Aventures d Alice au pays des merveilles
347 pages
Français

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Aventures d'Alice au pays des merveilles , livre ebook

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Description


Édition bilingue français-anglais, contenant une version adaptée au public dyslexique


« Les Aventures d’Alice au pays des merveilles » (titre original : “Alice’s Adventures in Wonderland”), fréquemment abrégé en « Alice au pays des merveilles », est un roman publié en 1865 par Lewis Carroll, nom de plume de Charles Lutwidge Dodgson. Le livre a été traduit en français pour la première fois en 1869 par la même maison d’édition (Macmillan and Co).


À l’origine, lors de sa première écriture, le livre n’était pas destiné aux enfants. L’écriture fut reprise une seconde fois pour les enfants en conservant les personnages merveilleux qui la rendaient si attrayante pour ce jeune public. Le roman foisonne d’allusions satiriques aux amis de l’écrivain et aux leçons que les écoliers britanniques devaient mémoriser à l’époque. Le pays des merveilles, tel qu’il est décrit dans le conte, joue sans cesse avec la logique.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 8
EAN13 9782925177166
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Aventures d'Alice au Pays des Merveilles • 1865 Lewis Carroll
( bilingue –  bilingual ) comprend une version pour public dyslexique. Hold a dyslexic version. © Les Presses de l'Écureuil Septembre 2021 (September, 2021)

Cet ouvrage est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution — Pas d’utilisation commerciale — Partage dans les mêmes conditions 4.0 International ( CC BY-NC-SA 4.0 ). Le site des éditions
Presses de l'Écureuil


Créateurices d'objets littéraires
basées à Montréal
Table des matières Aventures d'Alice au pays des merveilles, Lewis Carroll. Édition traduite par Henri Bué Chapitre 1. Au fond du terrier Chapitre 2. La mare aux larmes Chapitre 3. La course cocasse Chapitre 4. L’habitation du lapin blanc Chapitre 5. Conseils d’une chenille Chapitre 6. Porc et poivre Chapitre 7. Un thé de fous Chapitre 8. Le croquet de la reine Chapitre 9. Histoire de la fausse-tortue Chapitre 10. Le quadrille de homards Chapitre 11. Qui a volé les tartes ? Chapitre 12. Déposition d’Alice   [English version] Alice's Adventures in Wonderland, Lewis Carroll — Original Version Chapter 1. Down the Rabbit-Hole Chapter 2. The Pool of Tears Chapter 3. A Caucus-Race and a Long Tale Chapter 4. The Rabbit Sends in a Little Bill Chapter 5. Advice from a Caterpillar Chapter 6. Pig and Pepper Chapter 7. A Mad Tea-Party Chapter 8. The Queen’s Croquet-Ground Chapter 9. The Mock Turtle’s Story Chapter 10. The Lobster Quadrille Chapter 11. Who Stole the Tarts Chapter 12. Alice’s Evidence   [Édition pour public dyslexique] Alice au pays des merveilles, Lewis Carroll. Édition traduite par Henri Bué Chapitre 1. Au fond du terrier Chapitre 2. La mare aux larmes Chapitre 3. La course cocasse Chapitre 4. L’habitation du lapin blanc Chapitre 5. Conseils d’une chenille Chapitre 6. Porc et poivre Chapitre 7. Un thé de fous Chapitre 8. Le croquet de la reine Chapitre 9. Histoire de la fausse-tortue Chapitre 10. Le quadrille de homards Chapitre 11. Qui a volé les tartes ? Chapitre 12. Déposition d’Alice   [Dyslexic version]Alice's Adventures in Wonderland, Lewis Carroll — Original Version Chapter 1. Down the Rabbit-Hole Chapter 2. The Pool of Tears Chapter 3. A Caucus-Race and a Long Tale Chapter 4. The Rabbit Sends in a Little Bill Chapter 5. Advice from a Caterpillar Chapter 6. Pig and Pepper Chapter 7. A Mad Tea-Party Chapter 8. The Queen’s Croquet-Ground Chapter 9. The Mock Turtle’s Story Chapter 10. The Lobster Quadrille Chapter 11. Who Stole the Tarts Chapter 12. Alice’s Evidence
Aventures d'Alice au pays des merveilles CD Lewis Carroll EF traduit de l'anglais par Henri Bué illustrations de John Tenniel
[L’Auteur désire exprimer ici sa reconnaissance envers le Traducteur de ce qu’il a remplacé par des parodies de sa composition quelques parodies de morceaux de poésie anglais, qui n’avaient de valeur que pour des enfants anglais ; et aussi, de ce qu’il a su donner en jeux de mots français les équivalents des jeux de mots anglais, dont la traduction n’était pas possible.]
 
Notre barque glisse sur l’onde Que dorent de brûlants rayons ; Sa marche lente et vagabonde Témoigne que des bras mignons, Pleins d’ardeur, mais encore novices, Tout fiers de ce nouveau travail, Mènent au gré de leurs caprices Les rames et le gouvernail.
 
Soudain trois cris se font entendre, Cris funestes à la langueur Dont je ne pouvais me défendre Par ce temps chaud, qui rend rêveur.
 
« Un conte ! Un conte ! » disent-elles Toutes d’une commune voix. Il fallait céder aux cruelles ; Que pouvais-je, hélas ! contre trois
 
La première, d’un ton suprême, Donne l’ordre de commencer. La seconde, la douceur même, Se contente de demander Des choses à ne pas y croire. Nous ne fûmes interrompus Par la troisième, c’est notoire, Qu’une fois par minute, au plus.
 
Puis, muettes, prêtant l’oreille Au conte de l’enfant rêveur, Qui va de merveille en merveille Causant avec l’oiseau causeur ;
 
Leur esprit suit la fantaisie. Où se laisse aller le conteur, Et la vérité tôt oublie Pour se confier à l’erreur.
 
Le conteur (espoir chimérique !) Cherche, se sentant épuisé, À briser le pouvoir magique Du charme qu’il a composé, Et « Tantôt » voudrait de ce rêve Finir le récit commencé : « Non, non, c’est tantôt ! pas de trêve ! » Est le jugement prononcé.
 
Ainsi du pays des merveilles Se racontèrent lentement Les aventures sans pareilles, Incident après incident.
 
Alors vers le prochain rivage Où nous devions tous débarquer Rama le joyeux équipage ; La nuit commençait à tomber.
 
Douce Alice, acceptez l’offrande De ces gais récits enfantins, Et tressez-en une guirlande, Comme on voit faire aux pélerins De ces fleurs qu’ils ont recueillies, Et que plus tard, dans l’avenir, Bien qu’elles soient, hélas ! flétries, Ils chérissent en souvenir.
Au fond du terrier
r
Chapitre I.
Alice, assise auprès de sa sœur sur le gazon, commençait à s’ennuyer de rester là à ne rien faire ; une ou deux fois elle avait jeté les yeux sur le livre que lisait sa sœur ; mais quoi ! pas d’images, pas de dialogues ! « La belle avance, » pensait Alice, « qu’un livre sans images, sans causeries ! »
Elle s’était mise à réfléchir, (tant bien que mal, car la chaleur du jour l’endormait et la rendait lourde,) se demandant si le plaisir de faire une couronne de marguerites valait bien la peine de se lever et de cueillir les fleurs, quand tout à coup un lapin blanc aux yeux roses passa près d’elle.
Il n’y avait rien là de bien étonnant, et Alice ne trouva même pas très-extraordinaire d’entendre parler le Lapin qui se disait : « Ah ! j’arriverai trop tard ! » (En y songeant après, il lui sembla bien qu’elle aurait dû s’en étonner, mais sur le moment cela lui avait paru tout naturel.) Cependant, quand le Lapin vint à tirer une montre de son gousset, la regarda, puis se prit à courir de plus belle, Alice sauta sur ses pieds, frappée de cette idée que jamais elle n’avait vu de lapin avec un gousset et une montre. Entraînée par la curiosité elle s’élança sur ses traces à travers le champ, et arriva tout juste à temps pour le voir disparaître dans un large trou au pied d’une haie.
Un instant après, Alice était à la poursuite du Lapin dans le terrier, sans songer comment elle en sortirait.
Pendant un bout de chemin le trou allait tout droit comme un tunnel, puis tout à coup il plongeait perpendiculairement d’une façon si brusque qu’Alice se sentit tomber comme dans un puits d’une grande profondeur, avant même d’avoir pensé à se retenir.
De deux choses l’une, ou le puits était vraiment bien profond, ou elle tombait bien doucement ; car elle eut tout le loisir, dans sa chute, de regarder autour d’elle et de se demander avec étonnement ce qu’elle allait devenir. D’abord elle regarda dans le fond du trou pour savoir où elle allait ; mais il y faisait bien trop sombre pour y rien voir. Ensuite elle porta les yeux sur les parois du puits, et s’aperçut qu’elles étaient garnies d’armoires et d’étagères ; çà et là, elle vit pendues à des clous des cartes géographiques et des images. En passant elle prit sur un rayon un pot de confiture portant cette étiquette, « MARMELADE D’ORANGES. » Mais, à son grand regret, le pot était vide : elle n’osait le laisser tomber dans la crainte de tuer quelqu’un ; aussi s’arrangea-t-elle de manière à le déposer en passant dans une des armoires.
« Certes, » dit Alice, « après une chute pareille je ne me moquerai pas mal de dégringoler l’escalier ! Comme ils vont me trouver brave chez nous ! Je tomberais du haut des toits que je ne ferais pas entendre une plainte. » (Ce qui était bien probable.)
Tombe, tombe, tombe ! « Cette chute n’en finira donc pas ! Je suis curieuse de savoir combien de milles j’ai déjà faits, » dit-elle tout haut. « Je dois être bien près du centre de la terre. Voyons donc, cela serait à quatre mille milles de profondeur, il me semble. » (Comme vous voyez, Alice avait appris pas mal de choses dans ses leçons ; et bien que ce ne fût pas là une très-bonne occasion de faire parade de son savoir, vu qu’il n’y avait point d’auditeur, cependant c’était un bon exercice que de répéter sa leçon.) « Oui, c’est bien à peu près cela ; mais alors à quel degré de latitude ou de longitude est-ce que je me trouve ? » (Alice n’avait pas la moindre idée de ce que voulait dire latitude ou longitude, mais ces grands mots lui paraissaient beaux et sonores.)
Bientôt elle reprit : « Si j’allais traverser complètement la terre ? Comme ça serait drôle de se trouver au milieu de gens qui marchent la tête en bas. Aux Antipathies, je crois. » (Elle n’était pas fâchée cette fois qu’il n’y eût personne là pour l’entendre, car ce mot ne lui faisait pas l’effet d’être bien juste.) « Eh mais, j’aurai à leur demander le nom du pays. — Pardon, Madame, est-ce ici la Nouvelle-Zemble ou l’Australie ? » — En même temps elle essaya de faire la révérence. (Quelle idée ! Faire la révérence en l’air ! Dites-moi un peu, comment vous y prendriez-vous ?) « Quelle petite ignorante ! pensera la dame quand je lui ferai cette question. Non, il ne faut pas demander cela ; peut-être le verrai-je écrit quelque part. »
Tombe, tombe, tombe ! — Donc Alice, faute d’avoir rien de mieux à faire, se remit à se parler : « Dinah remarquera mon absence ce soir, bien sûr. » (Dinah c’était son chat.) « Pourvu qu’on n’oublie pas de lui donner sa jatte de lait à l’heure du thé. Dinah, ma minette, que n’es-tu ici avec moi ? Il n’y a pas de souris dans les airs, j’en ai bien peur ; mais tu pourrais attraper une chauve-souri

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