agrémenter le film en cours de tournage de magnifiques figurants qui répandent sur le plateau un doux parfum de luxure... Au son des cigales et castagnettes, une histoire olé olé, pour décrire le plaisir décomplexé.
Publié par
Date de parution
01 octobre 2021
Nombre de lectures
18
EAN13
9791023408959
Langue
Français
Ava Ventura
Olé Olé
Nouvelle
QQ
Collection Culissime
Q = romance rose QQ = libertinérotique QQQ = pornobscène
Cliquetis suspect de plus en plus sonore, aiguilles affolées et autres voyants clignotant comme des furieux, Julia refusait de s’alarmer des signes que lui renvoyait le tableau de bord de la Fiat de location. Peu lui importait, hors de question qu’elle joue la mécano, la production ne la payait pas pour ça. D’autant que c’était elle, la productrice et le prix de la location de cette voiture était hallucinant. Julia poussa un soupir, jeta un coup d’œil dans son rétroviseur : le miroir lui renvoya son image : quarantaine bien en chair épanouie, en coupe savamment décoiffée, et en rides de sourires encore discrètes.
La voiture commença à brouter, puis à ralentir. Julia laissa la course se terminer à l’ombre d’un arbre.
Elle grimaça à l’idée qu’une fois le moteur éteint, il lui faudrait se passer de la clim, et en attendant un dépanneur, elle allait cuire horriblement. Cette chaleur !
La veille, à Séville, dans la rue de l’hôtel où elle était arrivée un peu tard par le dernier avion de la soirée, elle avait pénétré dans une petite salle poussiéreuse, peu reluisante, qui annonçait « Flamenco ». Pour Julia, jusqu’à présent, cela représentait des danseurs affublés de costumes tapageurs, frappant du pied sur le plancher. Et elle avait eu chaud, oh oui, au point de s’acheter un éventail dont elle allait se servir illico. Mais la chaleur de la veille au soir partait du ventre, l’irradiant entièrement, tant l’énergie mise par les danseurs exsudait de farouche sensualité.
Descendre de voiture, par réflexe idiot mettre un coup de pied désabusé dans les pneus, sortir son téléphone pour découvrir qu’il n’y a pas de réseau, plonger dans l’habitacle à la recherche de sa bouteille d’eau, parce qu’il fait toujours implacablement chaud... C’est ainsi que le chauffeur du véhicule la repéra : tandis qu’elle cherchait à attraper sa bouteille ayant roulé sous un siège, robe tendue sur son postérieur cambré. Sans doute fut-ce le détonateur de ce qui survint ensuite. Un effet de la providence, en quelque sorte.
Le pick-up poussiéreux ralentit puis s’arrêta un...