L ACADÉMIE DES GÉNIES TOME 2 - Alerte Enlèvements
121 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

L'ACADÉMIE DES GÉNIES TOME 2 - Alerte Enlèvements , livre ebook

121 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Description

Alerte ! Jade, 14 ans vient d'être enlevée... Dans ces affaires, chaque minute compte, et la DGSE fait appel à Molène, Anna, Shao et Nelson pour l'aider sur cette affaire. Grâce à leur jeune âge, ces apprentis agents vont pouvoir s'infiltrer dans l'entourage de la jeune fille... Quels secrets cachent cette disparition ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 janvier 2023
Nombre de lectures 37
EAN13 9791039534260
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

« Qui pense peu, se trompe beaucoup. »
Léonard de Vinci
© 2023, éditions Auzou 24-32, rue des Amandiers, 75020 Paris – France Tous droits réservés pour tous pays.
Illustrations : Caroline Garcia Correction : Catherine Rigal, Caroline Vanhoove
Loi n o 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, modifiée par la loi n o 2011-525 du 17 mai 2011.
ISBN : 9791039534260
Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo .
T ABLE DES MATIÈRES
Page de titre
Exergue
Page de copyright
1. Une nouvelle mission
2. Disparition inquiétante
3. Direction le QG
4. Nuit du lundi 6 au mardi 7 octobre
5. En aparté : Anna
6. Mardi, Molène
7. Mardi, Shao
8. Mardi, Nelson
9. Mardi, début de soirée
10. Mercredi matin, au QG
11. Mercredi matin, Molène
12. Mercredi matin
13. En aparté : Shao
14. Mercredi, à l'hôpital
15. Mercredi après-midi, QG
16. Mercredi soir, QG
17. Nuit du mercredi au jeudi, 3 h 30
18. En aparté : Natacha Jacobs
19. Jeudi matin à l'aube
20. Jeudi, 11 heures
Épilogue
À propos des autrices
Éclair + DES ROMANS COUPS DE FOUDRE !
On l’appelle « l’Académie des génies ».
Vous n’en avez jamais entendu parler ? C’est normal, il s’agit d’un nom de code ; officiellement, l’établissement s’appelle « Académie Léonard de Vinci ». Situé en pleine campagne à quelques heures de Paris, dans un cadre discret, il accueille des élèves HPI, des adolescents surdoués aux connexions mentales originales. Des génies, chacun à sa manière.
En plus d’un cursus scolaire adapté, ils suivent des cours dans leur domaine de prédilection : arts martiaux, biologie, recherche scientifique et animale, musique, théâtre…
Anna, Molène, Nelson et Shao sont les élèves de la section « Criminologie ». À eux quatre, ils cumulent bien des talents. Nelson est un hacker de génie, Anna une matheuse et joueuse d’échecs dotée d’une logique déductive imparable, Molène est mentaliste et hyper intuitive, et Shao, un sportif de haut niveau. Ensemble, ils ont développé un logiciel illégal, appelé Sherlock (comme leur grand maître), qui permet de s’infiltrer dans les bases de données des services secrets internationaux pour résoudre des enquêtes plus rapidement. La DGSI – bureau du renseignement français, dépendant du ministère de l’Intérieur – ne peut officiellement l’utiliser, mais fait appel à eux officieusement. On les sollicite ainsi sur des cas complexes, ce qui les entraîne dans des enquêtes dangereuses et des affaires de contre-espionnage.
Mais attention, leur contribution est Secret Défense.

1. Une nouvelle mission

— Non mais t’es cinglé ? s’exclame Nelson. Jamais de la vie !
Shao éclate de rire.
— Ben, mon pote, un gage, c’est un gage ! Tu dois inviter Enola à aller se balader ce soir au clair de lune, point barre ! En t’agenouillant devant elle, évidemment, comme un vrai prince charmant.
Nelson cligne des yeux, paniqué. Face à lui, Anna et Shao rient bêtement devant leur assiette de lasagnes. Le garçon s’accroche au sourire compatissant de Molène : elle est tout aussi désolée que lui de la tournure de leur « Cap ou pas cap ». Qu’est-ce qui leur a pris de jouer à ce truc de bébé ? Et en plus, il a perdu. Il aurait mieux fait de rester travailler sur Sherlock, son logiciel pirate ! Au lieu de ça, il est coincé dans le réfectoire à devoir affronter sa défaite. Il jette un regard circulaire autour de lui, espérant trouver une idée qui lui permettrait d’échapper à ce gage ; il reste encore quelques élèves qui finissent de dîner à d’autres tables, internes comme eux à l’Académie des génies. Mais personne pour l’aider.
Son regard s’arrête sur le logo de l’école au-dessus de la porte d’entrée : Qui pense peu, se trompe beaucoup . C’est signé Léonard de Vinci. De ce côté-là non plus, aucune aide à espérer.
Une seule solution : convaincre Shao.
— Un peu débile, ton truc ! D’abord, ça ne sert à rien de s’agenouiller devant elle, puisqu’elle est aveugle ! argumente Nelson. Et puis, je n’ai pas le temps pour ce genre de bêtise, il faut que j’aille voir Sherlock…, il…
— Tu préfères passer ta soirée avec ton ordinateur qu’avec une fille dont tu es amoureux ? s’écrie Anna, sans aucun tact.
— Mais je ne suis pas amou… et lâchez-moi ! rugit le garçon.
— Arrête de discuter, tranche Shao. Tu as perdu, un point c’est tout. Enola s’ennuie pendant les soirées cinéma, alors t’inquiète, elle acceptera, tu ne te prendras pas un vent, mon petit Nelsonou.
Molène jette un regard à Enola, assise trois tables plus loin avec deux élèves de la section Musique ; elle ne se doute de rien.
— Allez, vieux, insiste Shao, t’as pas le choix. On sait que tu es timide, mais y a des moments où on doit se forcer un peu ! Les amis, c’est fait pour donner l’impulsion quand il faut !
— Tu me le paieras !
Dans un crissement de chaise, Nelson se lève et se dirige vers Enola. Chaque fois qu’il l’aperçoit, son cœur bat plus fort. Sa peau claire et ses cheveux d’un blond féerique la font ressembler à un ange. À ses pieds, son labrador, Eden, dont elle ne se sépare jamais, se redresse en frétillant de la queue. Enola lui pose la main sur la tête et tourne son regard bleu vers Nelson.
Cette fois, il n’a plus le choix. Dans son dos, il sent ses trois amis qui l’observent avec attention. Il toussote et se lance.
— Salut, c’est moi. Euh… Nelson…
Les deux filles qui se trouvent près d’elle le regardent, les yeux moqueurs.
— Je… Euh… Vu qu’il y a ciné ce soir, je me disais… Comme tu n’aimes pas trop voir des films… Enfin, je veux dire… Que tu ne peux pas… Bref, ça te dit d’aller te balader dans le parc ? Tous les deux.
Silence.
— Avec plaisir, répond enfin la voix claire. Eden a besoin de se promener, elle aussi !
Les joues de Nelson ont viré au rouge écarlate. Encore une chance qu’Enola ne puisse pas s’en rendre compte ! Il bafouille qu’il termine son dessert et passe la prendre après. Et court se rasseoir à sa place, le cœur en panique.
— Eh ben tu vois, tu t’en es sorti, petit winner ! le raille Shao en lui donnant un coup de coude complice.
C’est le plus âgé du groupe : à bientôt seize ans, sa carrure de sportif lui donne une apparence d’adulte, ou presque. À côté, Anna paraît fluette et enfantine. Nelson hausse les épaules.
— Ouais, mais on arrête les jeux de ce genre ! C’est trop la honte.
Un éclat de rire général lui répond.
Un quart d’heure plus tard, une fois les plateaux déposés à la cuisine, le groupe se sépare.
*
Le dôme Omega est archicomble, comme à chaque projection d’un film policier. Le surveillant demande le silence :
— C’est un super polar, qui m’a tenu en haleine jusqu’au bout, un classique du genre. Votre culture ne peut pas se limiter à des séries Netflix, alors bonne séance !
Shao, Anna et Molène se dévisagent, complices. Chaque fois, c’est le même cérémonial : à qui trouvera le premier le coupable, le mobile et le mode opératoire. Un défi de vitesse pour les quatre brillants enquêteurs de la section Criminologie.
Forcément, ce genre de petit jeu génère de l’agitation. Le film a commencé depuis moins de vingt minutes qu’Anna lance un victorieux « Trouvé ! ». Shao l’accuse aussitôt de tricher sur l’heure qu’elle a notée. Anna à son tour soupçonne Molène d’avoir ajouté plusieurs noms pour gagner.
Bref, ils dérangent les autres.
Sasha, le référent de la section Crimino, courbé en deux, se faufile dans leur rangée.
— Chut… Vous faites trop de bruit !
— Mais c’est facile ! répond Molène. On a déjà tous trouvé ! Shao en dernier, même s’il prétend que…
— N’importe quoi ! J’ai deviné en même temps que toi !
— Forcément, tu as copié, je t’ai vu !
— Attendez, vous avez déjà l’identité du coupable ? s’étonne Sasha en leur demandant d’un geste de la main de baisser d’un ton.
— Ben oui, c’est le petit frère ! s’exclame Anna. S’il a changé de chaussures en rentrant du sport, alors qu’il doit ressortir juste après promener son chien, c’est qu’il y a une raison… Puisqu’on ne reconnaît pas les empreintes de ses semelles, et que…
Les deux autres approuvent bruyamment.
— Vous, alors… Je ne sais pas comment vous faites ! Moi, je n’ai compris qu’à la dernière scène… Il avait l’air si gentil, le petit frère…
Anna lève le doigt d’un air sentencieux :
— Ne jamais juger sur les apparences ! Les plus grands criminels peuvent avoir des gueules d’ange.
— Et des cœurs de monstre…, ajoute Molène.
— Eh, fermez-la ! s’élève une voix pas loin d’eux. Vous nous spoilez le film !
— Ouais, y en a marre ! Vous nous saoulez, les agents secrets ! Allez enquêter ailleurs !
Sasha leur fait une petite grimace désolée. Son visage prend les couleurs de l’écran.
— Bon, OK, on a compris, soupire Shao. On se casse !
Et voilà comment, à peine une demi-heure après le début du film, ils sortent tous les trois du dôme.
La nuit est tombée sur l’Académie. Çà et là, les tourelles du bâtiment sont éclairées, dessinant un château fantomatique, vaguement effrayant.
L’air est frais en ce début octobre. Molène frissonne et ferme son blouson. Il va bientôt falloir remettre les écharpes et les pulls. Anna sort un chewing-gum de sa poche et ajuste son casque. Les premiers accords de musique s’en échappent.
—  Je ne sais plus combien de jours Je ne sais plus combien d’années …
Les autres la regardent en soupirant.
— Encore ta Metagirl ! Tu peux pas trouver autre chose, pour changer ? grogne Shao.
Elle lui répond d’un geste théâtral.
— J’y peux rien, j’adore cette chanson…
— Mais tu n’es pas obligée de l’écouter en boucle comme ça ! Tu fais une fixette !
Anna fait claquer son chewing-gum en souriant.
— Je suis HPI, mec, monomaniaque, obsessionnelle. Quand j’aime un truc, je l’aime à fond. Tu devrais le savoir, non, tu es comme moi ! On est tous pareils… Metagirl, elle me donne envie de voler au-dessus de l’océan à la façon d’un goéland !
— Hier, c’était « nager dans les vagues comme un dauphin », sourit Molène en la regardant, attendrie. Tu as de l’imagination !
Anna monte le son de sa musique, en

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents