Alliance Ancestrale #4 - La légitime
237 pages
Français

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Alliance Ancestrale #4 - La légitime , livre ebook

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Description

« Quand le destin nous rattrape, il n’est plus question de fuir, il faut l’affronter… »Après avoir appris la vérité sur le décès de sa mère, Alice a décidé de prendre les armes. Peu importe les conséquences, elle veut venger sa mort. Son arc en main, la jeune femme se mêle aux dragonniers.Cependant, elle est rapidement arrêtée par un guerrier qui lui ordonne de retourner à l’intérieur. Bress s’en mêle, mais la princesse n’entend pas lui obéir. Elle le distrait pour fuir vers les premières lignes.Alice découvre alors l’horreur de la guerre avant de recueillir une enfant égarée. Toutes deux se retrouvent bien vite en danger. Il n’y a plus que des cris et des bruits d’épées autour d’elles…Où est Yann ? Où se cache l’assassin de sa mère ? Quelqu’un va-t-il les aider ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 août 2015
Nombre de lectures 40
EAN13 9791033800217
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Quand le destin nous rattrape, il n’est plus question de fuir, il faut l’affronter…
 
 
 
 
 
 
Titre original : Alliance ancestrale
4 - La légitime
 
© 2015 Céline Musmeaux
Tous droits réservés
 
© 2015 NYMPHALIS
Collection : Soft Romance
20 Traverse de la Montre - 13011 Marseille
 
ISBN : 9791033800217
Dépôt Légal : août 2015
Crédit photo : keleny & diversepixel
Conception graphique : Céline Musmeaux
 
Cette œuvre est une fiction. Elle est l’unique fruit de l’imagination de son auteur. Les noms propres, les personnages, les intrigues et les lieux sont donc inventés ou utilisés dans le cadre de cette création. Toute ressemblance même minime avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des entreprises, des événements ou des lieux particuliers, serait de ce fait fortuite et relèverait d’une pure coïncidence.
146
Furieuse d’avoir appris que ma mère ne m’avait pas abandonnée, mais avait été tuée, je descends l’escalier menant à la sortie de la demeure des Robur. Il y a tellement de monde qu’il m’est difficile de me faufiler. Des blessés commencent à affluer, alors je serre à nouveau mon médaillon en murmurant.
— Tout ça à cause de vous   !
Je prends mon courage à deux mains et je force mon chemin. Une fois dehors, je découvre avec horreur que le village est en feu. Les guerriers s’agitent autour de moi. Ils conduisent les villageois à l’intérieur pour en défendre le seuil. J’inspire profondément avant d’avancer en me faisant un chemin à travers eux. Soudain un homme m’interpelle.
— Que fais-tu là, femme   ?
Je l’ignore, mais il me retient fermement.
— Rentre avec les autres   !
Je lui rétorque violemment.
— Hors de question, je veux me battre   !
En réalisant alors qui je suis, il se met à hurler.
— Yann Robur, ta femme est dehors   !
Je frémis en me débattant.
— Lâchez-moi   !
Il me tient jusqu’à ce qu’une voix me fasse sursauter.
— Alice   ! Laisse, je m’en occupe   !
Je me tourne pour découvrir qu’il s’agit de Bress. J’ai un haut-le-cœur, car il est couvert de sang. Il m’ordonne en saisissant mon bras à son tour.
— Rentre   ! Les femmes n’ont rien à faire ici   !
Sa prise est ferme, cependant, je me débarrasse de lui en écrasant brutalement son pied. Il sursaute en me lâchant.
— Eh   !
Je me mets à courir vers l’armée de mon père avec l’intention de me venger. Bress ne m’a pas suivie, du moins, je ne le vois pas. Soudain, je découvre avec horreur la dureté du champ de bataille. À mes pieds gît le corps d’un chevalier. Je déglutis en posant ma main sur mon ventre avant de reculer légèrement. Je suis soudain bousculée, des hommes se battent autour de moi et je me mets à hurler de peur.
— Non   !
Leurs épées s’entrechoquent, alors je brandis mon arc pour essayer d’aider les dragonniers. Cependant, je n’y arrive pas. Ils bougent trop, je risquerai de les blesser. Soudain, j’entends des pleurs et je cherche d’où vient cette voix enfantine avant de découvrir qu’une petite fille semble tout aussi perdue que moi au milieu de ses hommes. Je cours vers elle pour venir l’enlacer.
— Je suis là   ! Je vais t’aider   !
Elle doit avoir six ou sept ans. Elle pleure à chaudes larmes tandis que je cherche la manière de nous sortir de là.
— Comment t’appelles-tu   ?
J’essaie de faire la conversation en réfléchissant à une issue.
— Sophia   !
Je caresse ses cheveux en la rassurant.
— Je vais te conduire en sécurité   ! Ferme les yeux   !
Je me redresse en la portant dans mes bras. À ce moment, je m’aperçois qu’elle est finalement lourde. Je ne savais pas qu’un enfant de cet âge pouvait l’être ainsi. Je commence à rebrousser chemin quand soudain un soldat nous fait face.
— Où allez-vous comme ça   ?
Je tremble en serrant l’enfant contre moi.
— Laissez-moi passer   !
Il ricane en attrapant mes cheveux. J’essaie de garder mon sang-froid tandis qu’une épée nous frôle toutes les deux. Un hurlement retentit.
— Alice   !
Bress est là et vient de trancher la main qui me retenait. L’homme s’effondre en hurlant de douleur tandis que je rassure l’enfant en lui disant.
— Ferme bien les yeux et bouche tes oreilles   ! Tout va bien   !
Il me pousse alors en criant.
— Qu’est-ce que tu viens faire ici   ? Rentre immédiatement avec cette gamine   !
J’acquiesce, mais soudain il reçoit un coup d’épée. En voyant qu’il est blessé au dos, je me mets à crier.
— Bress   !
Il se redresse et se retourne pour s’attaquer à son ennemi.
— Va-t’en Alice   !
L’épée l’a entaillé de l’épaule jusqu’au bas du dos et il saigne énormément. Je bredouille alors en serrant l’enfant contre moi.
— Non, à cause de moi…
Soudain, c’est un autre Robur me fait sursauter.
— Femelle idiote   ! Que fais-tu ici   ?
Artus me pousse en retrait tout en continuant de hurler.
— Bress, non   ! Je vais t’aider   !
Mais Bress tue l’homme avant de mettre un genou à terre. Je sanglote tandis que Artus le soulève en m’ordonnant.
— Tu es toujours là   ! Avance et mets à l’abri cette gamine   !
Je me tourne et j’avance vers la maison. Rapidement, nous la rejoignons. Tandis que son frère semble beaucoup souffrir, Artus me gronde encore.
— Une femme n’a rien à faire sur-le-champ de bataille   !
Lucia nous aperçoit et hurle.
— Non   !
Elle me dépasse pour soulever le visage de son fils blessé.
— Qu’as-tu fait   ?
Il lui répond.
— J’ai pris un vilain coup dans le dos   ! Mais je suis fier d’avoir protégé une femme et une enfant   !
Alors qu’elle se tourne vers moi, je suis en larmes en serrant toujours la petite fille contre moi. Elle ordonne.
— Le médecin va s’occuper de toi   ! Portez-le dans sa chambre   !
Lucia vient ensuite vers moi et m’enlace.
— J’ai eu peur quand tu as disparu   !
Je bredouille, surprise de sa tendresse soudaine.
— J’ai trouvé une petite fille   !
Elle me la prend des bras en disant.
— Sophia   ! Ta mère est en larmes   ! Va la rejoindre dans la grande salle   !
Elle se met à courir vers sa destination. Quant à moi, je m’effondre soudain en larmes.
— À cause de moi, Bress a été blessé   !
Lorsqu’elle voit que je porte mon arc et mes flèches, elle me questionne.
— Qu’avais-tu en tête   ? Tu n’es qu’une femme   !
Je me mords la lèvre tandis que Artus ressort en bougonnant.
— Maudit roi   !
Je serre mon médaillon en lui répondant.
— Je vais le tuer   !
Son regard médusé me conforte dans cette idée. Je cours vers la sortie sans qu’elle ait le temps de réagir à mes propos. J’entends ensuite son hurlement en passant le seuil de la demeure familiale.
— Alice, reviens   !
Je n’hésite plus et je sors me mêler aux dragonniers. Mon cœur bat vite, trop même. Pourtant, je me cherche un objet pour me mettre en hauteur et cibler mon père. Je recommence à courir pour rejoindre l’autre côté de la rue. Le front semble tenir, car aucun des adversaires ne veut lâcher prise. Je trouve enfin un tonneau sur lequel me percher.
— Là   !
Je remonte ma robe pour l’enjamber. Puis je me dresse pour chercher ma cible. Mon regard balaie la rue. Les combats font rage sans avoir la certitude que Yann est toujours vivant.
— Où es-tu, mon amour   ?
En prenant de la hauteur, par contre je vois plus nettement les hommes à cheval. Mon cœur bondit encore et encore dans ma poitrine en cherchant l’homme que je hais à présent. Soudain, mon regard s’arrête sur deux hommes loin de la bataille. Perchés sur leurs majestueux chevaux, ils semblent regarder le spectacle qu’ils ont orchestré.
— Père et Hugo   ! U

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