L énigme de la tour Magne
201 pages
Français

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L'énigme de la tour Magne , livre ebook

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Description

Florence JOUNIAUX



L’ÉNIGME DE LA TOUR MAGNE







Le secret de La Tour Magne est la suite attendue du précédent roman historique La stèle sacrée.


Mêlant avec beaucoup d’habileté les héros contemporains et l’histoire de la Rome antique, l’auteur nous entraîne à la suite de nos héros du XXIème siècle, dans la quête d’un trésor mentionné dans un manuscrit auquel seul un retour au IIème siècle, celui de l’empereur Trajan, permet d’accéder. Un mystérieux portrait antique servira de talisman pour voyager dans le temps.


Cependant le trésor attire toutes les convoitises, celles du passé, et celles d’aujourd’hui ...



La jeune et charmante Sophia emporte le lecteur dans une chasse au trésor haletante entre période contemporaine et Rome antique. Assassins et mafieux des deux époques s’en mêlent.



Florence Jouniaux a suivi des études de lettres classiques.


Savoyarde, elle enseigne la littérature au lycée de la Versoie à Thonon-les-Bains.
Férue de fantasy et d'histoire, elle sait habilement les mêler pour ses lecteurs, qui ont eux-même réclamé cette suite au premier roman La stèle sacrée.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 décembre 2021
Nombre de lectures 1
EAN13 9782382110607
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’Énigme de la tour Magne
Florence Jouniaux
L’Énigme de la tour Magne
M+ ÉDITIONS 5, place Puvis de Chavannes 69006 Lyon mpluseditions.fr
 
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
© M+ éditions
Composition Marc DUTEIL
ISBN 978-2-38211-060-7
Un peu d’histoire romaine…
 
À l’époque où notre action prend place, nous sommes au début du deuxième siècle après Jesus Christ, sous Trajan. Mais que s’est-il passé avant   ?
Après les périodes de la Royauté et de la République arrive le premier Empereur, Auguste, qui règne de -27 à l’an 14. En effet, après la dictature de César (− 100/− 44), suivie d’une trouble période de guerres civiles avec deux triumvirats, de − 44 à − 27, se succèdent les empereurs ( principes ) de la dynastie Julio-claudienne : Auguste, Tibère, Caligula, Claude et Néron.
Ensuite, entre 68 et 69, trois hommes se disputent l’empire, Galba, Othon et Vitellius, ce qui provoque la situation sanglante évoquée par ce roman historique. Vespasien prend alors le pouvoir plus durablement (10 ans) et favorablement, puis ses deux fils Titus (79-81) et Domitien (81-96), qui déchaîne la terreur : il s’agit de la dynastie des Flaviens.
Enfin vient le siècle des Antonins (96-192), avec Nerva, Trajan (98-117) – qui reçoit le titre d’Optimus «   Le Meilleur   » – Hadrien, Antonin, Marc-Aurèle et Commode. Ainsi s’achève le Haut-Empire, l’apogée de l’Empire romain.
De 192 à 476, c’est la période du Bas-Empire, marquée par le règne des Sévères : Septime en 193, Caracalla en 217, Alexandre-Sévère et après 35 ans d’anarchie de 235 à 270, Aurélien, le seul à ne pas être assassiné. Dioclétien (284-305) et Constantin (306-337) marquent la période suivante ; l’empire est alors partagé entre les trois fils de ce dernier. L’un d’eux, Constance, reconstitue l’unité de l’empire. Enfin, Théodose Le Grand est le dernier à régner sur tout l’empire, qu’il partage entre ses deux fils.
Les Vandales et les Suèves notamment, embauchés pour lutter contre les barbares germaniques, finissent par prendre Rome. Attila, roi des Huns, Genséric, celui des Vandales, et Alaric, à la tête des Wisigoths, sont ainsi tristement célèbres. En 476, le chef skire Odoacre détrône l’enfant Romulus-Augustule et renvoie les ornements impériaux à Constantinople, mettant fin à l’Empire d’Occident.
 
 
Comment Nîmes est-elle devenue romaine   ?
 
En 120 av. J.-C., alors qu’ils ont déjà envahi l’Espagne, les Romains décident de s’installer aussi entre l’Espagne et l’Italie, le long de la mer Méditerranée. Ce grand territoire qui appartenait aux Volques Arécomiques 1 devient alors la Gaule Narbonnaise. Les Gaulois, colonisés par les Romains, adoptent petit à petit la culture de leurs envahisseurs : ils changent de langue, cultivent de nouveaux aliments… C’est ainsi que les Gaulois deviennent les Gallo-Romains, et que Nîmes devient romaine.
À la fin de l’époque césarienne (44 avant notre ère), Nîmes devient donc une colonie à laquelle sont rattachées 24 agglomérations de second rang. Elle prend le nom de Colonia Augusta Nemausus.
L’époque augusto-tibérienne (de − 27 à 37 de notre ère) correspond, à Nîmes, comme dans bon nombre d’autres villes de la Narbonnaise, à une transformation radicale du paysage urbain. En 27 av. J.-C., l’empereur Auguste, accompagné de son général Agrippa, va administrer la Gaule Narbonnaise et permettre de développer, entre autres, Nemausus (Nîmes).
Sous le principat d’Auguste, un atelier monétaire créé dans la cité de Nemausus émet les célèbres «   as au crocodile   » portant les abréviations «   Col Nem   » (pour Colonia Augusta Nemausus ). Deux lieux voués au culte impérial sont fondés dès la période augustéenne : un sanctuaire dynastique (appelé Augusteum) sur le site de la Fontaine et un temple érigé au sud du forum, la Maison Carrée, qui mesure 25 mètres de long et 12 mètres de large, et est entourée de 30 colonnes. C’est donc en l’honneur d’Auguste qu’elle a été construite, entre 10 av. J.-C. et 2-3 après J-C. Elle est dédiée à Caïus et Lucius César, petits-fils d’Auguste. À l’époque romaine, elle est au cœur du forum. Temple dédié au culte impérial, les Nîmois y font des cérémonies en l’honneur de l’empereur Auguste (27 av. J.-C. à 14 apr. J.-C.).
De plus, une nouvelle et vaste enceinte, longue de 6 kilomètres et enserrant près de 220 hectares, est édifiée et percée d’entrées monumentales, telle la porte d’Auguste, par laquelle la voie domitienne 2 pénètre en ville.
Ainsi, la tour Magne appartient à l’une des plus vastes enceintes de la Gaule romaine, qui protégeait le village celte qui s’élevait sur les pentes du mont Cavalier. Cet ensemble a été offert par l’empereur Auguste à la colonie de Nîmes vers 16 av. J.-C. Sur un périmètre de 7 km, cette enceinte fut jalonnée d’une dizaine de portes et d’environ 80 tours. La tour Magne, la plus grande d’entre elles, était située au sommet du mont Cavalier, et mesurait 36 mètres. Dédié au culte impérial, ce symbole de la domination de Rome dans la région était visible de loin pour signaler autant la ville que le sanctuaire, au pied de la colline. De forme octogonale, elle se composait à l’origine de trois niveaux au-dessus d’un soubassement. Aujourd’hui, bien que le dernier niveau ait disparu, la tour s’élève encore à 32,70 m. Dans l’antiquité, on accédait au pied de la tour par une longue rampe en forme de «   L   » portée par une série d’arcs ; on peut encore observer le départ d’un arc ainsi que des vestiges de la rampe. Cette construction romaine enveloppait une tour gauloise, haute de 18 m. Cette tour massive en pierres sèches, faisait partie du rempart qui protégeait l’oppidum des Volques Arécomiques. Elle fut construite vers le début du II e siècle avant Jésus-Christ, car des troupes d’envahisseurs arrivaient. Les Celtes se replièrent alors dans des places fortifiées situées sur une hauteur. Les enceintes furent renforcées par des murs de plusieurs mètres d’épaisseur et la Tour Magne fut édifiée à l’intérieur.
À la recherche d’un légendaire trésor révélé par une prophétie de Nostradamus, le Nîmois François Traucat vida vainement en 1601, avec l’accord du roi Henri IV, l’intérieur de la tour Magne. En y pénétrant de nos jours, le visiteur se trouve dans le vide causé par la disparition de la tour gauloise. Un escalier moderne conduit le visiteur au sommet, offrant une vue panoramique sans pareille sur la ville et ses alentours.
 
 

 
Chapitre 1
Deuil…
10 juillet 2019
 
À vingt-neuf ans, Sophia était une jeune femme accomplie, qui avait hérité de la beauté de sa mère. Brune aux yeux verts, elle attirait immanquablement les regards, mais était toujours célibataire, s’étant d’abord consacrée à ses études puis à l’enseignement. Antoine, son père, lui avait transmis sa passion pour l’antiquité, et ils avaient souvent échangé à propos de son extraordinaire aventure spatio-temporelle au premier siècle après Jésus Christ 3 . Elle était née trois ans après son retour, et dès qu’elle avait été en âge d’apprécier les histoires, Antoine lui avait raconté comment était la vie des Grecs, des Romains et des Celtes. Un peu plus tard, il lui avait fait lire le roman qu’il avait écrit sur son passage chez les Gallo-Romains, et elle avait été captivée par cette histoire, en particulier par les pouvoirs des druides. Elle était très fière du succès de son géniteur, qui s’était confirmé avec les romans suivants, pour lesquels elle s’était passionnée. Aussi avait-elle suivi les traces de son père, et obtenu un doctorat d’histoire à l’université de Lyon, où elle enseignait, alors que son frère, de deux ans son cadet, Thomas, avait préféré emprunter la voie de la médecine, habitant Paris, en colocation.
Il avait commencé son internat depuis un an et s’apprêtait à partir en vacances, quand leurs parents avaient trouvé la mort dans un tragique accident de voiture, un mois plus tôt, au début de l’été, sur une route de Sicile, patrie de leur mère. Leur véhicule était sorti de la route pour une raison inexpliquée et ils avaient fait des tonneaux mortels. L’enquête n’avait rien donné… Dire qu’ils n’avaient pas même atteint leurs soixante ans   !! Cruelle destinée   !
Thomas et elle avaient donc pris l’avion pour s’occuper de leur enterrement en Sicile, dans le caveau de la famille de Chiara, et des diverses formalités, se soutenant mutuellement. Ils héritaient du logement de leurs parents et de l’argent mis de côté au fil des années, près de quatre-vingt mille euros.
Étant en vacances tous les deux, ils avaient loué une voiture et rejoint l’appartement de Rome, où Antoine et Chiara étaient retournés s’installer depuis peu, leurs enfants étant grands. Ceux-ci n’avaient pas encore décidé s’ils allaient le vendre… À moins que Sophia ne quittât Lyon et ne postulât pour une chaire à l’université de Rome… Grâce à sa mère, elle parlait parfaitement italien, tout comme son frère.
Mais avant toute chose, il fallait faire du tri   ! Thomas et elle venaient de s’atteler à cette tâche ingrate et douloureuse, en commençant par la chambre conjugale : mettre la plupart des vêtements de leurs parents dans des sacs avait ravivé leur chagrin.
Ils n’avaient pas encore terminé quand le jeune homme poussa une exclamation. Il venait de dénicher tout en haut de la penderie un carton soigneusement fermé. Il le posa sur le lit et l’ouvrit fébrilement.
– Regarde, Sophia   ! Je crois que ce sont les «   trésors   » ramenés par papa   !
La jeune femme s’approcha, le cœur battant. Son frère et elle n’avaient eu le privilège de les voir qu’une seule fois, quand ils avaient eu resp

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