Si seulement j avais su...
239 pages
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Si seulement j'avais su... , livre ebook

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Description

« En amour, tous les coups sont permis... »À bientôt dix-huit ans, Marion est plutôt discrète. Accrochée à ses amies, elle suit le mouvement et n’est jamais la première à parler.Pourtant, un matin son univers s’effondre. En allumant son téléphone, elle reçoit de nombreuses notifications l’informant que sa vie ne sera plus tout à fait la même en arrivant au lycée.Dans son esprit, tout va très vite. Elle a beau chercher les raisons de son exclusion brutale, elle ne se trouve aucune faute.Cependant, la rumeur est là. Marion aurait trahi ses amies en dévoilant leurs pires secrets.Commence alors sa descente aux enfers. Méprisée, rejetée, l’adolescente est approchée par l’être le plus improbable, Anthony Riel. Faiseur de réputations, il décide de la protéger et de prouver son innocence.Seulement, ses intentions sont-elles aussi pures qu’il semble l’annoncer ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 septembre 2017
Nombre de lectures 119
EAN13 9791033800712
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

En amour, tous les coups sont permis…
 
 
 
 
 
 
 
Titre original : Si seulement j’avais su…
 
© 2017 Céline Musmeaux
Tous droits réservés
 
© 2017 NYMPHALIS
Collection : Sweet Romance
20 Traverse de la Montre - 13011 Marseille
 
ISBN : 9791033800712
Dépôt Légal : septembre 2017
Crédit photo : mikhail_kayl
Conception graphique : Céline Musmeaux
 
Cette œuvre est une fiction. Elle est l’unique fruit de l’imagination de son auteur. Les noms propres, les personnages, les intrigues et les lieux sont donc inventés ou utilisés dans le cadre de cette création. Toute ressemblance même minime avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des entreprises, des évènements ou des lieux particuliers, serait de ce fait fortuite et relèverait d’une pure coïncidence.

1
Une nouvelle journée vient de commencer. Je sors de la douche pour aller dans ma chambre. Je pars au lycée dans moins d’un quart d’heure, ma préparation va être rapide. Juste un petit coup de brosse suffira pour ce matin.
Je me suis couchée très tard hier. J’ai longuement discuté avec mes amies. C’était épuisant, mais amusant de les écouter me confier leurs pires secrets.
— Marion, tu es prête   ?
Maman frappe à ma porte puis elle la pousse pour me reprocher :
— Tu t’es encore endormie trop tard   ! Les copines, c’est bien, mais avoir son BAC, c’est mieux.
Je commente :
— Je gère…
Je m’assieds sur le bord du lit pour allumer mon téléphone pendant qu’elle insiste :
— Tu es toujours pendue à ce truc. Ne pourrait-on pas avoir une conversation normale de temps en temps   ?
Je lève les yeux vers elle en soupirant.
— Je t’écoutais.
Elle approche pour mettre de l’ordre dans mes cheveux «   à sa manière   ».
— Ne les coiffe pas comme ça. Je préfère quand tu as le visage dégagé.
Je vais bientôt avoir dix-huit ans. C’est ma dernière année de lycée et ma mère me couve comme un bébé. Pas étonnant que je n’aie pas de petit ami et que mes amies trouvent que je manque cruellement de caractère…
Cela dit, je ne me rebelle pas, je m’écrase devant elle comme d’habitude. Elle embrasse donc ma joue en me conseillant :
— Mets un peu de gloss sur tes lèvres, ça fait plus jeune fille.
Blasée, je laisse mon téléphone de côté pour aller faire ce qu’elle me dit. Je regarde ensuite l’heure en la bousculant.
— Je dois faire mon sac   ! Je vais être en retard.
Comme je la mets dehors, elle m’indique :
— Je t’attends dans la voiture.
Dès que j’entends la porte de l’appartement claquer, je recoiffe mes cheveux comme j’en avais envie et j’efface le gloss de mes lèvres. Après cela, je me précipite pour consulter mes messages. Je suis alors surprise par le nombre astronomique de notifications.
— Qu’est-ce qui se passe   ?
J’appuie sur l’une d’entre elles pour en savoir plus. Mes yeux s’agrandissent. Je pousse un cri :
— Quoi   ?
Il y a une publication anonyme sur mon profil.
 
[Merci de t’être confiée à moi, Marion. Maintenant, j’ai toutes les cartes en main. C’est à moi de jouer.]
 
Compte désactivé — il y a six heures.
 
Je bondis tout en attrapant mon sac pour le mettre sur mon épaule.
— Qu’est-ce que ça veut dire   ?
En dessous, je découvre que mes amies ont répondu. En fait, non, une centaine de personnes ont réagi à ce message énigmatique.
— Hein   ?
J’enfile mes chaussures en lisant le commentaire de Claire :
— «   Tu es vraiment une salope de lui avoir tout dit   !   »
Tout en tombant des nues, je cafouille :
— Mais je n’ai rien dit, moi   !
Je crois que quelqu’un m’accuse d’avoir divulgué les secrets de mes amies…
Je ferme l’appartement tout en consultant les autres réponses. Mon cœur se met à battre trop rapidement. Je panique.
— Hein   ? Mais… Je…
Il n’y a que des insultes et des menaces. Camille écrit même vers deux heures du matin :
– «   Tu vas voir ce que tu vas prendre en te présentant au lycée   !   »
J’ai un peu de mal à encaisser ce qui m’arrive.
— C’est une blague   ?
Je prends l’ascenseur tout en poursuivant ma lecture. Ce n’est pas joli. Je sens que je vais passer un sale moment. Je suis donc légèrement en transe quand je m’assieds près de ma mère. Elle me demande :
— Tout va bien   ?
Je me ronge l’ongle en marmonnant :
— Oui.
La voiture démarre et me conduit jusqu’au lycée. Maman me dépose un peu plus haut. J’ouvre la portière lorsqu’elle me reproche encore :
— Lâche ton téléphone   !
Je sors en soupirant.
— Oui…
Ma relation avec elle est unilatérale. Elle parle, je l’écoute. Elle ordonne, je fais. Je n’ai pas beaucoup de choix. Je replace mon sac sur mon épaule avant d’hésiter à avancer.
J’espère que c’est une mauvaise blague, car dans le cas contraire, je ne saurais pas comment réagir.
Je range mon mobile puis je m’élance.
Je suis la fille transparente par excellence. J’écoute sagement mes parents, j’obéis au doigt et à l’œil à ma mère, je suis la bonne copine un peu trop gentille sur les bords. J’accepte tout sans me battre pour ce que je désire, peut-être parce que je ne désire rien, en fait   ?
Je repère vite mes amies. Je fonce vers elles avec appréhension. Dès que mon regard croise celui de Claire, j’ouvre la bouche pour les interpeller :
— Salut   ! Vous avez vu…
Elle me coupe immédiatement :
— Tu oses te pointer devant nous   ?
Surprise, j’abaisse légèrement les yeux en me justifiant :
— Je ne sais pas qui a fait ça, mais…
Camille me pousse.
— Dégage   !
Je suis stupéfiée par leur rejet. Je les connais depuis deux ans. On formait un trio particulier, mais ça s’est toujours bien passé jusqu’à aujourd’hui. Alors, j’insiste un peu à la différence de d’habitude.
— C’est une mauvaise blague   ! Je n’ai jamais…
Le petit ami de Claire, Sylvain, me bouscule violemment.
— Elles t’ont dit de foutre le camp, pétasse   !
Je le reprends tout bas :
— «   Pétasse   »   ?
Je lève les yeux pour les étudier en cafouillant :
— Vous n’allez pas y croire quand même   ?
Il me donne des coups dans l’épaule pendant que sa petite amie me pulvérise le cœur.
— Tu es une salope, Marion   ! Une petite merde que l’on traîne sous nos chaussures depuis deux ans   ! Si l’on avait su que tu ne tiendrais pas ta langue, on t’aurait laissée tomber   !
Pétrifiée, je me défends fébrilement :
— Mais je…
Sylvain m’attrape par les cheveux pour m’ordonner :
— Bouge de là   !
Il me secoue comme un prunier jusqu’à l’intervention musclée d’un autre garçon.
— Qu’est-ce que tu fous   ?
En trois secondes chrono, il le fait lâcher prise et il rugit :
— Tu veux chercher la merde à quelqu’un   ? Je suis ton homme   !
Je relève les yeux pour découvrir qu’il s’agit d’Anthony Riel, le gars le plus influent des dernières années. Il tient tête à Sylvain en attendant sa réponse. Ce dernier lui souffle :
— Ne t’en mêle pas   ! C’est une histoire de meufs   !
Riel ricane.
— Donc, tu as perdu tes couilles   ? Ça explique le fait que tu t’acharnes contre cette fille toute menue pour tenter de faire le bonhomme   !
La réplique est cinglante. Ma mâchoire se décroche. Je mets un peu d’ordre dans mes cheveux tandis que Claire sauve son petit ami du naufrage en le tirant par le bras.
— Viens, on s’en va   ! Cette salope ne mérite pas que tu te salisses les mains.
F

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