À un autre que lui , livre ebook

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Faut-il écouter son cœur ou sa raison ?En ce début d’été, Louane enterre définitivement son adolescence au bord de la Méditerranée. Accompagnée de ses copines, elle écume les fêtes en souhaitant profiter de ses derniers mois de liberté pour s’amuser.C’est là qu’elle fait la rencontre de Jordan. L’ambiance la pousse dans ses bras. Leur couple se forme très vite. Peut-être trop ?Lorsqu’ils se retrouvent le lendemain, elle est loin de se douter que c’est un autre homme qui attirera toute son attention. Entre Mathias et Louane, le courant passe tout de suite, laissant un goût amer de regrets à la jeune femme.Prise au milieu d'une rivalité entre frères, elle est la première victime de ce conflit.Sous l'emprise de Jordan, sous le charme de Mathias, comment Louane va-t-elle s'en sortir ?
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Publié par

Date de parution

15 août 2019

Nombre de lectures

74

EAN13

9791033801207

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Faut-il écouter son cœur ou sa raison   ? 


 
 
À écouter pendant votre lecture :
 
Head Above Water — Avril Lavigne
 
 
 
Titre original : À un autre que lui
© 2019 Céline Musmeaux
Tous droits réservés
 
© 2019 NYMPHALIS
Collection : Soft Romance
20 Traverse de la Montre - 13011 Marseille
 
ISBN : 9791033801207
Dépôt Légal : août 2019
Crédit photo : LIGHTFIELD STUDIOS
Conception graphique : Céline Musmeaux
 
Cette œuvre est une fiction. Elle est l’unique fruit de l’imagination de son auteur. Les noms propres, les personnages, les intrigues et les lieux sont donc inventés ou utilisés dans le cadre de cette création. Toute ressemblance même minime avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des entreprises, des évènements ou des lieux particuliers, serait de ce fait fortuite et relèverait d’une pure coïncidence.
 
Louane 1
— Aïe… Aïe… Aïe…
J’ai une sacrée migraine. J’ouvre un œil pour me rendre compte que je n’ai visiblement pas passé la nuit dans mon lit. Lentement, je me redresse et je regarde l’homme près de moi. Je n’en ai que de vagues souvenirs. Je me frappe le front en imaginant le genre de conneries que j’ai dû faire avec lui.
Qu’est-ce que j’ai fait   ? Je n’aurais pas dû boire autant. C’est la première et la dernière fois qu’un coup pareil m’arrive   !
Discrètement, je sors du lit. En me rendant compte que je porte toujours mes sous-vêtements, j’émets un profond soupir de soulagement.
OUF   ! On n’a pas dû aller plus loin que ça   ! Me connaissant, j’ai dû m’endormir ivre morte… Je suis pathétique…
Je regarde autour de moi, mes vêtements sont éparpillés un peu partout dans la pièce. Je pars les récupérer un à un pour les enfiler en vitesse.
Je n’ai absolument pas envie qu’il se réveille et que je me retrouve à justifier ce qui a dû se passer…
Craintive, je fonce jusqu’à la sortie sur la pointe des pieds. Manque de chance, le parquet grince. Je m’immobilise et je serre les dents de peur de l’avoir alerté de mon départ. Cela dit, après quelques secondes d’appréhension, je pousse la porte lentement pour m’enfuir. Cette dernière fait encore plus de bruit que le parquet parce qu’une sorte de pancarte avec des grelots y est accrochée. Je lève un sourcil en devinant que c’est sûrement un piège à filles puisqu’une voix m’interpelle :
— Tu files déjà   ? On n’a même pas eu le temps de s’amuser…
Pétrifiée, je valide qu’on n’a donc vraiment rien fait et j’invente :
— Oui, je dois rentrer.
L’homme avec qui j’ai passé la nuit me souffle :
— Ce soir, viens avec tes copines. L’alcool sera offert.
Je déduis que c’est définitivement comme ça que j’ai dû finir ici. Je lève les yeux au ciel en me maudissant d’être aussi stupide.
Mais quelle conne   ! Ce n’est pas parce que c’est mon premier été après le lycée que je dois faire n’importe quoi   !
Sans un mot, je continue mon extraction de cet endroit en filant dans l’escalier. Quand j’atteins la porte, je mets mes sandales et je l’ouvre. C’est un soulagement pour moi lorsque je sors de là. J’émets un profond soupir :
— Quelle conne   !
Je ne me souviens même pas être arrivée jusque-là, ce n’est pas très rassurant. Malgré cela, je traverse le jardin à toute vitesse pour accéder à la grille. En la poussant, je tombe nez à nez à un homme tatoué. Je le dévisage tandis qu’il fait de même. Il ne s’attendait visiblement pas à voir une fille de si bon matin. Le cœur battant la chamade, je lance stupidement :
— Bonjour   !
Il émet un rictus fier :
— Tu t’enfuis   ?
Surprise qu’il me prenne sur le fait, je me mords la lèvre et je hausse les épaules. Il s’écarte pour me laisser partir puis il me souffle :
— Je t’en prie.
Je le contourne lentement. Mon regard a bien du mal à me détacher de lui.
Je n’avais jamais rencontré un gars de ce genre. Ses bras ainsi que son cou sont couverts de tatouages. Il a un air de «   bad boy   » tout droit tiré d’une série ou d’un bouquin. Du moins, il ressemble plus à un chanteur punk rock d’outre atlantique qu’à un mec lambda que j’aurais pu croiser la nuit dernière…
Comme je le regarde, il sourit légèrement avant de me lancer :
— Des regrets   ?
Mes yeux bondissent vers les siens. Je manque de me casser la figure en descendant du trottoir. Il pouffe, remue la tête puis entre dans la maison que je viens de quitter en ayant un petit sourire narquois signifiant à quel point je viens de me ridiculiser devant lui. Lorsque la grille se ferme, ma mâchoire se referme également. Je détache mon chignon et je secoue mes cheveux blonds en soupirant :
— La lose…
J’ouvre mon sac et je sors mon téléphone pour savoir où je suis. Ma position sur le plan m’indique que je suis à deux pas de l’établissement où je suis venue danser avec mes copines hier soir.
Ah, génial   ! Je dois avoir l’air d’une fille facile, hein   ?
Dépitée, j’observe autour de moi. Les lieux sont déserts à cette heure de la journée. Mon regard se pose néanmoins sur la moto garée tout près de la grille. Je déduis aisément qu’il s’agit de celle du mec que je viens de croiser. Mon imagination s’envole.
Un «   bad boy   » qui conduit une moto   ! Eh bien, cela vend plus de rêves que le gars près duquel j’étais allongée…
Je secoue la tête en me mettant en route et je pouffe en songeant à cette nuit.
Ce n’est tellement pas moi   ! Je vais étrangler Mila, et Flavie de m’avoir laissée faire une telle connerie   !
Dans cette intention, je fonce à l’appartement que j’occupe depuis le début de l’été.
Pour mes études, j’ai décidé de rejoindre une colocation. J’ai opté pour le partage d’un petit logement avec une étudiante en deuxième année et l’une de mes copines de lycée. Je voulais passer un cap, m’émanciper de mes parents et prendre cette indépendance dont on rêve toutes à dix-huit ou dix-neuf ans. Seulement, je me suis peut-être un peu trop lâchée hier soir…
Furieuse contre moi-même, je fonce loin de cette maison afin de rejoindre le premier arrêt de bus que je trouverai pour rentrer. J’expire :
— Je ne sais même pas comment il s’appelle…
Au moment où je m’y attends le moins, le moteur d’une moto me surprend. Je fais un bond lorsqu’elle passe près de moi. Je suis surprise de voir qu’il s’agit de l’homme que j’ai croisé un peu plus tôt.
Il a la classe   !
Mon regard le suit jusqu’au feu. Quand j’arrive à sa hauteur, mon cœur s’emballe. Il fait ronronner son moteur. J’espère secrètement qu’il pourrait me proposer de monter sur sa moto. Cependant, je n’existe pas pour lui. J’émets un long soupir en fixant mes pieds.
J’ai des ampoules, car c’était la première fois que je mettais cette paire de chaussures…
Il démarre et me laisse sur le trottoir avec mes fantasmes de romance. Ce mystérieux inconnu s’éloigne à vive allure. Il a l’air rebelle, les cheveux au vent. Il ne se soucie pas de la pauvre cruche qu’il a croisée à la sortie de cette baraque.
Nous y voilà   ! C’est ma première connerie de l’été   ! Je me suis réveillée dans le lit d’un inconnu sans connaître son prénom. Je finis comme une idiote, les pieds en sang, et humiliée d’avoir cru qu’un mec «   spécial   » pouvait s’intéresser à moi   ! Heureusement que j’ai évité le pire en couchant avec ce gars…
 
2
En arrivant à la colocation, je retire mes sandales et je crie :
— Mila, Flavie, je vais vous tuer   !
J’ai le temps d’enlever mon sac et de foncer à la salle de bains avant que l’une des deux ne sorte de sa chambre. Hagarde, Mila me demande :
— Qu’est-ce qui t’arrive   ? Tu as vu l’heure   ?
Je lui souffle :
— Pourquoi tu m’as laissée faire ça   ?
Elle hausse les épaules.
— Je ne suis pas ta mère, et tu avais l’air de bien t’amuser   !
Je lève les yeux au ciel en claquant la porte.
Je suppose que je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Après tout, je n’habite avec elle que depuis deux semaines. Le deal était que je passe l’été avec elle afin de me familiariser avec la vie étudiante. J’étais loin de deviner que je m’y ferai aussi vite…
Je me déshabille aussi rapidement que je me suis habillée chez cet inconnu. Je prends une douche pour me nettoyer sous toutes les coutures dans le doute qu’il m’ait tripotée avant que je ne tombe comme une souche.
Mais quelle conne   ! Quelle conne   ! Quelle conne   !
Lorsque j’ai terminé, je fonce à ma chambre. Mila m’y attend. Assise sur le lit, elle

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