Charles Barbara - Oeuvres
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Charles Barbara - Oeuvres , livre ebook

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Description

Le Classcompilé n° 122 contient les oeuvres de Charles Barbara.


Charles Barbara, né à Orléans le et mort à Paris le , est un écrivain français. (Wikip.)


CONTENU DE CE VOLUME :


LISTE CHRONOLOGIQUE DES CONTES
RONDE FANTASTIQUE,1846
L’OMBRE DU MANCENILLIER,1847
L’ASSASSINAT DU PONT-ROUGE,1855
HISTOIRES ÉMOUVANTES,1857
MES PETITES-MAISONS,1860
LES ORAGES DE LA VIE,1860
MADEMOISELLE DE SAINTE-LUCE, 1868



Informations

Publié par
Date de parution 17 février 2017
Nombre de lectures 5
EAN13 9782376810056
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

CHARLES BARBARA ŒUVRES N° 122
Les Classcompilés sont des compilations d’auteurs classiques : les ouvrages d’un même auteur sont regroupés dans un livre numérique à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur.
MENTIONS
(1) © 2017-2021 Les eBooks Classiques Illustrés (www.lci-ebooks.e-monsite.com), à l’exclusion du contenu appartenant au domaine public ou placé sous licence libre. (2) Toutes autres marques ou entités mentionnées par l’éditeur dans cet ouvrage ne le sont qu’à des fins de citation des sources ; il n’existe aucune relation d’aucune sorte entre l’éditeur et ces marques ou entités. (3) L’orthographe originelle a été généralement respectée et peut se trouver différer de celle en vigueur.
ISBN : 978-2-37681-005-6
pour la version 2.x au format EPUB et sans DRM.
Historique des versions : 2.4 (05/09/2022), 2.3 (30/05/2021), 2.2 (02/01/2020), 2.1 (23/10/2019), 2.0 (23/01/2018), 1.2 (12/12/2017), 1.1 (27/02/2017), 1.0 (17/02/2017).
AVERTISSEMENT

Le contenu de cet ouvrage appartient au patrimoine littéraire des siècles révolus. Par conséquent, toutes les informations pratiques mentionnées comme étant d’actualité (adresses, évènements, etc...) sont aujourd’hui tout à fait obsolètes ; de même, les éléments à caractère scientifique qui s’y trouvent peuvent être très largement dépassés.
En outre, cet ouvrage peut renfermer des points de vue qui ne s’accordent pas avec l’éthique du présent siècle ; certaines des opinions qui y sont professées peuvent s’avérer datées ou désuètes : en particulier les prises de position ayant trait à la condition humaine (en matière de mœurs, politique, religions, ethnies…) ou même à la condition animale. Il est donc nécessaire à la lecture de faire preuve de discernement, de détachement, de sens critique, et de restituer les œuvres dans leurs contextes : cet ouvrage ne doit pas être jugé d’après le monde d’aujourd’hui et le monde d’aujourd’hui ne doit pas être jugé d’après cet ouvrage.
Enfin, et plus largement, les auteurs et artistes ayant contribué à cet ouvrage sont seuls responsables de leurs œuvres. Toutes opinions, jugements, critiques, voire injures, caricatures ou stéréotypes qu’elles renferment, n’appartiennent qu’à eux et ne représentent aucunement le point de vue de l’éditeur, qui transmet l’héritage culturel mais n’en cautionne pas le fond.
SOURCES
Cet eBook a été confectionné à partir des ressources suivantes sur le Web. Pour accéder à l’aide d’hyperliens à chacune d’entre elles, on consultera la page générale des ressources sur le site internet. Toutes les marques citées appartiennent à leurs propriétaires respectifs.
— ÉFÉLÉ, réimprimeur de la nuit : Histoires émouvantes de Paris (Gallica / BnF [Bibliothèque nationale de France]) , L’assassinat du Pont-Rouge (Gallica / BnF) , L’ombre du mancenillier (Gallica / BnF) , Mes petites-maisons (Google Books / New York Public Library) , Les orages de la vie (Gallica / BnF), Ronde fantastique (Gallica / BnF), [v. 2] Mademoiselle de Sainte-Luce (Gallica / BnF)
— Couverture : Pont Marie (détail), cliché Eugène Atget, 1912. (Courtesy National Gallery of Art, Washington.)
Si vous estimez qu’un contenu quelconque (texte ou image) de ce livre numérique n’a pas le droit de s’y trouver ou n’est pas attribué correctement, veuillez le signaler à travers le formulaire de contact du site internet .
LISTE DES TITRES
C HARLES B ARBARA (1817-1866)
LISTE CHRONOLOGIQUE
RONDE FANTASTIQUE
1846
L’OMBRE DU MANCENILLIER
1847
L’ASSASSINAT DU PONT-ROUGE
1855
HISTOIRES ÉMOUVANTES
1857
MES PETITES-MAISONS
1860
LES ORAGES DE LA VIE
1860
MADEMOISELLE DE SAINTE-LUCE
1868
PAGINATION
Ce volume contient 331 853 mots et 904 pages.
01. RONDE FANTASTIQUE
10 pages
02. L’OMBRE DU MANCENILLIER
18 pages
03. L’ASSASSINAT DU PONT-ROUGE
97 pages
04. HISTOIRES ÉMOUVANTES
184 pages
05. MES PETITES-MAISONS
173 pages
06. LES ORAGES DE LA VIE
235 pages
07. MADEMOISELLE DE SAINTE-LUCE
174 pages
LISTE CHRONOLOGIQUE
ROMANZOFF.
1846
RONDE FANTASTIQUE
1846
LE RIDEAU
1846
L’OMBRE DU MANCENILLIER
1847
HELOISE
1852
LES DOULEURS D’UN NOM
1853
VIEILLE HISTOIRE
1853
L’HOMME QUI NOURRIT DES PAPILLONS.
1853
LE BILLET DE MILLE FRANCS
1853
LES JUMEAUX
1854
LA LEÇON DE MUSIQUE
1854
EXTRAITS DES RAPPORTS D’UN AGENT DE POLICE
1854
L’ASSASSINAT DU PONT-ROUGE
1855
THÉRÈSE LEMAJEUR.
1855
UNE CHANTEUSE DES RUES
1855
LES SOURDS
1855
MADELEINE LORIN.
1857
ESQUISSE DE LA VIE D’UN VIRTUOSE
1857
LE MAJOR WHITTINGTON.
1858
IRMA GILQUIN.
1858
MADEMOISELLE DE SAINTE-LUCE
1864
RONDE FANTASTIQUE
Éléments bibliographiques :
Publié dans L’Artiste IV e série - Tome VII — Dixième livraison 6 septembre 1846
10 pages
TABLE
RONDE FANTASTIQUE
Titre suivant : L’OMBRE DU MANCENILLIER
RONDE FANTASTIQUE
Je crus entendre rire...
C’étaient les rouages de ma pendule qui allait sonner minuit. A ce signal, toutes les horloges d’alentour, du haut de leurs clochers, sans guère se soucier ni de l’accord ni de la mesure, se mirent à compter ses douze heures à la ville : vous eussiez dit une fugue de Bach sur un harmonica de géant.
Aucune heure, sans conteste, plus que celle-ci n’éveille en l’ame des pensées sombres, des souvenirs terribles. Les moins érudits le savent : c’est à minuit que les spectres apparaissent aux vivans, que les fantômes dansent en rond autour des tombeaux, que les sorcières, à califourchon sur des manches à balai, se rendent au sabbat, et j’en passe. C’est sans doute à minuit que retentiront les trompettes du jugement dernier, et un auteur, pour peu qu’il aspire à la qualification de dramatique, ne peut convenablement débuter que par ces mots : Il était minuit !
Il était donc minuit. J’attendais Johanna. Demain, pour la mille huit cent quarante-sixième fois, renaissait ce personnage long, maigre, édenté, couvert d’un cilice, saupoudré de cendre, qu’on nomme Carême. Le carnaval à l’agonie me conviait à ses joyeuses funérailles, et pour rien au monde je n’eusse voulu me dispenser d’y être. Deburau m’avait prêté un des costumes épiques de sa garde-robe, et je m’en étais affublé sans vouloir d’aucune façon me poser en rival de ce comédien sublime. Je me fusse estimé trop heureux de n’en être qu’une pâle copie ; mais j’avais beau me tordre le cou et étudier des poses, ma psyché s’obstinait à ne refléter qu’un très vulgaire Pierrot. Irrité de ma gaucherie, et ne sachant à qui m’en prendre, je me disposais à quereller Johanna dont le retard achevait de m’exaspérer.
Certes, le hasard n’est pas moins grand artiste que politique profond, s’il est vrai, comme on le prétend, que ce soit lui qui gouverne le monde, et, d’une agrégation d’atomes, fasse l’homme. La vue de Johanna n’a jamais manqué d’éveiller en moi cette pensée. Quand je la couve de mes yeux ardens, il me prend envie parfois de m’écrier, comme ces charlatans qui promènent dans les foires un enfant à deux têtes ou une vache à trois cornes : « A qui en produira une pareille, je donne cent mille écus de rente. »
Et, de fait, peut-être se fatiguerait-on dans de longues recherches avant de rencontrer des formes aussi harmonieuses, une gorge plus ferme, une jambe également fine, des pieds et des mains d’un aussi beau modèle. Sa physionomie surtout est un type de grâce et de distinction. Deux grands yeux noirs, qui lancent des flammes, en éclairent la pâleur dorée. Pour peu qu’il fût possible de rendre le travail du pinceau à l’aide des sons, je dirais que ses sourcils ressemblent à deux notes filées à l’unisson par des voix égales et douces. Les déesses antiques, y compris toutes les Vénus, eussent été à peine dignes de démêler l’épaisse chevelure noire aux reflets bleuâtres qui couronne cette femme incomparable. De profil, la ligne presque droite que dessinent le front et le nez s’arrête brusquement pour découper des narines d’une exquise délicatesse. Sa bouche, un peu forte, estompée à ses coins par un léger duvet, ne semble devoir s’ouvrir que pour donner passage à des accens passionnés, et le menton qui termine son visage en complète si heureusement l’ensemble, qu’on ne saurait en concevoir un autre à cette tête vraiment antique.
Mais, là, là, voici le revers : cette femme possède un cœur impénétrable, jusque-là que parfois on serait tenté de lui en refuser un. Sûre de la puissance de ses charmes, dans l’attitude calme et fière d’une Romaine, elle pose orgueilleusement devant vous et semble dire : « Contemple et adore. » Ce qu’elle pense, pour mon tourment, je ne le saurais dire. Seulement, aux goûts étranges que parfois elle trahit, on se surprend à craindre qu’elle n’ait point conscience de la beauté. Mais le moyen de se persuader que la musique, pour cette belle créature, soit de barbares rapsodies raclées sur un violon d’aveugle ; la poésie, un cliquetis de mots bizarres, de phrases contournées, inintelligibles ; la peinture, les enseignes sous verre, comme on en voit aux boutiques de quelques marchands ; l’art plastique, la collection des bons hommes de cire du boulevard ? Oh ! combien de fois, la pressant dans mes bras et la sentant de marbre, n’ai-je pas supplié le ciel d’animer cette belle statue ! Mais, moins heureux que le sculpteur grec, ma Vénus restait de marbre, il est vrai du marbre le plus rare, comme n’en produisit jamais Paros.
J’attendais cette femme, en proie à des inquiétudes assez semblables aux tortures de la jalousie.
Enfoncé dans mon fauteuil, je suivais d’un œil distrait les lueurs rouges que le foyer à demi éteint renvoyait sur les lambris. Par dépit contre une femme, je les maudissais toutes ; une vapeur grise enveloppait mon ame et l’inondait de tristesse ; des pensées bizarres, décousues, traversaient mon esprit ; une suite d’images de formes mystiques passaient successivement devant mes yeux...
Pan ! pan ! pan !... Ces trois coups, frappés à ma porte, interrompirent brusquement mes méditations. J’allai ouvrir. Une femme e

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