Cartable
68 pages
Français

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Cartable , livre ebook

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Description

Ce livre rassemble tous les romans, poèmes et lettres d’amour à l’époque où l’auteur était élève au collège, puis au lycée professionnel.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 septembre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334218818
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-21881-8

© Edilivre, 2017
Dédicace

A ma famille
Introduction
Durant mes années au collège et en lycée professionnel, j’ai écrit plusieurs romans, des poèmes et des lettres d’amour issus de mon imagination :
– « Les couleurs du mal », le premier.
– « Raptor Ops », le deuxième.
– « Tokyo Rush », le troisième.
Et pour finir, un recueil de poèmes et de lettres d’amour, retraçant une correspondance amoureuse que j’ai entretenue avec une jeune femme, égérie de mon inspiration. Par respect pour la vie privée de cette personne, j’ai pris le soin de remplacer son vrai prénom par « X ».
Je vous invite à présent à ouvrir mon cartable et à vous plonger dans mon univers d’alors… Bonne lecture à tous.
Les couleurs du mal
La seconde guerre mondiale avait débuté. Je m’appelle Vincent. Je dormais profondément dans un bunker du port militaire de Bordeaux. Dans le ciel, les étoiles avaient disparu et les lumières du matin apparaissaient. J’étais totalement inconscient, sur le siège qui commandait la grande mitrailleuse. Le soleil ne fit pas encore son apparition lorsque mon officier supérieur entra dans mes quartiers pour me réveiller avec colère. Il ne me sanctionnait pas. Il m’informait de l’arrivée imminente des allemands par la mer. Sur le coup, je devins très tendu.
J’observais au loin, des navires de guerre qui se dirigeaient vers nous. Les drapeaux nazis diaboliques aux couleurs du mal, hissés fièrement sur chaque bateau me remplissaient de haine. Il était clair que nous n’étions pas préparé. La victoire de l’ennemi semblait inéluctable. Sous les ordres de mon supérieur, j’ouvris le feu et cette machine infernale faisait un boucan de tous les diables. Les étincelles des balles éblouissaient jusqu’à chaque recoin. Le carnage que je produisais avait l’effet escompté mais la défense du port fut submergée. L’officier sortait avec son arme de poing et je profitais de cette occasion pour fuir avant de ne plus pouvoir le faire.
Je courus à perdre haleine dans la direction opposée et sans arme. Peu à peu, les bruits s’atténuaient et mes pas se faisaient de moins en moins pressant. J’entrais en ville mais j’avais le besoin terrible de vouloir me cacher. J’observais un hôtel chic qui donnait vue sur le port. Devant le bâtiment se trouvait une piscine qui n’était pas occupée. A l’intérieur, je ne croisais personne. Je montais quelques étages puis je choisissais une chambre au hasard. Un petit homme moustachu ouvrit la porte puis j’entrai sans demander la permission. Cette personne avait tout vu de ce qui se passait par la porte vitrée coulissante de chez lui. Il n’opposait pas la moindre résistance. Il m’offrit un café bien chaud mais je n’eu pas le temps de discuter.
Deux soldats nazis enfoncèrent la porte. Pris de panique, je jetais ma tasse, courant droit vers le balcon. Ces hommes m’empoignèrent violemment mais avec la force du désespoir, je les emmenais avec moi, par-dessus la barrière. Nous faisions tous les trois une chute vertigineuse jusqu’à la piscine. Dans l’eau, les deux allemands m’arrêtaient mais je ne me débattais plus car d’autres soldats nous attendaient. Ils pointaient leurs armes sur moi et j’acceptais la douloureuse réalité. Le soldat devenait prisonnier.
Ils m’emmenaient dans un camp de concentration particulier. Une ancienne caserne militaire française, entourée d’une clôture de plusieurs mètres de hauteur et principalement constituée de barbelés. Un grand terrain séparait cette frontière de la battisse. Je ne connaissais pas ma position géographique mais le voyage m’avait semblé long.
Avec mes camarades, je mangeais au réfectoire mais j’étais envahi par un sentiment de culpabilité. J’avais déserté. J’abandonnais mon poste en laissant derrière moi des hommes courageux. A la pensée de ma lâcheté, le poids de ma conscience me rendait la vie insupportable. Je ne pouvais continuer à poursuivre ce chemin. Je savais au plus profond de moi-même, que je ne méritait pas le luxe de ne rien faire. Je devais m’évader ou mourir.
Il y avait des étages en sous-sol. Un tunnel caché s’y trouvait. On se débrouillait pour ne pas faire éveiller le moindre soupçon, en travaillant pour les nazis tout en œuvrant pour la fuite. Faire des relais successifs étaient de rigueur. Au bout de quelques semaines, nous étions près de la foret, en dehors du territoire carcéral. Nous pouvions creuser un trou en surface, à l’abri du champ de vision.
Une nuit, ce fut le grand départ. J’avais réussi mon évasion mais tout le monde n’avait pas la même chance que moi. Certains étaient capturés ou tués. J’intégrais la résistance, jusqu’à la fin de la guerre. Je me suis racheté au nom de la liberté.
Raptor OPS
Année 2000. Moi Patrick, fatigué de ma dernière mission, je reprenais le chemin du quartier général pour attendre de nouvelles instructions et de nouveaux équipiers.
En face du bâtiment des services secrets français, se trouvait le titre « Gestion des finances », ce qui ne voulait pas dire grand chose. Personne ne devait savoir la vérité. L’organisation se trouvait en plein centre de Paris. A l’intérieur du centre se trouvait deux portes : la première conduisait à la ridicule « gestion » et l’autre au QG. Celle-ci était protégée par un code bien gardé. Je rentrais pour ensuite descendre cinquante six marches, pour me retrouver dans un tunnel blanc dans lequel se trouve la détection d’armes à feu. Les inspecteurs se trouvaient habituellement derrière un mur afin d’effectuer les contrôles. Ecran de surveillance ultra sophistiqué : vision des squelettes en jaune et des armes en rouge. Je posais mon œil sur l’osculateur afin de confirmer mon identification.
L’inspection terminée, je rentrais ensuite dans la salle principale où se trouvait d’habitude le patron, mes équipiers, les radars de surveillance à travers le monde et bien d’autres choses. C’était le cœur du service.
La foule entière se leva, acclamant sans cesse mes derniers exploits sur des tapements de mains frénétiques. J’avais accompli une mission terrifiante, celle que je croyais la plus rude de ma vie. J’entendis souvent crier ces mots comme « T’es le meilleur ! » mais elles ne suffisaient pas aux remords d’avoir perdu mes co-équipiers durant l’opération. C’était une mission réellement dangereuse et redoutable. Malgré tout, la fierté et l’honneur étaient enfouis au fond de moi, l’amour de la patrie. Impossible d’oublier mes amis, surtout dans cette situation. Ma tête se remplissait à nouveau d’encombrements, les fantômes ne cessèrent de me hanter et je fus absent pendant quelques secondes. Je me dirigeais ensuite vers le boss, pour faire mon rapport. Mon patron m’adressait ses sincères félicitations :
– Tu as sauvé le monde. Tu mérites la médaille d’honneur. Dommage que tu n’en as pas le droit.
Puis je lui répondais :
– C’était une mission périlleuse. J’ai perdu tous mes équipiers.
– Je vais te présenter les nouveaux. Ils te suivront lors de ta prochaine mission.
– Puis-je savoir leurs noms avant qu’ils arrivent.
– Bien entendu ; les frères Sébastien et Vincent. Ils ne connaissent pas bien le métier. Je compte sur toi pour résoudre le problème. Emmanuelle, experte en espionnage et infiltration. Pour finir, le redoutable Jonathan qui fut légionnaire dans l’armée et ensuite commando dans des missions de haut niveau.
– Je me ferais une joie de les rencontrer.
– J’en suis certain.
La nouvelle recrue fit son apparition dans un tel sentiment de fierté que moi-même je fus étonné. Seraient ils capable de donner leur vie pour leur pays ? Je savais que la suite serait au prochain épisode. Jusqu’à ce jour, je n’avais jamais rencontré des gens qui me considéraient comme un super héros. Tous se trouvaient devant moi lorsque un silence incroyable retentissait. Nous ne savions pas lequel devait parler en premier. Vincent osait le faire en disant :
– Très heureux de vous rencontrer Monsieur. Désolé pour vos collègues.
Avec tristesse, je disais :
– On essaye d’oublier.
Puis le chef reprenait la parole, en disant ceci :
– Maintenant que les présentations sont terminées, je vous prie de bien vouloir m’écouter pour la suite des évènements. J’ai dans ma main vos billets d’avion pour la Martinique. Vous partez dans une heure.
Habituellement, je lui posais à nouveau cette question :
– En quoi consiste l’objectif ?
– Le docteur Flinois, l’un des plus grands inventeurs mais aussi un grand psychopathe en puissance. Il s’est fait virer pour avoir utilisé des produits interdits par la loi. Apparemment, il a crée une arme très puissante mais nous ignorons tout le reste. Vous devez mener votre enquête puis vous procèderez à l’interpellation.
– C’est un peu léger comme information. Cependant, le temps presse. Nous partons.
Nous courûmes ensuite à l’étage d’en dessous pour se ravitailler en armes à feu et armes blanches. L’aéroport atteint et muni de faux passeports, l’homme assermenté par l’état, attendant chaque départ de mission pour nous faire passer la douane avec les armes, attendait patiemment et sereinement. Il me demandait de montrer les papiers d’autorisation, dans une conscience purement protocolaire mais il me connaissait bien. Son petit sourire en coin et compatissant me faisait du bien.
Nous étions dans un hôtel pas cher sur l’île de la Martinique. On plaisantait sans arrêt avec des blagues à deux sous mais c’était nécessaire. Nous avions tous pensé que notre obligation était de sortir le lendemain comme les touristes. Sébastien était formidable. Il me remontait souvent le moral avec ses gags idiots mais à la nuit tombée, l’heure venue de discuter de choses sérieuses s’annonçait. Je disais :
– Nous so

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