In Umbra Lucis
106 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

In Umbra Lucis , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
106 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Eliel Blackwood, vampire de cent douze ans, habite un petit quartier de Londres avec sa fiancée, Erin Dale. Ils vivent le parfait amour jusqu’au jour où ils décident de s’unir pour l’éternité.


Courageuse et déterminée, Erin se sent prête à être transformée en buveuse de sang. C’est à l’instant où les crocs d’Eliel entrent en contact avec la chair de sa bien-aimée que leur soirée d’Halloween tourne au cauchemar.


Eliel ne parvient pas à s’arrêter de boire et vide sa compagne de son sang. Dépourvu de ses souvenirs et de son humanité, le vampire devra apprendre à maîtriser ses émotions, ses sentiments et ses parts les plus sombres. C’est sans compter sur le Gardien, personne responsable d’établir la paix entre les humains et les buveurs de sang, qui décide de lui mener la vie dure.


Eliel acceptera-t-il le fait qu’il a déjà aimé dans le passé ? Comprendra-t-il qu’il n’y a rien de plus fort que l’amour ? Accueillera-t-il la lumière même dans les moments les plus sombres ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 janvier 2022
Nombre de lectures 12
EAN13 9782493219350
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

In umbra
Lucis
 
 
PAULINE GOMBERT
 
 
 
 
 
In umbra
Lucis

«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
 
©2022, Pauline Gombert
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 01/2022
ISBN numérique : 978-2-493219-35-0
ISBN papier : 978-2-493219-36-7
Illustrations : Maripache       
PAULINE GOMBERT
 
Institutrice en Belgique, l’imaginaire a toujours été une échappatoire.
Amoureuse de fantastique, je m’évade dans d’autres univers en lisant.
Lorsque l’idée d’In Umbra Lucis m’est venue, je me suis dit : pourquoi pas m’évader en écrivant.
Et j’ai trouvé une nouvelle voie de navigation vers l’imaginaire.       
 
 
 
 
À Tomas, qui m’a permis d’ouvrir les yeux sur ce
qu’être aimé signifie réellement.
 
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29

 
Prologue
Eliel
Ça grouille de monde dans Oxford Street, les gens se bousculent comme s’ils étaient les seuls individus sur cette terre. Les magasins, bars et restaurants ont sorti le grand jeu. Ils sont colorés du sol au plafond grâce aux fioritures en tous genres. De grandes guirlandes suspendues qui rejoignent chaque côté de la rue illuminent le ciel assombri par la nuit. Ce sont l’orange, le rouge et le noir qui dominent ce soir. Des citrouilles en veux-tu en voilà font la devanture des bâtiments. C'est la tradition, il parait. Les humains aiment passer des heures à sculpter un potiron pour obtenir quelque chose censé ressembler à un visage. Tout ça pour y glisser une bougie à l’intérieur. C'est un petit clin d’œil à ce vieux conte celtique de Jack-O-Lantern. Si vous voulez mon avis, il n’a pas eu de chance ce Jack. Terminer comme une âme errante avec pour seule lumière une braise donnée par le diable en personne.
Je souffle dans ma barbe. Qu’est-ce qui m’a pris d’accepter de sortir un samedi soir en pleine période d’Halloween ? Tout le monde se réjouit de fêter ce folklore débile. Ça s’agite dans tous les sens, des sorcières, des pirates, des vampires, il y en a pour tous les goûts. Rien que de voir ces déguisements, ça me donne envie de gerber. Toutes ces personnes pensent pouvoir oublier leurs problèmes et toutes leurs conneries en changeant de personnalité et en jouant un rôle, mais tôt ou tard, leur réalité les rattrapera sans qu’ils aient le temps de dire ouf .
J'ai accepté d’aller boire un verre juste parce que je ne peux pas résister à un bon gin. Ou plutôt, le gin ne me résiste pas. Erin marche devant, balançant ses fesses de droite à gauche en symphonie avec sa tête qui reluque tous les autres débiles accoutrés n’importe comment. Elle s’extasie devant chaque coloquinte ou drap blanc transformé en fantôme. De temps en temps, elle sursaute face à certaines décorations effrayantes ou aux passants qui crient à tout bout de champ.
— Je rêve, Ely, ou c’est un sourire que je vois sur tes lèvres ? me lance ma compagne d’un ton moqueur.
—Tu ne rêves pas, ma belle, la vue que tu m’offres me donne l’eau à la bouche, lui réponds-je en me léchant la lèvre inférieure.
Ma réplique me vaut une petite tape sur l’épaule. Je ne peux me retenir de rire.
— Tiens, une mouche m’a percuté en plein vol ou que s’est-il passé ? Parce que j’ai rien senti. T'as vu quelque chose, toi ?
Ma belle lève les yeux au ciel et me tire par le bras dans une ruelle perpendiculaire à celle que nous empruntions. Plus aucune lumière, plus aucune musique assourdissante, il n’y a qu’elle et moi dans cette impasse plongée sombre et froide. C'est glauque, j’adore. Mes yeux inspectent les environs, les passants de la grande rue ne jettent même pas un coup d’œil dans cette direction, c’est parfait. Le dos d’Erin se plaque contre le mur et mes lèvres se posent sur les siennes. En la goûtant comme si c’était la première fois, mon corps entier frémit lorsque ma langue rencontre la sienne. Mon souhait le profond est de ne jamais devoir me détacher d’elle. Ma main glisse sous sa chemise noire décorée de chauves-souris blanches, je veux me nourrir de toutes ces sensations que me procure le contact de nos peaux. Elle a insisté pour mettre cette horreur de chemisier pour l’occasion. Son sourire d’ange me rend faible et il m’a été impossible d’y résister.
Ma main droite caresse la peau nue de son ventre pendant que ma bouche embrasse le creux de son cou. Son parfum réveille tous mes sens et me monte à la tête. La camomille envahit mes narines et le sol commence à tanguer sous mes pieds. C’est fou comme cette fille peut me faire perdre les pédales.
— Je sens que c’est le bon moment, Ely, souffle-t-elle. Je suis prête, tu peux le faire.
À ces mots, un frisson d’excitation me traverse. J’ai l’impression que cela fait une éternité que j’attends ce moment et l’entendre dire que c’est maintenant me met dans un état de joie indescriptible. À nous l’amour éternel. Cette décision, nous l’avons prise ensemble, je ne peux lui infliger cette épreuve sans son accord.
Ma main droite quitte sa peau pour remonter le long de son t-shirt et vient se loger derrière sa nuque. En prenant une grande inspiration et en profitant de sa fragrance, mes lèvres embrassent la peau de sa jugulaire. J’en ai l’eau à la bouche.
— Détends-toi, ma belle, cela ne fera pas mal, susurré-je en la regardant droit dans les yeux.
Son corps se détend tout à fait, ses muscles se relâchent et elle se tient à mes épaules pour ne pas tomber par terre. Mes yeux fixés dans les siens, je l’interroge du regard.
— Je te fais confiance. Vas-y. Et surtout, n'oublie pas que je t’aime.
À la fin de sa phrase, mes lèvres retrouvent leur chemin vers sa nuque. Son pouls parvient à mes oreilles, elle est assez calme. Le son du sang qui circule dans ses veines m’ensorcelle. Ma bouche s’ouvre et mes crocs se dévoilent. Mes canines s’enfoncent dans sa chair moelleuse, le flot de plasma arrive jusque sur ma langue. En goûtant pour la première fois au sang de ma bien-aimée, cela me fait l’effet d’une bombe. Mon corps entier manque d’imploser lorsque son hémoglobine entre en contact avec mes papilles gustatives. Mon cœur se déchaîne sous ma poitrine, il bat de plus en plus vite. J'entre dans une transe, ma vue se brouille. Des gouttes de transpiration coulent le long de mon front. Mon âme est comme transportée dans un monde parallèle. C'est comme si elle se séparait de mon corps. Des cris lointains me parviennent. Il me semble distinguer que c’est une femme qui supplie de tout arrêter. Ses cris s’apparentent à des suppliques. Arrêter quoi ? Aucune idée. Tout ce que je peux dire, c’est qu’il m’est impossible de mettre fin à mon festin. Il ne m’était jamais arrivé de goûter un humain de la sorte. Je bois jusqu’à en être ivre et épuisé.
Ensuite, trou noir. C'est le néant.
L'odeur métallique du sang envahit mes narines, il y en a partout. J’inspire profondément pour me calmer. Ne surtout pas s’emballer. Ce n’est pas une bonne idée, plus mes inspirations sont grandes, plus mon envie de boire augmente. Il fait noir et l’humidité m’indique qu’il doit faire froid en ce moment. Pourtant, je ne ressens rien. Ni le froid ni la peur ni la tristesse. Je n’éprouve rien, c'est l'inanité en moi.
La tête baissée, une image me percute de plein fouet. Il y a un corps éteint au sol. Une jeune femme est allongée sur son flanc droit. Elle ne bouge plus et ne respire plus, c’est le calme plat, aucun signe de battement de cœur. Du cruor a coulé de sa nuque à ses hanches. Sa dépouille est couverte de sang devenu noir et sec. Devant moi, se présente ce qui s’apparente le plus à une scène digne d’un crime. Le pire dans tout cela, c’est que je ne peux pas dire pourquoi je suis là et que je n’ai aucune idée de ce qu’il s’est passé.  
 
Chapitre 1
Eliel
Le gros lard en robe affalé sur sa chaise en face de moi se prend pour l’homme le plus important de la planète. Cela fait des heures qu’il me fait la morale. Tu m’appelles quand t’as fini ton discours, mon vieux, parce que ce n’est pas tout, mais je crève la dalle. Mon estomac est tellement vide qu’il se tord dans tous les sens. En me levant sans faire attention à ce qu'il baragouine dans mon dos, mon objectif est de trouver de quoi me nourrir. D'ailleurs, cela fait combien de temps que je n’ai pas mangé ?
— Monsieur Blackwood, avez-vous quelque chose à dire pour votre défense ?
Ma défense ? Qu’est-ce que j’ai encore fait ? Je me tourne vers lui et lui lance un regard sans intérêt. Tout ce qu’il raconte m’importe peu, c’est entré par une oreille et c’est directement sorti par l’autre. Il n’y a pas un traître mot qui sort de sa bouche qui m’intéresse. Son faciès m’obnubile tellement, qu’il m’est impossible de me concentrer sur son débit de mots aussi ingrats que lui. Son regard vitreux est empli de jugement, le mi-homme mi-porc me dévisage. Ses sourcils roux abondants et en bataille ne sont pas du tout assortis avec ses cheveux gris-blanc. Cela me perturbe fortement. Sans parler de sa panse, s’il continue à g

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents