La Punition
60 pages
Français

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Description

Confiée par son mari à un couple pratiquant l'éducation anglaise, Marie-Lise accepte de subir la juste punition d'un écart de conduite. Ce qui n'aurait dû être qu'un jeu occasionnel tournera vite au cauchemar. Guidée et asservie par ses nouveaux maîtres, Marie-Lise se surprendra à aimer être traitée de la sorte. Dès lors, la fièvre au corps, elle ne pourra plus échapper à son destin...

Après Dressage conjugal, voici donc un nouveau roman de Jean-Charles Rhamov, l'auteur du fameux théorème qui porte son nom : " Une femme appartient à ceux qui la font jouir. " Et le lecteur, lui, à qui appartient-il ?


Informations

Publié par
Date de parution 02 janvier 2014
Nombre de lectures 881
EAN13 9782744815676
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0224€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Punition
par Jean-Charles Rhamov
Confiée par son mari à un couple pratiquant l’éducation anglaise, Marie-Lise accepte de subir la juste punition d’un écart de conduite. Ce qui n’aurait dû être qu’un jeu occasionnel tournera vite au cauchemar. Guidée et asservie par ses nouveaux maîtres, Marie-Lise se surprendra à aimer être traitée de la sorte. Dès lors, la fièvre au corps, elle ne pourra plus échapper à son destin…
Jamais je n’aurais cru que les toubibs étaient des hommes comme les autres. Quand j’ai rencontré le Dr Richard et qu’il m’a fait partager la folie de ses patientes, j’ai su que j’avais le sujet d’un bon roman. Jean Charles Rhamov
CHAPITRE PREMIER
— Rare est le gibier qui ne mérite pas la cartouche ! C’est ce que pensait le bellâtre en pénétrant en cadence entre les reins de Marie-Lise. Il n’avait eu aucun mal à la draguer. Elle avait accepté de le suivre à l’étage avec une facilité déconcertante. Elle était ivre, ou presque, mais ça n’expliquait pas tout. Ensuite il l’avait poussée dans la première chambre venue et n’avait pas pris le temps de la déshabiller. Il l’avait placée contre le mur, les mains plaquées sur le papier peint jauni, avait relevé la robe et, d’un geste décidé, avait écarté le mince tissu du string pour s’enfoncer en elle d’un simple coup de rein. Depuis, il prenait appui sur ses hanches et la besognait consciencieusement. Marie-Lise ne se dérobait pas à la pénétration. Elle tendait ses reins au mâle et accompagnait le mouvement. Jamais de sa vie on ne l’avait traitée de la sorte et elle y trouvait satisfaction. Le membre, qui dilatait ses muqueuses, tirait de son ventre d’étranges sensations et tout son corps brûlait dans cet accouplement sauvage. La position qu’il lui avait imposée, cette façon de la plaquer contre le mur, de lui écarter les cuisses, de lui faire tendre les fesses, pour s’introduire en elle, cette position d’offrande sordide avaient mis le feu à ses sens. Jamais elle n’avait atteint pareille tension et elle s’ouvrait à l’homme avec délice. La dure colonne de chair se frayait un chemin dans le fourreau humide, arrachant à son ventre des spasmes voluptueux. Au rez-de-chaussée la fête battait son plein. La salle du restaurant vibrait de chansons paillardes et on apportait les plateaux de fromages. Florent se sentait fatigué et songeait à filer à l’anglaise. Il n’aimait pas ces repas de famille qui s’éternisaient. Il n’avait jamais aimé, ça remontait à l’enfance. Aujourd’hui on fêtait les soixante ans de l’oncle Gustave. Toute la famille avait trouvé refuge dans un restaurant des bords de la Garonne. Il y avait là l’oncle Gustave, bien entendu, avec sa nouvelle compagne, une blonde peroxydée dont tout le monde se gaussait, mais que chacun jalousait. Il y avait la branche maternelle avec la grand-mère, méchante et acide comme souvent les vieilles gens, et l’arrière-grand-mère, qui jugeait les autres derrière ses lunettes à verre épais. Il y avait aussi les voisins. A la campagne on invite souvent les voisins dans les fêtes de famille. Florent avait passé la trentaine et vivait dans un magnifique quatre pièces de la rue Saint-Jacques. Il sortait d’études universitaires plus ou moins incomplètes et avait eu la chance d’entrer dans l’administration régionale en tant que bibliothécaire. Marie-Lise, sa femme, avait été longtemps une amie d’enfance. Ils avaient partagé les mêmes bancs, de la communale jusqu’au lycée. C’était aujourd’hui une jeune femme, pas très grande, mais très belle, brune, les jambes fines et la taille bien prise. Sa longue chevelure aux reflets de jais tombait en vagues épaisses sur ses épaules et lui donnait une allure italienne. Sa famille avait des biens et elle n’avait eu aucun mal à installer un commerce en centre-ville. Elle tenait une boutique de mode et semblait n’avoir jamais été faite que pour ce métier. Ils vivaient heureux et leur vie s’engageait sous les meilleurs auspices. Pourquoi avait-elle trop bu ce soir-là ? Elle n’en savait rien. Elle avait abusé des apéritifs et, la chaleur aidant – on était fin juin – elle s’était jetée sur le rosé dès les hors-d’œuvre. Quand les deux musiciens avaient attaqué la soirée, juste avant le dessert, elle était ivre, ou quasiment. C’était la première fois qu’elle se trouvait dans un état pareil. Tout tournait autour d’elle, et elle riait sans raison aux moindres histoires de ses voisins de table. Florent lui avait conseillé d’aller à la voiture et de dormir un peu, mais elle avait fait front, certaine de recouvrer toute sa lucidité rapidement. Elle avait tenté l’eau froide, sans effet, et avait commandé un café sans plus de résultat.
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