Robinson Crusoé
348 pages
Français

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Robinson Crusoé , livre ebook

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Description

Lors d'une expédition qui n'est pas al première du marin aguerri qu'est Robinson Crusoé, son navire fait naufrage à cause d'une forte tempête. Seul survivant, Robinson doit faire preuve de débrouillardise sur une île qu'il ne connaît pas et sur laquelle ses seuls visiteurs sont des cannibales...
Daniel Defoe (1660-1731), de son vrai nom Daniel Foe naquit en Angleterre durant la seconde moitié du 17ème siècle. En plus d'une condamnaion au pilori pour avoir critiqué l'Eglise anglicane, Defoe connut plusieurs séjours en prison dûs à des faillites dans ses différentes entreprises commerciales. Ayant retrouvé sa liberté, Defoe travailla à l'union de l'Angleterre et l'Ecosse; cette mission réussie, il s'en voit confier d'autres en tant qu'agent secret. Le roman le plus célèbre de Defoe est sans aucun doute son fameux Robinson Crusoé.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2021
Nombre de lectures 2
EAN13 9788726583076
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Daniel Defoe
Robinson Cruso
Traduit par P trus Borel

Saga
Robinson Cruso

Traduit par P trus Borel

Titre Original The Life and Strange Surprizing Adventures of Robinson Crusoe

Langue Originale: Anglais

Les personnages et le langage utilis s dans cette uvre ne repr sentent pas les opinions de la maison d dition qui les publie. L uvre est publi e en qualit de document historique d crivant les opinions contemporaines de son ou ses auteur(s). Image de couverture: Shutterstock Copyright 1719, 2021 SAGA Egmont

Tous droits reserves

ISBN: 9788726583076

1 re edition ebook
Format: EPUB 3.0

Aucune partie de cette publication ne peut tre reproduite, stock e/archiv e dans un syst me de r cup ration, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l'accord crit pr alable de l' diteur, ni tre autrement diffus e sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publi et sans qu'une condition similaire ne soit impos e l'acheteur ult rieur.
Cet ouvrage est republi en tant que document historique. Il contient une utilisation contemporaine de la langue.

www.sagaegmont.com
Saga Egmont - une partie d'Egmont, www.egmont.com
Pr face
Le traducteur de ce livre n est point un traducteur, c est tout bonnement un po te qui s est pris de belle passion et de courage. Une des plus belles cr ations du g nie anglais courait depuis un si cle par les rues avec des haillons sur le corps, de la boue sur la face et de la paille dans les cheveux; il a cru, dans son orgueil, que mission lui tait donn e d arr ter cette trop longue profanation, et il s est mis arracher deux mains cette paille et ces haillons.
Si le traducteur de ce livre avait pu entrevoir seulement le m rite le plus infime dans la vieille traduction de Robinson , il se serait donn de garde de venir refaire une chose d j faite. Il a trop de respect pour tout ce que nous ont l gu nos p res, il aime trop Amyot et Labruy re, pour rien dire, rien entreprendre qui puisse faire oublier un mot tomb de la plume des hommes admirables qui ont fait avant nous un usage si magnifique de notre belle langue.
Il n est pas besoin de beaucoup de paroles pour d montrer le peu de valeur de la vieille traduction de Robinson ; elle est d une m diocrit qui saute aux yeux, d une m diocrit si g n ralement sentie que pas un libraire depuis soixante ans n a os la r imprimer telle que telle. Saint-Hyacinthe et Van-Offen, qui on l attribue, avouent ing nument dans leur pr face anonyme qu elle n est pas litt rale , et qu ils ont fait de leur mieux pour satisfaire la d licatesse fran oise ; et le Dictionnaire Historique l endroit de Saint-Hyacinthe dit qu il est auteur de quelques traductions qui prouvent que souvent il a t contraint de travailler pour la fortune plut t que pour la gloire . cela nous ajouterons seulement que la traduction de Saint-Hyacinthe et Van-Offen est absolument inexacte; qu au narr , nous n osons dire style, simple, nerveux, accentu de l original, Saint-Hyacinthe et Van-Offen ont substitu un d layage blafard, sans caract re et sans onction; que la plupart des pages de Saint-Hyacinthe et Van-Offen n offrent qu un assemblage de mots ind cis et de sens vagues qui, la lecture courante, semblent dire quelque chose, mais qui tombent devant toute logique et ne laissent que du terne dans l esprit. Partout o dans l original se trouve un trait caract ristique, un mot simple et sublime, une belle et sage pens e, une r flexion profonde, on est s r au passage correspondant de la traduction de Saint-Hyacinthe et Van-Offen de mettre le doigt sur une pauvret .
Comme nous ne sommes point sur un terrain libre, nous croyons devoir garder le silence sur une traduction androgyne publi e concurremment avec celle-ci. Press s de questions cependant, nous pourrions donner entendre que dans cette uvre tout ce qui nous semble appartenir Herm s n est pas remarquable: pour ce qui est d Aphrodite , nous avons trop d entregent pour manquer la galanterie: nous nous bornerons regretter qu un beau nom se soit charg des mis res d autrui.
Pour donner la France un Robinson digne de la France, il faudrait la plume pure, souple, conteuse et na ve de Charles Nodier. Le traducteur de ce livre ne s est point dissimul la grandeur de la t che. d faut de talent il a apport de l exactitude et de la conscience. Un autre viendra peut- tre et fera mieux. Il le souhaite de tout son c ur; mais aussi il demeure convaincu, modestie de pr face part, que, quelle que soit l inf riorit de son travail sur Robinson , il est au-dessus de ceux faits avant lui, de toute la distance qu il y a de sa traduction l original.
C est l envi, c est qui mieux mieux, c est qui s occupera des grands po tes, des grandes cr ations litt raires; mais un crivain ne voudrait pas descendre jusqu aux livres populaires, aux beaux livres populaires qui ont toute notre affection: on les abandonne aux talents de bas tage et de commerce. Pour nous, peu ambitieux, nous revendiquons ces parias et croyons notre part assez belle.
On a engag le traducteur de ce livre se justifier de son orthographe du mot mouce et du mot touts . 1 Ce n est point ici le lieu d une dissertation philologique. Il se contentera de r pondre brusquement ceux qui s efforcent de l oublier, que le pluriel, en fran ais, se forme en ajoutant une s . S il court par le monde des habitudes vicieuses, il ne les conna t pas et ne veut pas les conna tre. L orthographe de MM. de Port-Royal lui suffit. Quant au mot mouce , c est une simple rectification tymologique demand e depuis longtemps. Il faut esp rer qu enfin cette homonymie cr e plaisir dispara tra de nos lexiques, escort e d une belle collection de b vues et de barbarismes qui d parent les meilleurs: Dieu sait ce qu ils valent! Il n est pas possible que le mo o des navigateurs m ridionaux puisse s crire comme la mousse, le museus de nos herboristes. Pour quiconque n est pas tranger la philologie, il est facile d apercevoir la cause de cette erreur. On a fait aux marins la r putation de n tre pas forts sur la politesse; mais leur impolitesse n est rien au prix de leur orthographe: il n est peut- tre pas un terme de marine qui ne soit une cacographie ou une cacologie.
Saura-t-on gr au traducteur de ce livre de la peine qu il a prise? confondra-t-on le labeur fait par choix et par amour avec de la besogne faite la course et dans le but d un salaire? Cela ne se peut pas, ce serait trop d courageant. Il est un petit nombre d esprits d lite qui fixent la valeur de toutes choses; ces esprits-l sont g n reux, ils tiennent compte des efforts. D ailleurs le bien doit mener bien, chaque chose finit toujours par tomber ou monter au rang qui lui convient. Le traducteur de ce livre ne croit pas l injustice.
Premier volume
Robinson
En 1632, je naquis York, d une bonne famille, mais qui n tait point de ce pays. Mon p re, originaire de Br me, tabli premi rement Hull, apr s avoir acquis de l aisance et s tre retir du commerce, tait venu r sider York, o il s tait alli , par ma m re, la famille Robinson, une des meilleures de la province. C est cette alliance que je devais mon double nom de Robinson-Kreutznaer; mais, aujourd hui, par une corruption de mots assez commune en Angleterre, on nous nomme, nous nous nommons et signons Cruso . C est ainsi que mes compagnons m ont toujours appel .
J avais deux fr res: l a n , lieutenant-colonel en Flandre, d un r giment d infanterie anglaise, autrefois command par le fameux colonel Lockhart, fut tu la bataille de Dunkerque contre les Espagnols; que devint l autre? j ignore quelle fut sa destin e; mon p re et ma m re ne connurent pas mieux la mienne.
Troisi me fils de la famille, et n ayant appris aucun m tier, ma t te commen a de bonne heure se remplir de pens es vagabondes. Mon p re, qui tait un bon vieillard, m avait donn toute la somme de savoir qu en g n ral on peut acqu rir par l ducation domestique et dans une cole gratuite. Il voulait me faire avocat; mais mon seul d sir tait d aller sur mer, et cette inclination m entra nait si r solument contre sa volont et ses ordres, et malgr m me toutes les pri res et les sollicitations de ma m re et de mes parents, qu il semblait qu il y e t une fatalit dans cette propension naturelle vers un avenir de mis re.
Mon p re, homme grave et sage, me donnait de s rieux et d excellents conseils contre ce qu il pr voyait tre mon dessein. Un matin il m appela dans sa chambre, o il tait retenu par la goutte, et me r primanda chaleureusement ce sujet. - " 2 Quelle autre raison as-tu, me dit-il, qu un penchant aventureux, pour abandonner la maison paternelle et ta patrie, o tu pourrais tre pouss , et o tu as l assurance de faire ta fortune avec de l application et de l industrie, et l assurance d une vie d aisance et de plaisir? Il n y a que les hommes dans l adversit ou les ambitieux qui s en vont chercher aventure dans les pays trangers, pour s lever par entreprise et se rendre fameux par des actes en dehors de la voie commune. Ces choses sont de beaucoup trop audessus ou trop au-dessous de toi; ton tat est le m diocre, ou ce qui peut tre appel la premi re condition du bas tage; une longue exp rience me l a fait reconna tre comme le meilleur dans le monde et le plus convenable au bonheur. Il n est en proie ni aux mis res, ni aux peines, ni aux travaux, ni aux souffrances des artisans: il n est point troubl par l orgueil, le luxe, l ambition et l envie des hautes classes. Tu peux juger du bonheur de cet tat; c est celui de la vie que les autres hommes jalousent; les rois, souvent, ont g mi des cruelles cons quences d tre n s pour les grandeurs, et ont souhait d tre plac s entre les deux extr mes, entre les grands et les petits; enfin le sage l a proclam le juste point de la vraie f

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