168
pages
Français
Ebooks
2019
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Ebook
2019
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Publié par
Date de parution
28 juin 2019
Nombre de lectures
64
EAN13
9782898034435
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
3 Mo
Publié par
Date de parution
28 juin 2019
Nombre de lectures
64
EAN13
9782898034435
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
3 Mo
Copyright © 2019 Angel Trudel
Copyright © 2019 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Isabelle Veillette
Conception de la couverture : Catherine Bélisle
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier : 978-2-89803-441-1
ISBN PDF numérique : 978-2-89803-442-8
ISBN ePub : 978-2-89803-443-5
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Trudel, Angel, 1971-, auteur
Aime-moi pour toujours : Ève et Mathieu / Angel Trudel.
(Aime-moi ; tome 3)
ISBN 978-2-89803-441-1
I. Titre. PS8639.R828A623 2019 C843’.6 C2018-942963-1
PS9639.R828A623 2019
Sans mes voyages à Cuba, ce roman n’existerait pas… Merci pour l’inspiration.
JOUR 1
Chapitre 1
B on voyage xxx
Je t’en veux, Mathieu . C’est ce que j’aurais dû lui répondre. J’ai bien essayé de ne pas apporter ma peine d’amour dans ma valise, mais il a fallu qu’il me texte juste avant que je la passe à l’enregistrement des bagages. Ce n’était que la promesse de partir avec mes meilleures amies en voyage qui me permettait de ne pas toujours penser à lui, à notre rupture. Aller loin pour l’oublier ; c’est ce que je me promettais.
Je te souhaite une belle semaine avec tes copines xxx
Il ose même m’écrire en ce premier matin de mes vacances ! Je vais devoir lui répondre. Je refuse de passer la semaine à lire ses textos. Comme c’est gentil de me souhaiter un bon voyage, mais ARRÊTE de m’écrire. Je pourrais juste éteindre le téléphone, mais le problème ne serait pas réglé. Que devrais-je lui dire ? Tu n’es plus dans ma vie, Mathieu, c’est toi qui en as décidé ainsi. Je ne veux pas être ton amie, ça fait trop mal… Je sens les larmes monter. Bien sûr, Justine choisit ce moment pour revenir dans la chambre, qui était silencieuse depuis mon réveil.
— Belle Ève, tu vas devoir mettre ton téléphone de côté.
— Justine a raison, rajoute Annie, qui se faisait discrète dans son lit, nous ne serions pas de bonnes amies si nous te laissions dépérir avec chaque texto que tu reçois de Mathieu.
— Je sais, j’aurais voulu le laisser à Montréal, mais je crains qu’il m’ait suivie.
— Tu devrais prendre un moment pour l’aviser que tu veux profiter de tes vacances, me conseille Justine.
— Tu as raison, j’étais tellement impatiente de me retrouver ici avec vous.
Je suis si reconnaissante d’être ici avec elles. Je me promets de passer une semaine de rêve dans ce petit paradis. Sortir de cette chambre me fera le plus grand bien. Je prends une profonde respiration et je lui écris. Il doit me respecter, j’ai besoin de cette évasion. La réalité reviendra assez vite.
Bonjour, je suis rendue. Le site semble très bien. C’est difficile pour moi de te dire ceci, mais j’aimerais que tu ne m’écrives plus cette semaine. J’ai besoin de recul. J’espère que tu comprends…
Je m’empresse d’éteindre mon téléphone. À nous deux, Cuba ! Comme si les sept prochains jours me feront oublier le désespoir des derniers mois… Je sais que c’est ma faute. C’est moi qui suis partie. Il n’a pas été facile pour moi de quitter notre petit nid douillet, cette vie confortable, celle où je me sentais en sécurité depuis quelques années déjà, celle où je pensais que mon avenir m’attendait. Jamais je n’aurais pensé que ce monde était imaginaire, qu’il allait s’effondrer à la première tempête.
Je m’en veux d’avoir espéré que Mathieu pense comme moi. Je croyais qu’emménager ensemble était une première étape vers un avenir certain dans un couple. Jamais il ne m’a dit qu’elle serait aussi la dernière entre nous. Il aurait bien pu m’en parler avant ; il savait que je voulais me marier et avoir des enfants un jour. Nous avons même assisté au mariage de ma sœur ainsi qu’aux baptêmes de trois de mes neveux et nièces. Jamais il n’a osé me dire que ce n’était pas pour nous quand je m’exclamais haut et fort que j’attendais notre tour avec impatience.
Savait-il dès le premier jour que notre couple avait une date d’expiration ? J’ose à peine y penser. Ma mémoire semble être mal formatée parce que seuls des souvenirs heureux me reviennent. Nous avons été si amoureux. Je crois qu’un seul regard a suffi pour faire naître notre amour. Il m’a toujours regardée avec tellement de désir et de tendresse. Je me sentais aimée. Il a tout fait pour me séduire ; que nous vivions ensemble était même son idée. Je croyais qu’il ne pouvait plus se passer de moi, qu’il me voulait à ses côtés pour partager sa vie.
Comme j’ai été facile à convaincre ! Bien sûr, nous ne parlions pas de notre avenir à cette époque, le travail prenant toute la place dans nos projets de vie. Je travaillais depuis quelques années, mais je n’avais pas encore trouvé l’endroit parfait pour pratiquer mes talents d’éducatrice à l’enfance. Je me suis taillé une belle place avec l’expérience qui est venue.
— Je travaille avec des enfants Mathieu, comment peux-tu penser que je n’en veux pas ?
— Franchement, Ève, ce n’est pas toutes les filles qui veulent des enfants !
— Tu as raison, mais tu me connais, tu vois comment je suis avec mes neveux et mes nièces. Comment ça peut te surprendre ?
— Ce qui me surprend, c’est pourquoi il faut y penser maintenant… Nous sommes jeunes, nous avons le temps de décider.
— Pour moi, c’est décidé depuis toujours. On le sait, si on veut des enfants.
Je n’allais certainement pas lui admettre que je savais aussi que je voulais une fille et un garçon, qui se nommeraient Rose et Thomas ! Il faut que je décroche. Il doit bien y avoir moyen de fuir ces souvenirs pendant que je suis en vacances.
La matinée passe rapidement. Nous décidons de passer cette première journée à la plage. Une fois que nous y sommes, je suis soulagée quand j’entends Justine dire qu’elle prendrait un premier verre.
— Pourquoi n’y ai-je pas pensé avant ? C’est tellement ce dont j’ai besoin !
— Tu as certainement besoin de plus qu’un verre, me dit Annie en riant.
— J’avoue. Vous savez, les filles, il faut me changer les idées cette semaine.
— Ne t’inquiète pas, je vais remplir ces trois verres, et je te promets que je m’occupe de toi cet après-midi.
— Oui, nous devrions faire du catamaran après le déjeuner, suggère Justine.
— Vous avez bien des projets, mais je me contenterais de vider une bouteille de rhum ou deux !
— Nous pouvons faire ça aussi ! lancent-elles à l’unisson.
De rigoler avec mes amies me fait du bien. Je sais que je peux compter sur elles pour me changer les idées. Le plus grand avantage de ce tout inclus est certainement les consommations. Un verre chaque fois que je pense à lui ! Voilà mon plan.
— Tu y vas, Annie ? Je t’accompagne si tu veux, proposé-je.
— Non, ça ira. Je reviens.
Elle nous quitte avec les trois beaux verres qu’elle nous a offerts. De vrais verres de filles, roses, sur lesquels est inscrit : KEEP CALM GIRLS JUST WANNA HAVE FUN 1 ! Comme j’aimerais juste pouvoir m’amuser cette semaine ! En tout cas, je suis avec les bonnes personnes pour le faire. Nous sommes là pour fêter nos 10 ans d’amitié. Je regarde Justine assi