La Fausse Maîtresse – suivi d annexes
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La Fausse Maîtresse – suivi d'annexes , livre ebook

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Description

Nouvelle édition 2019 sans DRM de La Fausse Maîtresse de Honoré de Balzac augmentée d'annexes (Biographie).

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Informations

Publié par
Nombre de lectures 3
EAN13 9782368410615
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ARVENSA ÉDITIONS La référence des éditions numériques des œuvres classiques en langue française
Retrouvez toutes nos publications, actualités et offres privilégiées sur notre site Internet www.arvensa. com
©Tous droits réservés Arvensa® Éditions
ISBN : 9782368410615 Illustration de couverture : Baronne Henri Hottinguer, née Caroline Delessert, par Franz-Xaver Winterhalter (1805-1873)
NOTE DE L'ÉDITEUR
L’objecf des Édions Arvensa est de vous faire connaître les œuvres des plus grands auteurs de la liérature classique en langue française à un prix abordable, tout en vous fournissant la meilleure expérience de lecture sur votre liseuse. Nos titres sont ainsi relus, corrigés et mis en forme spécifiquement. Cependant, si malgré tout le soin que nous avons apporté à cee édion, vous noez quelques erreurs, nous vous serions très reconnaissants de nous les signaler en écrivant à notre Service Qualité :
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Arvensa Editions
LISTE DES TITRES
ARVENSA ÉDITIONS NOTE DE L'ÉDITEUR
LA FAUSSE MAÎTRESSE
LA COMÉDIE HUMAINE ÉTUDES DE MOEURS SCÈNES DE LA VIE PRIVÉE
ANNEXES
HONORÉ DE BALZAC PAR THÉOPHILE GAUTIER M. DE BALZAC, SES OEUVRES ET SON INF LUENCE SUR LA L ITTÉRATURE CONTEMPORAINE REVUE DES ROMANS PAR EUSÈBE GIRAULT DE SAINT-FARGEAU LA MORT DE BALZAC
LA FAUSSE MAÎTRESSE (1842) Honoré de Balzac LA COMÉDIE HUMAINE ÉTUDES DE MOEURS SCÈNES DE LA VIE PRIVÉE Retour à la liste des titres Pour toutes remarques ou suggestions : servicequalite@arvensa.com ou rendez-vous sur : www.arvensa.com
DÉDIÉ A LA COMTESSE CLARA MAFFEI.
Au mois de septembre 1835, une des plus riches hérières du faubourg Saint-Germain, mademoiselle du Rouvre, fille unique du marquis du Rouvre, épousa le comte Adam Mitgislas Laginski, jeune Polonais proscrit. Qu'il soit permis d'écrire les noms comme ils se prononcent, pour épargner aux lecteurs l'aspect des forficaons de consonnes par lesquelles la langue slave protège ses voyelles, sans doute afin de ne pas les perdre, vu leur pet nombre. Le marquis du Rouvre avait presque entièrement dissipé l'une des plus belles fortunes de la noblesse, et à laquelle il dut autrefois son alliance avec une demoiselle de Ronquerolles. Ainsi, du côté maternel, Clémenne du Rouvre avait pour oncle le marquis de Ronquerolles, et pour tante madame de Sérizy. Du côté paternel, elle jouissait d'un autre oncle dans la bizarre personne du chevalier du Rouvre, cadet de la maison, vieux garçon devenu riche en trafiquant sur les terres et sur les maisons. Le marquis de Ronquerolles eut le malheur de perdre ses deux enfants à l'invasion du choléra. Le fils unique de madame de Sérizy, jeune militaire de la plus haute espérance, périt en Afrique à l'affaire de la Macta. Aujourd'hui, les familles riches sont entre le danger de ruiner leurs enfants si elles en ont trop, ou celui de s'éteindre en s'en tenant à un ou deux, un singulier effet du Code civil auquel Napoléon n'a pas songé. Par un effet du hasard, malgré les dissipaons insensées du marquis du Rouvre pour Florine, une des plus charmantes actrices de Paris, Clémenne devint donc une hérière. Le marquis de Ronquerolles, un des plus habiles diplomates de la nouvelle dynase ; sa sœur, madame de Sérizy, et le chevalier du Rouvre convinrent, pour sauver leurs fortunes des griffes du marquis, d'en disposer en faveur de leur nièce, à laquelle ils promirent d'assurer, au jour de son mariage, chacun dix mille francs de rente. Il est parfaitement inule de dire que le Polonais, quoique réfugié, ne coûtait absolument rien au gouvernement français. Le comte Adam apparent à l'une des plus vieilles et des plus illustres familles de la Pologne, alliée à la plupart des maisons princières de l'Allemagne, aux Sapiéha, aux Radzivill, aux Rzewuski, aux Cartoriski, aux Leczinski, aux Iablonoski, aux Lubomirski, à tous les grandskisarmates. Mais les connaissances héraldiques ne sont pas ce qui disngue la France sous Louis-Philippe, et ce<e noblesse ne pouvait être une recommandaon auprès de la bourgeoisie qui trônait alors. D'ailleurs, quand, en 1833, Adam se montra sur le boulevard des Italiens, à Frasca, au Jockey-Club, il mena la vie d'un jeune homme qui, perdant ses espérances poliques, retrouvait ses vices et son amour pour le plaisir. On le prit pour un étudiant. La naonalité polonaise, par l'effet d'une odieuse réacon gouvernementale, était alors tombée aussi bas que les républicains la voulaient me<re haut. La lu<e étrange du Mouvement contre la Résistance, deux mots qui seront inexplicables dans trente ans, fit un jouet de ce qui devait être si respectable : le nom d'une nation vaincue à qui la France accordait l'hospitalité, pour qui l'on inventait des fêtes, pour qui l'on chantait et l'on dansait par souscripon ; enfin une naon qui, lors de la lu<e entre l'Europe et la France, lui avait offert six mille hommes en 1796, et quels hommes ! N'allez pas inférer de ceci que l'on veuille donner tort à l'empereur Nicolas contre la Pologne, ou à la Pologne contre l'empereur Nicolas. Ce serait d'abord une assez so<e chose que de glisser des discussions poliques dans un récit qui doit ou amuser ou intéresser. Puis, la Russie et la Pologne avaient également raison, l'une de vouloir l'unité de son empire, l'autre de vouloir redevenir libre. Disons en passant que la Pologne pouvait conquérir la Russie par l'influence de ses mœurs, au lieu de la comba<re par les armes, en imitant les Chinois, qui ont fini par chinoiser les Tartares, et qui chinoiseront les Anglais, il faut l'espérer. La Pologne devait poloniser la Russie : Poniatowski l'avait essayé dans la région la moins tempérée de l'Empire ; mais ce genlhomme fut un roi d'autant plus incompris que peut-être ne se comprenait-il pas bien lui-même. Comment n'aurait-on pas haï de pauvres gens qui furent la cause de l'horrible mensonge commis pendant la revue où tout Paris demandait à secourir la Pologne ? On feignit de regarder les Polonais comme les alliés du par républicain, sans songer que la Pologne était une république aristocraque. Dès lors la bourgeoisie accabla de ses ignobles dédains le Polonais que l'on déifiait quelques jours auparavant. Le vent d'une émeute a toujours fait varier les Parisiens du Nord au Midi sous tous les régimes. Il faut bien rappeler ces revirements de l'opinion parisienne pour expliquer comment le mot Polonais était, en 1835, un
qualificaf dérisoire chez le peuple qui se croit le plus spirituel et le plus poli du monde, au centre des lumières, dans une ville qui ent aujourd'hui le sceptre des arts et de la li<érature. Il existe, hélas ! deux sortes de Polonais réfugiés : le Polonais républicain, fils de Lelewel et le noble Polonais du par à la tête duquel se place le prince Cartoriski. Ces deux sortes de Polonais sont l'eau et le feu ; mais pourquoi leur en vouloir ? Ces divisions ne se sont-elles pas toujours remarquées chez les réfugiés, à quelque naon qu'ils apparennent, n'importe en quelles contrées ils aillent ? On porte son pays et ses haines avec soi. A Bruxelles, deux prêtres français émigrés manifestaient une profonde horreur l'un contre l'autre ; et quand on demanda pourquoi à l'un d'eux, il répondit en montrant son compagnon de misère : « C'est un janséniste. » Dante eût voloners poignardé dans son exil un adversaire desblancs. Là gît la raison des a<aques dirigées contre le vénérable prince Adam Cartoriski par les radicaux français et celle de la défaveur répandue sur une pare de l'émigraon polonaise par les César de bouque et les Alexandres de la patente. En 1834, Adam Mitgislas Laginski eut donc contre lui les plaisanteries parisiennes. — Il est gentil ; quoique Polonais, disait de lui Rastignac. — Tous ces Polonais se prétendent grands seigneurs, disait Maxime de Trailles ; mais celui-ci paie ses dettes de jeu ; je commence à croire qu'il a eu des terres. Sans vouloir offenser des bannis, il est permis de faire observer que la légèreté, l'insouciance, l'inconsistance du caractère sarmate autorisèrent les médisances des Parisiens qui d'ailleurs ressembleraient parfaitement aux Polonais en semblable occurrence. L'aristocrae française, si admirablement secourue par l'aristocrae polonaise pendant la révoluon, n'a certes pas rendu la pareille à l'émigration forcée de 1832. Ayons le triste courage de le dire, le faubourg Saint-Germain est encore débiteur de la Pologne. Le comte Adam était-il riche, était-il pauvre, était-ce un aventurier ? Ce problème resta pendant longtemps indécis. Les salons de la diplomae, fidèles à leurs instrucons, imitèrent le silence de l'empereur Nicolas, qui considérait alors comme mort tout émigré polonais. Les Tuileries et la plupart de ceux qui y prennent leur mot d'ordre donnèrent une horrible preuve de ce<e qualité polique décorée du tre de sagesse. On y méconnut un prince russe avec qui l'on fumait des cigares pendant l'émigraon, parce qu'il paraissait avoir encouru la disgrâce de l'empereur Nicolas. Placés entre la prudence de la cour et celle de la diplomae, les Polonais de disncon vivaient dans la solitude biblique deSuper flumina Babylonis, ou hantaient certains salons qui servent de terrain neutre à toutes les opinions. Dans une ville de plaisir comme Paris, où les distracons abondent à tous les étages, l'étourderie polonaise trouva deux fois plus de mofs qu'il ne lui en fallait pour mener la vie dissipée des garçons. Enfin, disons-le, Adam eut d'abord contre lui sa tournure et ses manières. Il y a deux Polonais comme il y a deux Anglaises. Quand une Anglaise n'est pas très belle, elle est horriblement laide, et le comte Adam apparent à la seconde catégorie. Sa pete figure, assez aigre de ton, semble avoir été pressée dans un étau. Son nez court, ses cheveux blonds, ses moustaches et sa barbe rousses lui donnent d'autant plus l'air d'une chèvre qu'il est pet, maigre, et que ses yeux d'un jaune sale vous saisissent par ce regard oblique si célèbre par le vers de Virgile. Comment, malgré tant de condions défavorables, possède-t-il des manières et un ton exquis ? La soluon de ce problème s'explique et par une tenue de dandy et par l'éducaon due à sa mère, une Radzivill. Si son courage va jusqu'à la témérité, son esprit ne dépasse point les plaisanteries courantes et éphémères de la conversaon parisienne ; mais il ne rencontre pas souvent parmi les jeunes gens à la mode un garçon qui lui soit supérieur. Les gens du monde causent aujourd'hui beaucoup trop chevaux, revenus, impôts, députés pour que la conversaon française reste ce qu'elle fut. L'esprit veut du loisir et certaines inégalités de posion. On cause peut-être mieux à Pétersbourg et à Vienne qu'à Paris. Des égaux n'ont plus besoin de finesses, ils se disent alors tout bêtement les choses comme elles sont. Les moqueurs de Paris retrouvèrent donc difficilement un grand seigneur dans une espèce d'étudiant léger qui, dans le discours, passait avec insouciance d'un sujet à un autre, qui courait après les amusements avec d'autant plus de fureur qu'il venait d'échapper à de grands périls, et que, sor de son pays où sa famille était connue, il se crut libre de mener une vie décousue sans courir les risques de la
déconsidération. Un beau jour, en 1834, Adam acheta, rue la Pépinière, un hôtel. Six mois après ce<e acquision, sa tenue égala celle des plus riches maisons de Paris. Au moment où Laginski commençait à se faire prendre au sérieux, il vit Clémenne aux Italiens et devint amoureux d'elle. Un an après, le mariage eut lieu. Le salon de madame d'Espard donna le signal des louanges. Les mères de famille apprirent trop tard que, dès l'an 900, les Laginski se comptaient parmi les familles illustres du Nord. Par un trait de prudence an-polonaise, la mère du jeune comte avait, au moment de l'insurrecon, hypothéqué ses biens d'une somme immense prêtée par deux maisons juives et placée dans les fonds français. Le comte Adam Laginski possédait quatre-vingt mille francs de rente. On ne s'étonna plus de l'imprudence avec laquelle, selon beaucoup de salons, madame de Sérizy, le vieux diplomate Ronquerolles et le chevalier du Rouvre cédaient à la folle passion de leur nièce. On passa, comme toujours, d'un extrême à l'autre. Pendant l'hiver de 1836 le comte Adam fut à la mode, et Clémenne Laginska devint une des reines de Paris. Madame de Laginska fait aujourd'hui pare de ce charmant groupe de jeunes femmes où brillent mesdames de l'Estorade, de Portenduère, Marie de Vandenesse, du Guénic et de Maufrigneuse, les fleurs du Paris actuel, qui vivent à une grande distance des parvenus, des bourgeois et des faiseurs de la nouvelle politique. Ce préambule était nécessaire pour déterminer la sphère dans laquelle s'est passée une de ces acons sublimes, moins rares que les détracteurs du temps présent ne le croient, qui sont, comme les belles perles, le fruit d'une souffrance ou d'une douleur, et qui, semblables aux perles, sont cachées sous de rudes écailles, perdues enfin au fond de ce gouffre, de ce<e mer, de ce<e onde incessamment remuée, nommée le monde, le siècle, Paris, Londres ou Pétersbourg, comme vous voudrez ! Si jamais ce<e vérité, que l'architecture est l'expression des mœurs, fut démontrée, n'est-ce pas depuis l'insurrecon de 1830, sous le règne de la maison d'Orléans ? Toutes les fortunes se rétrécissant en France, les majestueux hôtels de nos pères sont incessamment démolis et remplacés par des espèces de phalanstères où le pair de France de Juillet habite un troisième étage au-dessus d'un empirique enrichi. Les styles sont confusément employés. Comme il n'existe plus de cour, ni de noblesse pour donner le ton, on ne voit aucun ensemble dans les producons de l'art. De son côté, jamais l'architecture n'a découvert plus de moyens économiques pour singer le vrai, le solide, et n'a déployé plus de ressources, plus de génie dans les distribuons. Proposez à un arste la lisière du jardin d'un vieil hôtel aba<u, il vous y bât un pet Louvre écrasé d'ornements ; il y trouve une cour, des écuries, et si vous y tenez, un jardin ; à l'intérieur, il accumule tant de petes pièces et de dégagements, il sait si bien tromper l'œil, qu'on s'y croit à l'aise ; enfin, il y foisonne tant de logements, qu'une famille ducale fait ses évolutions dans l'ancien fournil d'un président à morer. L'hôtel de la comtesse Laginska, rue de la Pépinière, une de ces créaons modernes, est entre cour et jardin. A droite, dans la cour, s'étendent les communs, auxquels répondent à gauche les remises et les écuries. La loge du concierge s'élève entre deux charmantes portes cochères. Le grand luxe de ce<e maison consiste en une charmante serre agencée à la suite d'un boudoir au rez-de-chaussée, où se déploient d'admirables appartements de récepon. Un philanthrope chassé d'Angleterre avait bâ ce<e bijouterie architecturale, construit la serre, dessiné le jardin, verni les portes, briqueté les communs, verdi les fenêtres, et réalisé l'un de ces rêves pareils, toute proporon gardée, à celui de Georges IV à Brigthon. Le fécond, l'industrieux, le rapide ouvrier de Paris lui avait sculpté ses portes et ses fenêtres. On lui avait imité les plafonds du moyen âge ou ceux des palais véniens, et prodigué les placages de marbre en tableaux extérieurs. Elschoët et Klagmann travaillèrent les dessus de portes et les cheminées. Schinner avait magistralement peint les plafonds. Les merveilles de l'escalier, blanc comme le bras d'une femme, défiaient celles de l'hôtel Rothschild. A cause des émeutes, le prix de ce<e folie ne monta pas à plus de onze cent mille francs. Pour un Anglais ce fut donné. Tout ce luxe, dit princier par des gens qui ne savent plus ce qu'est un vrai prince, tenait dans l'ancien jardin de l'hôtel d'un fournisseur, un des Crésus de la révoluon, mort à Bruxelles en faillite après un sens dessus-
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