L étincelle de Vérité #1 - L élue de la licorne
204 pages
Français

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L'étincelle de Vérité #1 - L'élue de la licorne , livre ebook

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Description

« La pureté d’une âme contre la protection d’une licorne... »Sélène est la fille d’un grand guerrier Astiate. Aveuglée par l’affection qu’elle porte à son père, elle ne vit que pour le satisfaire en devenant une parfaite épouse de fantassin. Des armes à la danse, elle s’entraîne sans relâche.Mais un jour, son quotidien va être chamboulé par une attaque venue du pays voisin. Sa maison est détruite et l’ensemble des siens est massacré.La jeune femme est contrainte de fuir après s’être lâchement cachée, comme lui avait ordonné sa mère. Alors qu’elle espère survivre pour venger son père, une licorne apparaît devant elle. Le pacte né de cette rencontre va sceller son destin.Oubliant les promesses faites à sa mère, Sélène persuade Orion de lui prêter main-forte afin de repousser l’envahisseur.Cependant, la vie va se jouer d’elle en la confrontant à un jeune fantassin, qui ébranlera toutes ses certitudes. Qu’adviendra-t-il de Sélène ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 mai 2016
Nombre de lectures 5
EAN13 9791033800415
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La pureté d’une âme contre la protection d’une licorne…
 
 
Titre original : L’étincelle de Vérité
1 - L’élue de la licorne
 
© 2016 Céline Musmeaux
Tous droits réservés
 
© 2016 NYMPHALIS
Collection : Soft Romance
20 Traverse de la Montre - 13011 Marseille
 
ISBN : 9791033800415
Dépôt Légal : mai 2016
Crédit photo : Fxquadro & elen31
Conception graphique : Céline Musmeaux
 
Cette œuvre est une fiction. Elle est l’unique fruit de l’imagination de son auteur. Les noms propres, les personnages, les intrigues et les lieux sont donc inventés ou utilisés dans le cadre de cette création. Toute ressemblance même minime avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des entreprises, des événements ou des lieux particuliers, serait de ce fait fortuite et relèverait d’une pure coïncidence.
1
— Attention à ta garde   !
Je viens d’éviter un mauvais coup. Mon père est sévère.
— Bien.
Je m’entraîne avec lui une fois par semaine. Je suis une Astiate, la fille d’un grand guerrier, qui ne connaît pas la défaite. Je reprends mon souffle, avant de bloquer un second coup avec mon bouclier. Je reste concentrée tandis qu’il pousse des hurlements.
— Déplace-toi   ! Sois vive   ! Attaque   !
Lorsque j’en ai assez d’encaisser, je bondis vers l’arrière, avant de l’attaquer. Surpris, car il me pensait passive, il marque un recul.
— Tu te réveilles   !
La rage de vaincre, je lui souffle.
— Je suis une Astiate   ! Je me battrai jusqu’à ma mort.
Amusé, il répond à mes coups par les siens. Il ne me ménage absolument pas. D’ailleurs, je manque de perdre un bras lorsqu’un garde l’interrompt en l’appelant.
— Agrippas   !
Il met immédiatement fin à son enseignement, en me conseillant.
— Entraîne-toi encore. Tu n’es pas assez rapide.
Assise les fesses sur le sol, je jette mon bouclier. Il se retourne aussitôt pour me gronder.
— Traite-le avec respect   ! Au combat, ce sera ton seul rempart.
J’abaisse la tête devant son air sévère.
— Pardon, Père.
Mais soudain, le soldat lui murmure quelque chose qui fait changer son regard. Il m’ordonne vivement.
— Rejoins ta mère, immédiatement.
Je me lève et je lui dis.
— Mon entraînement n’est pas terminé.
Sombre, il me répond.
— Emporte ton épée et ton bouclier. Tu vas en avoir besoin.
Des hurlements retentissent. Je comprends aussitôt que ce n’est pas un bon signe. Je propose mon aide.
— Je peux me battre avec vous.
Je m’approche de lui. Mais il attrape mes cheveux et il me souffle durement.
— Je t’ai donné un ordre.
Il se montre ferme. Mais je vois bien dans ses yeux qu’il souhaiterait me dire autre chose. Alors, pour ne pas le déshonorer, je réponds.
— Oui, Père. Je t’obéis immédiatement.
Tout en s’écartant, il dépose une légère caresse sur ma joue me décrivant ses réels sentiments. C’est presque un adieu au regard qu’il me porte. Les Astiates sont de fiers guerriers. Se montrer auprès de moi est déjà un grand effort. Alors, cette petite marque de tendresse, si infime soit-elle, c’est le mieux que je peux obtenir de lui. J’obéis donc en rejoignant les femmes pendant que les hommes vont visiblement se battre.
— Sélène   !
Ma mère crie mon prénom dès que j’entre dans la pièce. Elle m’attire dans ses bras et elle me demande.
— As-tu vu ton père   ?
Je réponds aussitôt.
— Je viens de le quitter. Il m’a donné l’ordre de te rejoindre.
Grave, elle saisit mon visage.
— Ils attaquent.
Je l’interroge du regard et elle m’annonce.
— Les Aetoniens nous ont menacés, il y a trois lunes.
Je la reprends.
— Menacés   ! Mais pourquoi   ?
Elle s’écarte et elle prend son bouclier.
— Ce serait trop long de t’en parler.
Les autres femmes s’arment pendant que je la poursuis.
— Je veux le savoir.
Sa main saisit l’une des mèches de mes cheveux pendant qu’elle me révèle.
— Le roi n’a pas voulu leur céder un tribut.
Je lui demande encore.
— Quel tribut   ?
Exaspérée par mes questions, elle me souffle.
— Les Aetoniens voulaient mille de nos filles, réputées pour engendrer de grands guerriers.
Je comprends aussitôt.
— Ils viennent donc saisir par la force ce qu’ils n’ont pas obtenu par un traité.
Fière de ma perspicacité, elle me répond.
— Ne te laisse jamais prendre par un Aetonien. Tue-le ou suicide-toi.
Je rétorque.
— Qu’en est-il de la fuite   ?
Elle attrape mon menton et elle me gronde.
— Tais-toi   ! Tu vas déshonorer ton père avec ta lâcheté.
J’abaisse les yeux, en fixant mon arme à la ceinture. Elle m’entraîne alors à l’écart et elle me dit tout bas.
— Si nous ne repoussons pas cette attaque, tu dois sauver ta vie, bien entendu. Rejoins Astia et mets en garde le roi. Nous avons toujours été le premier rempart des Astiates . C’est le vœu de son père.
Des bruits de pas frappent le sol devant notre porte, comme pour sonner notre mort. Ma mère embrasse ma joue puis elle me murmure.
— Ne te laisse pas attraper par l’un d’entre eux. Promets-le-moi   !
Un long silence précède cette déclaration. Toutes les femmes sortent leurs armes. Alors, je fais de même. Mon cœur accélère quand j’entends des lances frapper le sol. Nous restons toutes silencieuses en sachant pertinemment que ce ne sont pas les hommes de la demeure qui sont derrière cette porte, mais les Aetoniens. Ma mère serre ma main, puis elle me chuchote.
— Cache-toi. Puis fuis.
Elle me pousse dans un coin de la pièce et elle me couvre d’une étoffe. Je refuse, mais déjà la porte est défoncée par ces guerriers. L’un d’entre eux jette la tête de mon père sur le sol, en déclarant.
— Le grand Agrippas est mort.
J’ai une poussée d’orgueil, mais ma mère attrape mon visage entre ses mains et elle me dit.
— Vis pour ton père. Vis pour nous. Épouse un grand Astiate et donne-lui le fils que ton père n’a jamais eu.
Pétrifiée, je n’ai pas le temps de répondre qu’elle me pousse au sol et qu’elle me couvre avec l’épaisse étoffe. Je l’entends ensuite s’adresser à cet homme.
— Je suis l’épouse d’Agrippas. Quoi que vous cherchiez, vous n’obtiendriez que la mort ici.
Elles frappent sur leurs boucliers en signe d’hostilité pendant que mes jambes tremblent à l’idée que ma mère et toutes nos servantes se fassent tuer.
— Nous sommes toutes des Astiates   ! Nous mourrons au combat   ! Nous ne deviendrons jamais vos esclaves   !
L’homme qui a pris la tête de mon père lui répond froidement.
— Très bien, femme. Mourrez comme des Astiates, si c’est votre volonté.
Aussitôt, ma mère ordonne la charge comme un signal de mettre fin à leurs jours.
— Pour Astia   !
J’entrouvre légèrement l’étoffe pour les voir s’élancer contre dix fois plus d’hommes qu’elles. Les guerriers n’agissent pas. Mais lorsqu’elles sont à leur portée, ils se contentent de les embrocher avec leurs lances. Ma mère s’empale sur l’une d’entre elles en essayant de tuer l’homme qui a tué son mari.
— Assassin   !
La lance de cet homme la traverse, pourtant elle avance encore jusqu’à lui. Alors, sans la moindre pitié, il lui transperce le cœur.
— C’en est fini de toi, femme d’Agrippas.
J’ai un haut-le-cœur. Mais je dois respecter la volonté de ma mère et rester cachée. Je ravale un énorme sanglot en me dissimulant sous l’étoffe. Je tremble de terreur, surtout lorsque j’entends des cris horribles. Je crois qu’ils tuent même les enfants. Terrorisée par la cruauté des Aetoniens, je me blottis sous mon bouclier lâchement en me jurant de venger la maison d’Agrippas, dès que j’aurais la force de le faire.
Il y avait un traité de non-agression entre nos deux peuples. Les Aetoniens ne devaient pas franchir la frontière et nous att

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