Ma vie pas trop parfaite
31 pages
Français

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Ma vie pas trop parfaite , livre ebook

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Description

c'est l'histoire d'un Pere qui raconte a son fils de dix-huit qui menace de se suicider les deboirs de sa vie

Informations

Publié par
Date de parution 04 mai 2023
Nombre de lectures 2
EAN13 9782385760007
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Ma vie pas trop parfaite


Mbena Aurelia Norah

2023
Cet ebook a été réalisé avec IGGY FACTORY. Pour plus d'informations rendez-vous sur le site : www.iggybook.com
une enfance tumultueuse
 

 
 
 
 
Mon fils, il faut que tu saches que la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Il y a des hauts et des bas. « Facile à dire pour toi tu es riche et tu as réussi dans ta vie tous ce que tu as entrepris lui dit son fils. Moi au début de ma vie je me plante déjà » il répliqua : « c’est ce que tu crois Kris, laisse-moi te raconter l’histoire de ma vie »
 Tout commença, une journée pluvieuse d’octobre où je vis le jour. Puis, Le temps et les années défilèrent jusqu’à mes quatre ans. Nous vivions simplement mon père et moi; nous habitions dans une petite maison dans le quartier yassa dans la ville de Douala, il travaillait comme agent d’assurance. Il passait le clair de son temps entre la maison, son travail et mon école.
Excepté le fait que j’avais perdu ma mère, j’étais un petit garçon comme les autres. Mon quotidien consistait à aller à l’école, rentrer, me reposer, étudier, jouer et dormir. Mais cette routine fut vite brisée lorsque mon père rencontra Anne-Sophie se rencontrèrent lors d’une soirée organisée par ma tante Judith comme je l’appelais affectueusement cette petite sœur chère à mon père qui, fut à l’origine d’un de mes plus grands malheurs.
 Depuis que mon père l’eut rencontré, il n’était plus le même. Il s’était rencontré lors d’une soirée de mariage ou ma tante Judith, la petite sœur chérie de mon père avait joué les entremetteuses. Depuis lors Il passait ses journées à rêvasser, à parler continuellement d’Anne-Sophie. Il passait des heures au téléphone et ne préoccupait plus que de se faire beau pour Anne-Sophie. Un instant ce fut comme si je n’étais plus qu’une vague souvenir dans sa tête. Je commençai à passer beaucoup de temps avec Chantal ma nounou et ses deux enfants qu’elle avait l’habitude de ramener à l’insu de mon père. Dans mon innocence je ne comprenais pas encore ce qui allait se passer. Je me rappelle encore la première fois qu’elle était venue chez nous. Il n’y avait pas à discuter elle était belle; je n’oserais pas parler de cette taille fine qui épousait les formes de son corps, son teint écarlate, ses yeux marron clair et les lèvres charnues et pulpeuses. Elle était légèrement élancée avec une démarche de mannequin et un sourire qui inspirait la confiance. Je tombai alors sous son charme sans savoir que derrière ses airs de bonne femme se cachait un démon qui ne disait pas son nom.
Je sortis de ma chambre après une sieste qui m’était imposée par mon père a chaque fois que je rentrais de l’école. Je finissais a peine de m’étirer que je l’eus vu, les pieds croisés, assise sur le divan du salon; et la tête contre le torse de mon père. Je fus à la fois surpris et admiration. En effet, on ne recevait que les visites de la famille ou des amis proches de mon père dont la plupart aimer se réunir devant le football avec des bières plein la table, ils ne se gênaient pas pour lancer des commentaires çà et là tout au long des matchs; Ça criait de partout. Elle se tourna et jeta un coup d’œil vers la porte qui laissa voir le couloir puis regarda mon père avec un air surpris et lui chuchota : « tu ne m’avais pas dit que tu avais un enfant. ». J’étais encore trop jeune pour comprendre l’essence de cette question, donc mon père avait omis de parler de moi. Il m’ordonna d’aller dans ma chambre. Ce que je fis pour ne pas avoir à subir des représailles comme c’était souvent le cas tandis que mon père affrontait la colère de sa nouvelle compagne. Elle le traita de tous les noms d’oiseaux qu’il lui passait par la tête. Mon père qui était comme pétrifié décida de mettre fin a la crise de colère de sa campagne qui se transformait en manque de respect vis-à-vis de sa personne; il fronça les sourcils et hurla : « oui, je t’ai menti Anne-Sophie. Je ne suis pas le prince charmant que tu cherches : beau, qui gagne bien sa vie et surtout sans enfant. J’aime cet enfant plus que ma vie, il est tout j’ai de plus beau dans ce monde ». Face à cette déclaration, Anne-Sophie resta muette, des larmes se mirent à couler sur ses pommettes saillantes. Elle prit son sac à main et s’en alla en exhortant mon père de ne plus la rappeler. Celui-ci répliqua : « t’en mieux, je ne veux plus   avoir à faire toi. »
Les jours qui suivirent, la colère était une partie du quotidien de mon père et il n’hésitait pas à rejeter sa colère autour de lui. Tout le monde prenait chère le fait de lui adresser la parole. Le weekend suivant, mon père, Anne-Sophie et tante Judith s’étaient donné rendez-vous à la maison. Au début, des éclats de fusaient, une bagarre menaça d’éclater entre mon père qui traita Anne-Sophie d’arrogante, croqueuse de diamants et mal élevé et Anne-Sophie répliqua en le traitant à son tour de menteur et lui cogna celui-ci sur la tête. Mon père affuta ses poings et essaya de lui donner un coup droit qu’Anne-Sophie esquiva de justesse mais tante Judith s’interposa entre les deux. Heureusement tante Judith était là pour les séparer et jouer les médiatrices. A la fin de la journée, les tensions s’apaisèrent entre les deux tourtereaux. Comme avant, ils étaient blottis l’un contre l’autre. Tante Judith jubilait secrètement sa victoire. Je ne savais pas encore que cette victoire serait pour moi le début d’un cauchemar.
Un an passa, et le couple se portait comme un charme. À l’exception de fréquentes disputes qui se soldait par les excuses de l’un ou de l’autre. Mon père était prêt pour faire le grand pas. Un jour lors d’une des très nombreuses d’Anne-Sophie, il lui annonça que lui et ses oncles viendront à Sangmélima son village natale pour demander sa main à ses parents qui y vivait encore. Elle ne manqua hurler à l’oreille de celui qui voulait l’entendre qu’elle allait bientôt se marier. Tout le quartier était désormais au courant qu’on allait la doter, suscitant d’une part la haine de certaines des voisines qui depuis longtemps courtisait mon père et d’autre part les commérages et les ragots selon lesquelles, elle l’aurait envouté. Mais Anne-Sophie ne prêtait guère attention aux commérages et ne se gênait pour se venter et leur larguer son exploit.
Les préparatifs du mariage avançaient à grand pas et toute la famille d’Anne-Sophie semblait ravie, contrairement à la famille de papa qui ne l’appréciait pas beaucoup surtout grand-mère qui s’était opposé au mariage mais s’est laisser convaincre par tante Judith et papa après de multiples négociations, prises de têtes et disputes qui se sont soldés par les menaces de mon père vis-à-vis a ma grand-mère. Le jour du mariage ma grand-mère ne pris même pas la peine de venir a son mariage. Il donnait l’air souriant et joyeux. Cependant, Au fond de lui, papa n’arrivait pas à accepter que sa propre n’était pas las le jour de son mariage. Il était loin de se douter qu’un massacre allait se préparait. Autour de la table des invites de la famille de papa, ils critiquaient le repas qui le repas et la fête préparés par la famille d’Anne-Sophie. Les critiques faisaient le tour des tables et laissait entendre des commérages de part et d’autre qui finirent par arriver aux oreilles de la famille d’Anne-Sophie qui se pressèrent de répliquer immédiatement par des menaces verbales et des injures. C’était ainsi que le massacre commença. Tandis que la famille de papa répondait sans retenu à la famille de ma belle-mère, tout en menaçant de sortir les poings. Mon père très irrité hurla : « ça suffit ! ». Il était au bord de la crise de nerf.il se leva de la table d’honneur et revins trente minutes plus tard avec un air plus apaisé qui divulguait la colère qui le rongeait. Il resta ainsi jusqu’à ouverture du bal aux bras de sa bien-aimée. C’était comme si pour lui rien de comptait plus et il n’avait dieu que pour Anne-Sophie. Il donnait l’air apaisé et ne préoccupait plus de ce que disait sa famille sur sa bien-aimée. Bien sûr la soirée ne ce n’est pas terminé sur la même note d’amour pour les familles. Malgré le silence et le semblant de paix impose par mon papa, la colère et la haine régnait toujours. Cela se percevait par les insultes déguisées que s’échangeaient les deux familles. Mais ce fut de trop pour la sœur de ma grand-mère et décida de s’en aller lorsque sa belle-fille la traita de mégère aigrie par l’âge. Celle-ci jura de faire de son mariage un enfer. Cela mis une ambiance glacée à la soirée. Ni les invites, ni les mariés se s’adressaient la parole. Ce fut ainsi tout au long de la soirée bordée par le chant timide de l’artiste invité qui lui était dépassé par les évènements.
Les jours qui suivirent la cérémonie de mariage, mon père et sa nouvelle épouse ne se parlait plus. Mon père avait du mal a digéré qu’elle ait insulté sa tante. Cependant ma belle-mère voyait le silence de son mari comme une victoire de sa belle-famille et voulu riposter par de petits gestes d’attention comme lui servir le café, l’aider à nouer sa cravate et plein d’autres. Mais la colère et l’ego de celui-ci prenait chaque fois le dessus et l’encourageait à persister dans son silence. Quant à ma grand-mère, elle ne tarda pas à réaliser sa promesse de détruire le mariage de son fils à cette ¨sorcière¨.
Un samedi matin, quelqu’un sonna à la porte. L’ambiance à la maison était toujours la même. Ma belle-mère soucieuse de son image, ne voulait pas se retrouver au centre des ragots et des commérages du quartier qui laisserai la possibilité à ses nombreuses rivales d’exploiter la faille de son mariage. Heureusement tante Judith était là pour ma belle-mère et souvent de médiatrice entre elle et mon père. Une fois encore elle voulut les réconcilier mais cette fois ci, cette tentative se révéla être un échec. Je me précipitai dont pour ouvrir la porte quand ma belle-mère hurla après moi et me dit de ne plus faire ça. Elle alla ouvrir et à sa grande surprise c’était ma grand-mère, elle avait des bagages; je c

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