217
pages
Français
Ebooks
2019
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Ebook
2019
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Publié par
Date de parution
21 juin 2019
Nombre de lectures
58
EAN13
9782898034398
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
Publié par
Date de parution
21 juin 2019
Nombre de lectures
58
EAN13
9782898034398
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Français
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Copyright © 2019 Loraline Bradern
Copyright © 2019 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Directeur de collection : Simon Rousseau
Réviseurs éditoriaux : Sonia Alain
Révision linguistique : Féminin pluriel
Conception de la couverture : Félix Bellerose
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89803-437-4
ISBN PDF numérique 978-2-89803-438-1
ISBN ePub 978-2-89803-439-8
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc .
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
À Eléanore, ma fille adorée, qui est à l’origine de l’écriture des premiers chapitres et qui m’a inspiré par la suite la personnalité d’Alinor.
Si je n’avais pas failli la perdre, je n’aurais jamais commencé à écrire Combat d’amour.
À Janine, ma maman chérie, qui m’a poussée à reprendre l’écriture et qui m’a fait promettre d’aller jusqu’au bout de mon projet, quelques semaines avant de mourir tragiquement.
Si je ne l’avais pas perdue, je n’aurais jamais terminé cette histoire et la série Combat d’amour n’aurait jamais été éditée.
REMERCIEMENTS
En espérant n’oublier personne…
Tout d’abord, merci à mon mari et mes enfants d’avoir compris mon besoin viscéral de m’évader dans l’écriture. Il n’a pas été toujours facile pour eux d’avoir une maman ou une épouse complètement absorbée dans son monde imaginaire et je ne compte plus les repas improvisés à la dernière minute parce que leurs ventres criaient famine !
Encore et toujours, je remercie les copines sur qui j’ai pu compter dans les moments difficiles et les instants de doute. Merci, entre autres, à France, Nathalie, Brigitte, Cécile et Galina. Un clin d’œil particulier pour Elynion qui est à l’origine de la création des personnages de Christian de Laval et Adam de Péronne.
Je voudrais aussi remercier les lectrices de Wattpad qui m’ont encouragée par leurs votes, leurs commentaires ou leurs messages, que ce soit sur la plate-forme ou sur les réseaux sociaux. En particulier, mille mercis à la super équipe de commentatrices compulsives, qui a été un soutien incroyable pour moi.
Merci à mes bêta-lectrices, Catherine R., Annabelle S. et Claudine D., pour leur disponibilité, leurs critiques et leurs conseils judicieux.
Tous mes remerciements aux cercles généalogiques et aux groupes de reconstitution historique qui ont bien voulu me laisser accéder à leurs documents et leurs fonds privés.
Enfin, ma reconnaissance va à ma maison d’édition, AdA, sans qui vous n’auriez pas pu découvrir l’histoire d’Alinor et Gautier. Un immense merci à Sonia Alain qui me guide toujours pour la révision éditoriale. Tous mes remerciements à Elena pour sa gentillesse et ses réponses à mes multiples questions lors de la révision linguistique.
Merci également à vous, lecteurs et lectrices, qui suivez la saga de Combat d’amour. L’écriture du tome 4, le dernier de la série, est déjà terminée.
Préambule
A près avoir échoué à rallier ses housecarls à son plan pour faire prisonnier Gautier de Fougères en vue de l’échanger contre la vie de son père, Alinor se résout à mener seule le combat. Elle décide de l’assommer pendant son sommeil, car elle appréhende de devoir se battre avec lui et refuse de lui faire du mal. Malheureusement pour elle, son plan est contrarié, lorsque le Normand se réveille avant qu’elle puisse mener son projet à bien. Il s’ensuit un bref combat où ils s’affrontent les armes à la main, Gautier ne reconnaissant pas tout d’abord la jeune fille.
Lorsqu’il découvre l’identité de son agresseur, le chevalier réagit de manière virulente. Persuadé qu’Alinor est la maîtresse de Lawrence et qu’elle a comploté contre lui avec son amant afin de le tuer, il est aveuglé par sa rage. Sous l’emprise de la fureur et de la jalousie, il se conduit mal avec la Saxonne. Quand il se rend compte de son erreur, il est trop tard ; il a déjà commis l’irréparable. Plein de remords, il cherche à se faire pardonner et se montre de plus en plus tendre avec Alinor. Bien que leurs rapports deviennent chaque jour plus passionnés, l’un comme l’autre ont des difficultés à admettre les sentiments qu’ils commencent à éprouver et quêtent réconfort et conseils auprès de certains de leurs proches.
Tandis que Gautier se tourne vers son cousin, à qui il confie ses états d’âme, Alinor s’épanche auprès de sa servante Brynn. Celle-ci, consciente que sa maîtresse est amoureuse du chevalier, l’incite à tout faire pour avoir un enfant avec lui. Elle essaie de convaincre Alinor qu’ainsi le Normand l’épousera et sera plus à même de sauver lord Dunstan.
Pendant ce temps, ignorant que Gautier et Alinor sont déjà amants, lady Judith complote avec sa suivante pour faire en sorte que ses filles contractent des alliances avec les Normands. À l’occasion des festivités de Noël, elle oblige les deux sœurs à se mettre en valeur sous les yeux de Gautier et Thibaud, espérant ainsi susciter une réaction chez les chevaliers.
Quand le convoi de prisonniers arrive à Thurston, Gautier et Alinor ont la surprise de découvrir que lord Dunstan n’est plus captif, car il a prêté serment au nouveau roi et est devenu son vassal. Ils apprennent aussi que l’ancien thane récupère la possession de son fief et que Gautier n’est donc plus le seigneur de Thurston. Cette nouvelle rassure Alinor, mais l’inquiète également, car elle appréhende le départ du chevalier normand auquel elle s’est attachée.
Espérant contracter une alliance avantageuse pour ses filles avec les vainqueurs, lord Dunstan incite Christian de Laval et Adam de Péronne, les deux chevaliers normands qui l’ont escorté, à s’intéresser à Alinor et Aileen, au grand dam de Gautier et Thibaud. Il s’ensuit une rivalité entre les quatre hommes, rivalité qui se règle pendant l’entraînement.
Lady Judith, qui a entre-temps découvert qu’Alinor et Gautier étaient amants, essaie de faire changer d’avis son époux en avouant ce qu’elle a appris. Celui-ci, tout d’abord furieux, finit par être convaincu qu’il faut marier les deux jeunes gens et adresse une requête en ce sens à Guillaume de Normandie quand celui-ci rallie Thurston avec son ost.
À son arrivée au château, le souverain est accompagné par plusieurs barons, dont Gervais de Mortreux. Celui-ci profite d’une occasion où Alinor est seule pour l’agresser et tenter de la violer. Elle est sauvée in extremis par Gautier qui, fou de rage, décide de punir le vil baron, de manière définitive. Il en est toutefois empêché par l’intervention de son suzerain. Mortreux ayant de puissants alliés, Guillaume de Normandie est contraint de se montrer diplomate et ne peut qu’exiger des excuses et une compensation financière pour l’outrage subi par la jeune femme. Quand il apprend que l’agresseur d’Alinor prévoit, lors d’une audition publique, d’offrir de l’épouser en guise de réparation, le roi met au point un stratagème pour la sauver en poussant Gautier à l’épouser, bien que celui-ci soit réfractaire au mariage.
Devant l’imminence du danger et refusant qu’un autre épouse son amante, le chevalier finit par accepter l’idée du mariage. Pour délivrer Alinor des griffes de Gervais de Mortreux, un faux contrat de fiançailles est rédigé en toute hâte avant l’audience et le plan ourdi par le baron de Mortreux est déjoué, à la grande fureur de celui-ci. Tandis qu’Alinor prépare la cérémonie de mariage, Gautier est envoyé par le roi à Emerson pour sauver Sibylla, la jeune héritière du domaine devenue orpheline à la suite du suicide de sa mère, lady Elspeth. À son retour, les deux jeunes gens se marient. Ils n’ont que le temps de partager leur nuit de noces avant que Gautier ne parte en mission pour combattre les rebelles.
1
Départ
D u haut du perron de bois, Alinor regarda son mari rejoindre ses soldats. En frissonnant, elle resserra les pans de sa cape sur son corps et frotta ses pieds nus l’un contre l’autre pour les réchauffer, incapable de quitter Gautier des yeux pour aller se mettre à l’abri. Dès qu’il eût passé la herse de la haute-cour, elle se rua à l’intérieur et s’engagea dans les escaliers étroits. En courant, elle gravit tous les étages pour gagner le sommet du donjon. Essoufflée, elle déboucha sur le chemin de ronde et se précipita vers le bord du rempart. Appuyée contre un merlon, elle observa le contingent sortir de la forteresse, traverser le village, puis progresser le long de la route. Elle resta là pendant de longues minutes, solitaire au sommet de la tour balayée par le vent hivernal. La jeune femme était assaillie par des émotions contradictoires. Elle se sentait à la fois fière et misérable.
En effet, Alinor était satisfaite que le nouveau souverain d’Angleterre tienne en si haute estime son époux et lui accorde sa confiance, ainsi qu’à son père. Les deux hommes avaient belle allure, et elle se réjouissait de voir que leur prestance imposait le respect aux autres. Elle était fière d’être mariée au baron de Fougères. Elle était heureuse que Gautier l’ait choisie. Non seulement il présentait de grandes aptitudes en tant que meneur d’hommes, mais en plus il faisait montre de nombreuses qualités humaines. Et pour ne rien gâcher,