Nos coeurs en résonance
195 pages
Français

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Nos coeurs en résonance , livre ebook

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Description

« Elle a reçu un don précieux, mais à quel prix ? »Pauline a reçu le cœur qu’elle n’attendait plus depuis des années. Après une opération dangereuse, des semaines d’hospitalisation et des mois de convalescence, elle peut enfin reprendre une vie normale. Mais qu’est-ce qu’une vie normale quand on n’a connu que des allers-retours à l’hôpital ?Du haut de ses dix-neuf ans, elle a tout à découvrir. Rêveuse, Pauline espère trouver sa place dans un monde où elle se sentait étrangère. Au programme : intégrer l’université, avoir un petit ami et être heureuse.Tout semble aller dans ce sens jusqu’au détour d’un couloir où elle croise le regard d’un étudiant. Son cœur détone d’une étonnante manière. Qui est-il ? Pourquoi a-t-elle l’impression de le connaître ? Et surtout, pourquoi sa tristesse la touche-t-elle autant ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 décembre 2020
Nombre de lectures 71
EAN13 9791033802143
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Elle a reçu un don précieux, mais à quel prix   ? 


 
 
À écouter pendant votre lecture :
 
Say something (french version) A great big world & Christina Aguilera ( Sara'h cover )
 
 
 
 
 
Titre original : Nos cœurs en résonance
 
© 2020 Céline Musmeaux
Tous droits réservés
 
© 2020 NYMPHALIS
Collection : Soft Romance
20 Traverse de la Montre - 13011 Marseille
 
ISBN : 9791033802143
Dépôt Légal : décembre 2020
Crédit photo : ruslan1117
Conception graphique : Céline Musmeaux
 
Cette œuvre est une fiction. Elle est l’unique fruit de l’imagination de son auteur. Les noms propres, les personnages, les intrigues et les lieux sont donc inventés ou utilisés dans le cadre de cette création. Toute ressemblance même minime avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des entreprises, des événements ou des lieux particuliers, serait de ce fait fortuite et relèverait d’une pure coïncidence.
Pauline 1
«   C’est quoi être heureuse   ? Cette question tourne dans ma tête depuis des années. Aujourd’hui, je crois tenir quelques pistes m’approchant de la réponse que je recherche. Il me semble que le bonheur ressemble à un souffle ou plutôt à un battement de cœur. C’est être vivant, tout simplement…   »
 
Je ferme mon carnet avec le sourire aux lèvres puis je regarde autour de moi.
Je suis à l’université, moi qui pensais ne jamais pouvoir m’y inscrire.
Je soupire de bien-être.
Il y a du monde, des centaines de personnes à rencontrer, des milliers d’histoires à écouter et d’aventures à vivre. Peut-être même que mon âme sœur se cache parmi l’un des visages que je croise chaque jour dans les couloirs menant aux amphithéâtres   ?
Mon esprit papillonne.
J’ai été dans une bulle toute mon existence. Entre les allers-retours à l’hôpital, les traitements, l’école à domicile, mes parents toujours là pour me surprotéger, et la maladie, les crises, la fatigue, parfois, le désespoir, je me sens revivre ou plutôt vivre.
Apolline me fait néanmoins redescendre de mon petit nuage en claquant ses doigts devant mon nez.
— À quoi tu penses   ?
Je me redresse un peu en bafouillant :
— À rien   !
Perplexe, ma cousine tire sur mon carnet.
— Menteuse   ! Montre-moi ce que tu as écrit   !
Je piaille :
— Non   !
Tous les regards se tournent vers nous. Je me cache derrière ma main jusqu’à ce que le cours se termine. Là, je profite du brouhaha pour me plaindre d’Apolline :
— Tu m’as fait remarquer   !
Elle commente :
— Et toi, tu réagis comme une gamine de douze ans   !
C’est une taquinerie toute simple entre cousines, néanmoins, je ne peux pas m’empêcher de mal la prendre.
— Peut-être, mais…
Apolline me tire par le bras.
— Allez, viens   ! Je meurs de faim.
Son sourire me fait tout de suite oublier que j’ai été blessée par sa remarque.
Ma complicité avec elle est ancienne. Apolline et moi, nous étions inséparables quand nous étions en primaire. Et puis, je suis tombée malade ou du moins, ma maladie cardiaque s’est déclarée et tout a changé dans ma vie…
Dans le couloir, nous rejoignons des copines à elle.
Je me suis parfaitement intégrée. Il faut dire que mon côté bout d’entrain est passe-partout. Je souris, je ris, je suis le mouvement et je découvre avec des yeux quasi d’adolescente un monde de jeunes adultes dans lequel je tâtonne encore beaucoup.
On se met à marcher pour rejoindre un snack près de l’université. J’écoute ce qu’elles disent, j’essaie de m’adapter ou du moins, de comprendre comment je dois me comporter maintenant.
J’ai passé le plus clair de mon temps à être enfermée dans ma chambre, que ce soit à la maison ou à l’hôpital. Aussi, j’ai plusieurs trains de retard sur la façon dont la jeune femme de dix-neuf ans que je suis doit se tenir, les sujets à aborder, les bons plans, les termes et les vocabulaires à employer, etc. Heureusement qu’Apolline me rendait souvent visite, et que je tuais le temps en lisant et en regardant des séries, sinon, je serais complètement perdue   !
Tandis que nous marchons, mon regard balaie les visages que nous croisons comme si je cherchais des personnes que je pourrais connaître. Cependant, il n’y a aucun autre visage familier que celui de ma cousine.
Ma vie sociale s’est arrêtée après mon entrée en sixième. Un malaise en cours de sport, les pompiers, le transport à l’hôpital et les examens, le diagnostic et tout a basculé. Mes parents m’ont retirée du collège et tout le monde m’a oubliée ou presque   ! Il y avait Apolline et les autres adolescents du service de cardiologie. On se croisait, on se parlait, on rêvait, mais certains sont partis trop tôt, sans avoir la chance que j’aie aujourd’hui de me sentir aussi vivante ou plutôt libre.
La main sur le cœur, je presse le tissu.
J’ai reçu un don précieux, un cœur qui venait d’être extrait de la poitrine d’une autre personne. C’est horrible et c’est une bénédiction à la fois parce que par sa mort, j’ai obtenu la vie, l’espoir, la chance de pouvoir reprendre une existence presque normale après des années d’hospitalisation et d’attente.
Soudain, mon muscle cardiaque fait un bond violent. Surprise, je lève les yeux et je tombe sur le regard éteint d’un garçon que nous nous apprêtons à croiser.
Tiens   ? Qui est-il   ? Son visage me dit quelque chose…
Mon cœur bat de plus en plus vite à mesure que nous nous rapprochons.
Oui, je l’ai déjà vu quelque part. Peut-être ici   ? Peut-être ailleurs   ?
Quand il me dépasse, je cesse de marcher, car j’ai la poitrine serrée.
Quel regard triste   ! J’en ai des frissons   ! J’ai presque envie de le prendre dans mes bras et de lui faire un gros câlin.
Apolline revient sur ses pas et me questionne anxieusement :
— Ça va, Pauline   ?
D’abord tétanisée par cet étrange sentiment de confusion, je me fais rapidement violence en prétextant une boutade de mon cru :
— Heu… Non   ! J’ai eu une sensation ultra-bizarre en croisant le regard d’un garçon. Tu crois que c’est le coup de foudre   ?
Elle éclate de rire :
— Non   ? Tu déconnes   ! C’était qui   ?
Je me retourne afin de le chercher, mais il a déjà disparu. Aussi, je souffle :
— Mince, il est parti…
Ma cousine et presque meilleure amie conclut :
— Tu le recroiseras bien, si c’était ton âme sœur   !
Je pouffe parce que je sais qu’on a le même humour décalé. Elle ajoute :
— Par contre, tu m’as foutu la trouille   ! Ne t’arrête pas comme ça, j’ai cru que tu avais un problème.
Je vois très bien de quoi elle a eu peur. Aussi, je passe très vite à autre chose en saisissant son bras.
— Mais non… Je vais bien, ne t’inquiète pas.
J’enchaîne même :
— On rattrape les autres   ?
Apolline retire mon bras du sien tout en m’expliquant :
— On est plus au collège, Pauline. Si tu…
Je l’interromps :
— OK   ! J’ai compris.
J’affirme :
— Nous ne sommes plus des ados, mais des femmes fatales   !
Elle lève les yeux au ciel en reprenant mon bras :
— Fatales, hein   ?
On se sourit puis on rejoint les autres. À mesure qu’on avance, mon cœur se serre à nouveau, car je ne peux pas m’empêcher de penser à ce garçon ou plutôt, à cet homme que j’ai croisé.
Il avait l’air anéanti, comme s’il venait d’apprendre une mauvaise nouvelle ou qu’il portait tout le malheur du monde sur ses épaules. Il était sinistre. Pourtant, j’ai eu de la peine pour lui, comme si je reconnaissais dans son regard la détresse que j’ai éprouvée pendant ces longues années…
 
2
Depuis hier, j’ai du mal à oublier le visage de ce garçon. Rectification   ! Je ne m’y fais pas encore   ! De cet homme que j’ai croisé dans les couloirs de la fac…
Assise à une terrasse avec ma cousine et ses copines, je sirote une grenadine alors qu’elles sont toutes à l’alcool ou au café. Néanmoins, prendre soin de mon nouveau cœur est une priorité à mes yeux, je veux vivre le plus longtemps possible.
Oui, je veux rester vivante, aimer et être aimée, avoir des enfants, vieillir…
Comme je suis dans la lune, Apolline me tire de mes pensées :
— Tu es bien silencieuse   ?
Je hausse les épaules.
— Je pense à ce gars…
Tous les regards se tournent vers moi. Visiblement, dès qu’il s’agit d’un mec, la cur

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