La théorie des contraires , livre ebook

Nymphalis - Céline Musmeaux

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253 pages

Français

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Extrait

Description

« Tous les opposent, et pourtant… »Pendant les grandes vacances, Mélissa est traînée par son père chez un vieil ami à lui. Elle y fait la rencontre de Maxence, le fils de ce dernier. Durant l’après-midi, les deux adolescents flirtent dans la piscine et échangent un baiser.« Un simple coup de cœur », voici ce dont Mélissa se convainc jusqu’à la rentrée. Mais à la reprise des cours, elle ne s’attend pas à tomber sur lui dans les couloirs de son lycée.L’idylle tourne au cauchemar. Mélissa fait semblant de ne pas le reconnaître. D’autant plus qu’avec ses lunettes, ce n’est plus le beau garçon qu’elle a embrassé durant l’été, mais un intello ringard dont elle ne risque pas de s’enticher. De son côté, Maxence n’a pas une meilleure opinion de la garce qu’il voit en elle.Pour ne rien arranger à la situation, ils se retrouvent dans la même classe. L’année s’annonce compliquée…

Sujets

Romance

Romance contemporaine

Romance paranormale

Paranormal

Amour

Adolescence

Amitié

Young adult

Autism Diagnostic Observation Schedule

Ados

Informations

Publié par	Nymphalis
Date de parution	15 mars 2020
Nombre de lectures	140
EAN13	9791033801962
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Tous les opposent, et pourtant…

À écouter pendant votre lecture :

Way Back Home (feat. Conor Maynard) - SHAUN

 

Titre original : La théorie des contraires

© 2020 Céline Musmeaux
Tous droits réservés

© 2021 NYMPHALIS
Collection : Sweet Romance
20 Traverse de la Montre - 13011 Marseille

ISBN : 9791033801962
Dépôt Légal : mars 2020
Crédit photo : Kateryna
Conception graphique : Céline Musmeaux

Cette œuvre est une fiction. Elle est l’unique fruit de l’imagination de son auteur. Les noms propres, les personnages, les intrigues et les lieux sont donc inventés ou utilisés dans le cadre de cette création. Toute ressemblance même minime avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des entreprises, des événements ou des lieux particuliers, serait de ce fait fortuite et relèverait d’une pure coïncidence.

Mélissa 1
Qu’y a-t-il de plus important à faire le jour de la rentrée scolaire ?
1) Se faire belle
2) Renouer avec les copines
3) Avoir une bonne histoire à raconter
Personnellement, j’opte pour les trois solutions à la fois !
En sortant du bus, je suis sûre de moi.
1) Tenue parfaite, OK
2) Mes copines n’attendent que moi, OK
3) J’ai une histoire géniale à raconter, OK
Tout en balayant mes cheveux d’une épaule à l’autre, je rejoins mes groupies. En me présentant devant elles, j’ai droit à une chorale de cris stridents.
— Tu es trop belle !
— Tu nous as trop manqué !
Blablabla…
Après une tournée de bises matinale, j’entre réellement en scène en déclarant :
— Il m’est arrivé un truc de fou pendant les vacances ! Vous ne devinerez jamais !
Célia tente sa chance :
— Hum… Tu as gagné au loto ?
Je ricane :
— Ha ! Ha… Non.
Candice met dans le mille :
— Tu as rencontré un mec ?
Je valide d’un battement de cils.
— Oui.
Les questions fusent aussitôt.
— Il est canon ?
— Tu es amoureuse ?
— Vous l’avez fait ?
Comme ça part un peu dans tous les sens, je maîtrise les filles en recadrant le débat :
— On se calme ! On se calme…
Je minaude avant de me mordre la lèvre. Mes copines sont mortes d’impatience quand je leur annonce :
— On s’est juste embrassé, mais c’était genre… PARFAIT !
Elles sautillent comme des collégiennes. Je précise :
— Il était canon, bien entendu. Je n’embrasse pas les moches, hein ?
Célia glousse :
— Normal…
Candice réclame :
— C’était où ? Ça s’est passé comment ?
C’est très exactement les questions que j’attendais. Alors, je me vante lourdement :
— Le rêve… Je l’ai rencontrée chez un ami de mon père. On a flirté tout l’après-midi dans la piscine et…
Je fais durer le suspense. Elles sont accrochées à mes lèvres quand je romps le silence :
— Et… Ce qui devait arriver arriva : le baiser parfait.
Je brasse l’air avec ma main.
— Rien que d’y penser, j’en ai chaud !
Célia déduit :
— C’était torride ?
Je mens :
— Mais grave ! Et ses abdos…
Je fais semblant de m’évanouir. Elles me retiennent.
— Mélissa !
— Reste avec nous !
Je me redresse et je souffle :
— Il m’a totalement perdue…
Tout excitées, elles crient en me secouant.
— Tu as trop de la chance !
— Je t’envie !
C’est très précisément ce que je voulais provoquer. Alors, je fanfaronne un peu :
— Je sais… Je sais…
Je leur fais signe d’entrer dans l’établissement. Sur le trajet, je donne plus de détails sur ce fameux après-midi :
— Il s’est passé un truc spécial entre nous. Je ne sais pas comment l’expliquer…
Je rajoute comme j’ai leur attention :
— Vous voyez le genre ?
Candice me demande :
— Tu as eu des papillons dans le ventre ?
Je pouffe :
— Heu… Oui.
Célia réclame :
— Tu vas le revoir quand ?
Je hausse les épaules.
— Je ne sais pas. C’était tellement parfait que je n’ai pas envie de gâcher ce souvenir.
Elles rigolent. Très vite, on arrive à la salle où nous devons nous rendre pour la rentrée. Je m’installe contre le mur et mes suivantes me supplient de leur en dire plus. Candice exige même avec beaucoup d’insistance :
— Tu as sa photo ?
Je me mords la lèvre en secouant la tête. Déçues, elles soufflent.
— C’est nul !
— Ouais, c’est naze…
Je déclare :
— Son visage est gravé dans mon cœur à jamais !
Elles gloussent pendant que je joue ma plus belle scène. Entre deux battements de cils, j’aperçois néanmoins une silhouette qui me paraît familière et qui me fait déchanter en un quart de seconde.
Oh, merde ! C’est une blague ?
Comme je bugge totalement, j’en perds mes mots. Je me planque même en agitant mes cheveux.
— Bref !
Quand je relève les yeux, il est toujours là. Aussi, je change de sujet :
— Et vous, quoi de neuf ?
Je n’en ai strictement rien à faire parce que je surveille le binoclard qui vient de débarquer et qui ressemble comme deux gouttes d’eau au garçon que j’ai embrassé pendant les vacances.
C’est son jumeau ou quoi ?
Ce qui devait arriver arriva. Candice le désigne du menton.
— C’est qui celui-là ?
Célia jette un œil vers lui. Elle le dévisage longuement avant de commenter :
— Beurk ! Il est dans notre classe ?
Mon cœur s’accélère quand je pose mes yeux sur lui.
La chaîne qu’il porte…
Le club des lourds l’aborde, à sa tête, Julien, mon ex. Enfin, l’un de mes ex. Il lui demande :
— Salut, mec. Tu sors d’où ?
J’ai le cœur sur le point de se rompre quand il lui répond de but en blanc :
— De ton cul.
J’en lève les yeux au ciel parce qu’ils éclatent de rire, mais également parce que je reconnais parfaitement ce timbre de voix.
Je n’y crois pas ! Il s’est bien foutu de moi, ce con !
Célia soupire :
— Super, un blaireau de plus…
Candice ricane :
— La tribu s’agrandit !
Je marmonne pour aller dans leur sens :
— Qui se ressemble s’assemble. C’est la sélection naturelle !
Comme ils nous entendent, Julien me souffle :
— Un problème, les pétasses ?
On lui fait toutes un doigt d’honneur afin de lui répondre. La sonnerie retentit. Julien embarque le nouveau en commentant :
— Ne fais pas attention à elles.
Maxence me dévisage de la tête aux pieds avant de le suivre.
Je suis morte ! Il m’a reconnue !

Maxence 2
Nouveau bahut, nouvelles têtes ? Enfin, en théorie…
Quelques rangs avant moi se trouve une personne que je n’imaginais pas revoir un jour.
La nana de la piscine.
Comme je la fixe un peu trop, Julien, le gars qui m’a pris en pitié me souffle à l’oreille :
— N’y pense même pas.
Surpris, je fais l’idiot.
— Quoi ?
Il me désigne la fille que j’observais.
— Mélissa, c’est une putain de garce. Pour elle, tu n’existes même pas.
Je lève un sourcil parce que je me souviens encore très bien de la douceur de ses lèvres ventousées aux miennes.
— Ah, ouais ?
Mon petit sourire narquois le pousse à me questionner :
— Tu viens d’où ?
Je hausse les épaules en lui apprenant :
— Je débarque à peine. Je suis arrivé le mois dernier.
Étonné, il veut en savoir plus :
— Vraiment ? Mais tu…
Je le coupe :
— Divorce.
Ma déclaration suffit à le calmer. Il soupire en frappant mon épaule :
— Désolé, frère.
Frère ?
Je souris.
— Tu es déjà mon frère ?
Comme je suis du genre à plaisanter et à envoyer des piques, il rigole :
— Ouais.
Il me désigne ses copains.
— On est tous des frères !
D’après ce que j’ai entendu, c’est le club des blaireaux. Alors, ça me va parfaitement de me fondre dans le décor. On se fait des poignées de mains. Le prof principal nous rappelle à l’ordre :
— Vous vous croyez où, les garçons ?
Tout le monde se tourne vers nous pour rigoler. En croisant le regard de Mélissa, je lui fais clairement comprendre que je l’ai grillée. Cependant, elle me snobe avant de se retourner.
D’accord…
En devinant à qui j’ai affaire, je commente :
— C’est la reine des pouffes ?
Je l’ai dit assez fort pour qu’elle l’entende puisqu’elle est à deux rangs plus bas sur la droite. Elle